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Tuesday, 26 May 2020

La famille de Félicien Kabuga répond à Louise Mushikiwabo!

La famille de Félicien Kabuga répond à Louise Mushikiwabo!

therwda

6 ans ago

Le Comité de Soutien à Monsieur Félicien Kabuga et à sa Famille tient à réagir aux dernières déclarations de la Ministre des Affaires Etrangères du Rwanda, Madame Louise Mushyikiwabo du 6 janvier 2014. Ces déclarations ont été faites dans le cadre d'une interview pour laquelle elle répondait aux questions des journalistes suite à l'assassinat du colonel Patrick Karegeya, le 31décembre 2013, en Afrique du Sud.

Madame Mushyikiwabo a dit que Patrick Karegeya, qui avait demandé asile en Afrique du Sud, depuis quelques années, « avait commis des crimes graves dont la trahison avant quitter le Rwanda ».

« Parmi ces trahisons, la plus connue », toujours selon Madame Mushyikiwabo, serait que  Patrick Karegeya, ancien chef des renseignements rwandais, « aurait essayé de toucher de l'argent de la part de Monsieur Félicien Kabuga ou des membres de sa famille pour tenter d'effacer le crime de génocide et en tout cas pour essayer de le sortir de ses difficultés ou pour empêcher qu'il ne soit appréhendé ».

Le Comité de Soutien réitère, comme il l'avait déjà déclaré dans son communiqué du 15 février 2011, que c'est une contre-vérité que de prétendre que Monsieur Félicien Kabuga ou sa famille ont donné ou essayé de donner de l'argent à Monsieur Patrick Karegeya pour sortir Monsieur Félicien Kabuga de la situation injuste dans laquelle il a été plongé depuis vingt ans.

Comme nous le disions dans notre communiqué du 15 février 2011, nous le répétons, lors de la visite des membres de la famille Kabuga, en 2003 et 2004, au Rwanda, le colonel Patrick Karegeya qui n'était même pas à l'origine de l'invitation des membres de la famille Kabuga, s'est contenté de les accueillir et de garantir leur sécurité comme il le faisait pour bon nombre de personnes de la diaspora qui visitaient le Rwanda ou qui retournaient s'y installer. Il n'y a jamais eu d'autres démarches que celles menées par ces membres pour recouvrer leurs biens. Ces démarches ont été menées directement et sans intermédiaire auprès de nombreux officiels du Rwanda dont beaucoup sont toujours dans le système du pouvoir actuel, au premier rang desquels le président Paul Kagame.

Le 21 septembre 2004, une lettre ouverte intitulée « Mise au point quant à la réclamation des biens de la Famille Félicien Kabuga » a été adressée aux autorités rwandaises avec copie pour information à diverses chancelleries internationales. Cette lettre ouverte peut être consultée depuis cette époque sur le site Internet du Comité de Soutien « www.comite-kabuga.net » Dans cette lettre est narré le voyage que les membres de la famille Kabuga ont fait au Rwanda pour essayer de recouvrer leurs biens en vain. Aucune des diverses autorités auxquelles ils ont adressé cette lettre ouverte en recommandée avec accusé de réception n'a objecté à son contenu et pourtant, ils expliquaient clairement tout ce qui s'était passé lors de leur voyage et mentionnaient clairement qui les avait invités, qui les avait reçus et le résultat de leur démarche qui finalement n'avait pas rencontré leurs souhaits.

Quant aux démarches pour dénoncer l'injustice à laquelle est confrontée depuis vingt ans Monsieur Félicien Kabuga et prouver son innocence, le Comité de Soutien ainsi que les membres de la famille Kabuga en ont fait et en ferons encore aussi longtemps qu'il le faudra. Elles ont toujours été faites ouvertement et en toute transparence et non par la voie de la corruption. Des lettres ouvertes sont régulièrement envoyées, depuis au moins 14 ans,  à l'ONU, à diverses autorités dans le monde, au TPIR, aux chancelleries pour dénoncer les poursuites injustes dont est victime Monsieur Félicien Kabuga et pour dénoncer les violations de ses droits ainsi que celles de sa famille. La famille Kabuga est sûre des droits et de l'innocence de Monsieur Félicien Kabuga et de sa famille et n'a pour autant pas besoin d'user de la corruption pour arriver à ses fins.

Les membres de la famille Kabuga ont-ils expliqué auprès de Patrick Karegeya, dignitaire du régime à l'époque, que Monsieur Félicien Kabuga est innocent ? La réponse est oui comme ils l'ont toujours expliqué auprès des divers interlocuteurs, acteurs rwandais comme non rwandais, le président Paul Kagame y compris. Les lettres sont là.

Nous continuerons à écrire, à alerter, à informer par les moyens pacifiques et constructifs. La voie de la vérité est peut être longue mais elle aboutira.

