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Sunday 28 June 2020

Fw: [uRwanda_rwacu] La presse occidentale et la déstabilisations du Burundi par le dictateur rwandais Kagame: Cas de RFI


La presse occidentale et la déstabilisations du Burundi par le dictateur rwandais Kagame: Cas de RFI

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Par Jean Claude Ufitemungu

Pour préparer l'opinion mondiale à l'invasion du Burundi pour y installer un régime " à la rwandaise " tel que l'ont décidé les lobbies pro-tutsi du monde occidental et dont l'exécution est dévolue à l'armée du dictateur tutsi rwandais Paul Kagame, la presse occidentale est déjà à l'oeuvre.

Le cas de RFI ( Radio France Internationale) en est l'illustration caricaturale. Ce média d'état français a pour consigne de relayer sans discernement toute propagande de la dictature tutsi de Kagame pour que la France ne soit plus accusée de "complicité de génocide» par les puissants lobbies pro-tutsi de France qui font trembler tous les socles du pouvoir dans ce pays que ce soit l'Elysée, Matignon ou Le Palais Bourbon. En plus la journaliste de RFI basée à Kigali, pour obtenir l'accréditation a dû prêter serment au FPR et au dictateur qu'elle devra relayer sa propagande et surtout se garder de critiquer et même de signaler les agissements de la dictature qui violeraient les droits de l'homme ou seraient qualifiés de crimes contre l'Humanité. Seule parmi les journalistes français et même du monde occidentale, une certaine Laure Broulard pouvait se rabaisser à ce point et se compromettre de la sorte pour des intérêts futiles.

En remplissant sa part du contrat Laure Broulard vient de relayer la mise en scène macabre de l'armée du dictateur tutsi Paul Kagame qui dans la nuit du 26 au 27 juin2020, quand le Burundi était toujours en deuil suite au décès inopiné du Président Pierre Nkurunziza, pour amener quelques pauvres citoyens sur une position militaire avancée à 1 km de la frontière avec le Burundi pour les fusiller et les présenter le lendemain comme des assaillants qui seraient venus du Burundi dans une attaque que la même armée de Kagame aurait repoussée. Bien sûr personne dans cette région ne pouvait reconnaitre ces victimes car ils font partie des centaines de personnes portées disparues chaque semaine  que les services de Kagame exécutent ou alors utilisent dans sa propagande comme dans ce cas.

La journaliste de RFI détachée auprès des services de propagande du dictateur tutsi Kagame, s'empresse de relayer cette mise en scène ridicule et macabre alors que depuis 2015, le Gouvernement du Burundi n'a cessé de dénoncer les agressions armées et autres provocations dont il est victime de la part de l'armée de Kagame. Les instances régionales sont chaque fois saisies et les observateurs comme ceux de la CIRGL se  rendent sur les lieux et les preuves irréfutables leurs sont présentés. Plusieurs plaintes restent pendantes devant ce CIRGL, l'East African Community, l'Union Africaine et même le Conseil de Sécurité des Nations Unies.

La dernière agression de l'armée de Kagame au Burundi date de la nuit du 16 au 17 novembre 2019 quand des unités régulières de l'armée de Kagame ont attaqué une position militaire des Forces de Défense Nationale du Burundi (FDNB) située dans la province de Cibitoke et à une dizaine de kilomètres de la frontière avec le Rwanda. Leur itinéraires d attaque et de repli ont été constatés par tous les observateurs et une plainte a de nouveau été déposée mais en vain. Curieusement RFI à travers sa représentante à Kigali n'a pas soufflé mot sur cette agression manifeste et flagrante.

Mais voici qu'en rapportant la mise en scène macabre de l'armée de Kagame la journaliste s'avise qu'elle doit rappeler ce que chaque pays accuse l'autre, Mais bien évidemment c'est le dictateur tutsi Kagame qui accuse le Burundi de servir de base arrière aux FDLR ( dites rebelles hutu). Décidément ces FDLR sont omniprésents et dans tous les pays de la région et du monde pourvu que le dictateur tutsi Kagame veuille faire taire tel ou tel pays. C'est à se demander combien ils sont pour occuper tous ces pays ? Tantôt ils sont au Nord et au Sud Kivu ( territoire dix fois plus grand que le Rwanda), tantôt ils sont en Ouganda, tantôt en Tanzanie, et maintenant c'est le Burundi qui les abritent…

Mais le plus révoltant et méprisable chez RFI et à travers Laure Broulard sa représentante dans les services de propagande du dictateur Kagame, c'est qu'elle n'ose même pas signaler que le Burundi à son tour accuse et avec preuves que Kagame accueille et entretien les mouvements terroristes qui ont échoué à renverser les institutions démocratiques en 2015 mais qui sont toujours opérationnels. Ils ont pour noms Red-Tabara, Forebu et autres et leurs chefs vivant à Kigali ont pour noms Gen Godefroid Niyombare, Alex Sinduhije ou encore Pacifique Nininahazwe. Ils ne s'en cachent pas et revendiquent les actes terroristes commis au Burundi. Mais RFI ne peut oser en parler et préfère multiplier les FDLR!

Une interrogation en guise de conclusion.