Pour le Comité de Soutien à Monsieur Félicien Kabuga et sa Famille

Donatien Nshimyumuremyi

www.comite-kabuga.net

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Madame KABUGA,Waterloo: Quand des forces de sécurité ne respectent pas le deuil d’une famille

Madame KABUGA,Waterloo: Quand des forces de sécurité ne respectent pas le deuil d'une famille

3 ans ago

Madame Josephine Mukazitoni Kabuga

Madame Joséphine Mukazitoni  est décédée le 03 février 2017.  Elle fut enterrée à Waterloo le samedi 11 février 2017. Elle avait 75 ans. Voir pièces jointes (la carte-souvenir recto-verso)

Précisons que feu Madame Joséphine Mukazitoni est l'épouse de Félicien Kabuga  ancien homme d'affaires rwandais d'avant 1994. Félicien Kabuga était un proche de l'ancien président Habyarimana par alliance.  Aussi, après l'assassinat du président Habyarimana, les massacres qui ont suivi et la prise du pouvoir par le FPR, Félicien Kabuga s'exila comme presque tous les dignitaires hutus de l'ancien régime.

Dès la création du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) en 1996, Félicien Kabuga fut accusé d'avoir été le « financier du génocide » et recherché par ce tribunal. Jusqu' à sa clôture en 2014, le TPIR n'avait pas toujours mis la main sur Kabuga. Le Mécanisme pour les tribunaux Pénaux Internationaux (MITC) qui a repris le flambeau du TPIR coure toujours derrière Félicien Kabuga sans succès, malgré la prime de cinq millions de dollars que les USA ont offerts à quiconque aiderait à son arrestation. Mais certains analystes pensent plutôt que cet homme qui serait maintenant âgé de plus de 80 ans et qui était malade déjà en 1994 nécessitant des soins réguliers et particuliers serait déjà mort et donc que ni l'ONU ni le régime rwandais ne mettront jamais la main sur lui. Mais les équipes de recherches de l'ONU épaulées par les agents locaux sont toujours à pied d'œuvre et un budget est annuellement voté pour la recherche de Kabuga. C'est donc un job qu'ils n'entendent pas perdre même en sachant très bien que Félicien Kabuga ne serait plus de ce monde.

C'est l'épouse de ce personnage le plus recherché du monde qui vient de trouver la mort en Belgique où elle vivait depuis plusieurs années entourée de ses nombreux enfants.

Cette famille se plaint de subir des harcèlements depuis des années, il y a déjà quelque temps, l'une des filles de Kabuga nommée Claudine avait été perquisitionnée, alors qu'elle sortait de la maternité et avait retrouvé sa maison complètement retournée !  Mais à la mort de cette dame, les actes de harcèlement se sont multipliés de façon exponentielle.  Tout au long de la semaine de deuil , la famille a été victime d'un acharnement des agents de sécurité et de la police au mépris du respect du deuil dont elle croyait avoir droit dans un pays démocratique qu'est la Belgique.

Le summum fut atteint la veille de l'enterrement. Le soir du 10 février vers 18h00, la maison Kabuga à Waterloo a été perquisitionnée par une quinzaine d'agents dont Michel Stassin, ancien commissaire de la Police Fédérale belge au Parquet de Bruxelles, aujourd'hui détaché au Rwanda et en Tanzanie (Arusha) pour spécialement traquer Félicien Kabuga , comme le montre sa carte de visite. La rumeur dit même qu'il aurait acquis la nationalité rwandaise, mais c'est à vérifier.  Certains sont restés à l'extérieur et les autres sont entrés dans la maison. Ils ont fouillé toute la maison de fond en comble.  L'un des agents (un black qui de toute évidence était un envoyé  du régime de Kigali spécialement commis  pour ça) filmait toute la scène des fouilles avec son téléphone. L'une des personnes présente l'a remarqué et la famille a exigé que la vidéo soit effacée. Quant à Michel Stassin il essayait de leur faire comprendre que le dossier de Félicien Kabuga était vide et que donc il devrait se livrer car il ne risquerait rien ! Pour impressionner et en gage de sa bonne foi, il a laissé sa carte de visite.

Apparemment les enquêteurs de l'ONU et de Kigali ainsi que des polices du monde qui sont sur les trousses de Félicien Kabuga auraient reçus des informations comme quoi ce dernier se serait déguisé en femme. Ceci est apparu lors de cette fouille-perquisition  du vendredi 10 février 2017 au domicile de Madame Kabuga décédée à Waterloo. L'attention des agents qui connaissent toutes les filles de Kabuga  a été attirée par une fille qui s'y trouvait mais qu'ils ne connaissaient pas.  Ils ont alors insisté pour que son identité soit révélée et qu'elle soit fouillée, ce que la fille a refusé. Et comme la situation commençait à dégénérer, les occupants des lieux ont obtempéré et la fille s'est révélée être une des cousines des enfants de Kabuga.

N'ayant pas trouvé Félicien Kabuga chez son épouse, ils se sont déplacés vers la résidence de l'une de ses filles Winnie, ils ont fait le même cinéma mais en vain…

Un service de sécurité bien organisé

Le jour de l'enterrement samedi 11 février 2017, les organisateurs qui s'en doutaient, avaient déployé un service d'ordre et de sécurité conséquent. Il fallait en effet encadrer et canaliser une foule de plus d'un millier de personnes venues de tous les coins du monde et surtout veiller à ce qu'un incident  n'ait lieu entre certaines des personnes antagonistes qui devaient se côtoyer. Mais surtout, il fallait éviter que des agents ouvertement envoyés par le régime du FPR profitent de cette occasion pour narguer la famille éprouvée. Ce fut le cas d'un certain Lewis Murahoneza alias Kigurube. Cet individu condamné par les Gacaca pour génocide, mais apparemment ayant été gracié en se rendant au Rwanda en 2013, (ce qui énerve certains rescapés : https://nkbnkb.wordpress.com/…/condamne-pour-genocide-au-rwanda-libre-a-kigali/est devenu l'un des plus zélés agents du régime de Kigali en Belgique. Ces tentatives pour couvrir l'événement furent vaines car il fut gentiment éconduit et sommé de quitter même le territoire de la commune de Waterloo. Il en aurait été de même si les nouvelles recrues du FPR comme Albert Rukerantare avaient tenté le coup. Par contre certains des membres ou agents du FPR furent tolérés car ayant des liens avec la famille éprouvée ou encore jugés inoffensifs à cette occasion. Ce fut le cas par exemple de madame Pulchérie Nyinawase qui préside l'association des Intore (miliciens) du FPR vivant en Belgique et pompeusement dénommée « Diaspora Rwandaise de Belgique : DRB- Rwanda Rugali» ou de monsieur Emmanuel Ndagijimana  a.k.a Idi Amin, ancien ambassadeur du FPR à Paris. Chapeau bas donc à ce service d'ordre et au protocole de la famille Kabuga qui tout en restant vigilent s'est aussi montré tolérant et au fait de la situation générale.

La messe dans une église archicomble a été célébrée par Monseigneur Servilien Nzakamwita , Evêque du Diocèse de Byumba la région natale de Félicien Kabuga et de son épouse. Tout un symbole quand on sait que Mgr Servilien Nzakamwita est un tutsi venu spécialement du Rwanda et qui ne peut donc pas être accusé d'être un « génocidaire », alors que Félicien Kabuga est lui accusé d'avoir commis le génocide contre les tutsi ! Monseigneur Sérvilien était d'ailleurs entouré d'autres prêtres rwandais de tous bords.

Ce service de sécurité de la famille Kabuga avait évidemment aussi un œil sur leurs homologues « officiels » que sont les agents des services de sécurité de l'Etat eux aussi présents en nombre.

C'est ainsi qu'il a été noté que, en face de l'église, des agents en civil avec une surveillance à distance étaient présents et au cimetière, d'autres étaient aussi présents dont une femme qui circulait au cimetière. Celle-ci était venue dans une voiture banalisée avec deux autres collègues. Elle a finalement quitté les lieux en courant pour rejoindre ses collègues qui tournaient en rond dans une voiture non loin de là.

De même à la salle de réception le soir, la police avec des voitures banalisées, a continué à tourner dans les environs et au moment ou la plupart rentrait vers 22h00, certaines voitures ont été arrêtées et fouillées, non sans demander benoitement aux occupant s'ils savaient où se trouverait le mari de la défunte ! Pour ces personnes dont la plupart venait d'autres pays, ces agissements aux méthodes peu respectueuses ont été particulièrement choquants. Ceux dont l'émoi nous est parvenu étaient loin de s'imaginer que des participants à un enterrement pouvaient être harcelés par ceux-là même qui étaient censés assurer l'ordre.

Conclusion

Les rwandais en général et la famille Kabuga en particulier, ont été choqués par ce show inutile et indécent des agents des services de sécurité belges et alliés. D'aucuns se demandent si cet acharnement au mépris du respect du deuil familial n'a pas des relents racistes. Une famille non africaine pourrait-elle subir un tel traitement de la part des mêmes agents ?  Ce serait alors oublier que même les africains, comme les enfants et petits enfants de Félicien Kabuga,  qui ont grandi ou sont nés en Belgique connaissent bien leurs droits et qu'ils n'hésiteront plus à les exiger ou à dénoncer ceux qui tenteraient de les fouler aux pieds. Ne pouvaient-ils pas opérer plus discrètement et en respectant le deuil de cette famille car sachant pertinemment bien qu'ils  n'allaient pas mettre la main sur Félicien Kabuga à cette occasion (et à jamais)? A moins que ces services voulaient à tout prix faire le « buzz » avec un scandale pareil. Ce ne serait pas à leur honneur.

Sé : Pseudo

Jean- Charles Murego

Categories: Monde




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