Mais parbleu, pourquoi Kagame et sa clique doivent recourir à ces mises en scène ridicules pour trouver un prétexte d'aller conquérir le Burundi démocratique et y installer une dictature tutsi à la rwandaise, puisque ils ont  l'aval des puissances impérialistes qui leur ont offert le Rwanda il y a plus d'un quart de siècle et que l'occasion est tout trouvée car le Burundi est en deuil et les nouvelles institutions issues des élections démocratiques du 20 mai sont encore entrain d'être mises en place ?

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"Hate Cannot Drive Out Hate. Only Love Can Do That", Dr. Martin Luther King.
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Posted by: Nzi Nink <nzinink@yahoo.com>


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Ugandan campaigners seek to decolonise Kampala's streets

Ugandan campaigners seek to decolonise Kampala's streets

A campaign to rename street names in Uganda's capital has gained traction as the Black Lives Matter protests and decolonisation movement that erupted after the US police killing of George Floyd sweep the globe.

Launched on June 9, the online petition urging the government to remove the names of British colonial figures from the streets, monuments and landmarks in Kampala has received more than 5,000 signatures.

Ugandan campaigners seek to decolonise Kampala's streets




Saturday 27 June 2020

Selon la vieille colonisatrice belge Colette Braeckman, Burundi: le Covid-19 décapite la classe dirigeante et plonge le pays dans l’angoisse

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Selon la vieille colonisatrice belge Colette Braeckman,

Burundi: le Covid-19 décapite la classe dirigeante et plonge le pays dans l'angoisse :

Achetez l'article :

https://plus.lesoir.be/306777/article/2020-06-12/burundi-le-covid-19-decapite-la-classe-dirigeante-et-plonge-le-pays-dans


Re: [africaforum] Selon la vieille colonisatrice belge Colette Braeckman, Burundi: le Covid-19 décapite la classe dirigeante et plonge le pays dans l’angoisse


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Selon la vieille colonisatrice belge Colette Braeckman,

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Selon la vieille colonisatrice belge Colette Braeckman, Burundi: le Covid-19 décapite la classe dirigeante et plonge le pays dans l’angoisse

Selon la vieille colonisatrice belge Colette Braeckman,

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Thursday 25 June 2020

Fw: [fondationbanyarwanda] A RWANDA GENOCIDE SURVIVOR REFLECTS ON THE GEORGE FLOYD PROTESTS.

15 Juin 2020 Publié par La Tribune Franco-Rwandaise A RWANDA GENOCIDE SURVIVOR REFLECTS ON THE GEORGE FLOYD PROTESTS.
 BY CLAUDE GATEBUKEJUNE 15,06.2020 

L'Amérique est dans un état de pandémonium, mais où mène-t-elle? Vers un avenir de plus grande démocratie, de compréhension et de respect mutuels, ou vers l'autoritarisme et la discrimination institutionnalisée?

 J'ai grandi au Rwanda et j'ai fui aux États-Unis après le génocide de 1994. J'habite maintenant au Tennessee mais je voyage partout dans le monde. Je suis inquiet non seulement à cause du militarisme et de la violence qui ont éclaté en réponse aux manifestations pacifiques contre le meurtre de George Floyd par la police, mais aussi parce que j'ai vu comment la répression s'installe dans un pays et comment les autocrates forcent une population à accepter la Poing de fer. 
J'avais 14 ans lorsque des gangs se faisant appeler Interahamwe, principalement d'origine hutue, ont commencé à massacrer des personnes, principalement des Tutsis, aux barrages routiers, dans les villes et les villages autour du Rwanda. Ce fut une horrible et terrifiante orgie de meurtres qui a laissé toute une vie de traumatismes et de cauchemars pour des millions de Rwandais, dont moi-même. Nous avons fui vers le nord depuis la capitale Kigali, bondée d'innombrables autres à l'arrière d'une camionnette. À un barrage routier, ma mère et moi avons été identifiés comme Tutsi, emmenés de force et forcés sous la menace d'une arme à feu de commencer à creuser nos propres tombes. Ce fut l'une des nombreuses expériences de mort imminente auxquelles j'ai survécu pendant le génocide au Rwanda. Quand je suis arrivé aux États-Unis, un grand nombre de personnes semblaient avoir entendu parler du génocide au Rwanda, mais une grande partie de ce qu'ils savaient était erroné. Par exemple, tous les Hutus n'étaient pas des tueurs. Loin de là. Nos vies ont été sauvées, encore et encore, par de courageux Hutus qui sont venus à notre secours, n'attendant rien en retour. Ils nous ont abrités chez eux, nous ont transportés en lieu sûr dans leurs véhicules et ont supplié et soudoyé nos ravisseurs pour qu'ils nous relâchent cette nuit fatidique au barrage routier. 
De nombreux Américains se trompent également sur l'héroïsme supposé du Front patriotique rwandais, la force rebelle en grande partie tutsie qui a combattu et finalement vaincu les Interahamwe, et a repris le pays après le génocide. L'histoire vraie n'est pas une simple parabole du bien contre le mal. Le FPR était dirigé par des réfugiés tutsis qui avaient été forcés de fuir le Rwanda au début des années 60 après que des Hutus, qui avaient subi des générations de discrimination, se soient élevés contre eux. La plupart des combattants du FPR avaient grandi en Ouganda et aspiraient à rentrer chez eux, mais les dirigeants rwandais successifs ont refusé de les laisser entrer. Enfin, à la fin des années 1980, la communauté internationale a commencé à faire pression sur le chef du Rwanda, Juvenal Habyarimana, pour lui permettre de rentrer, mais en ensuite, il était trop tard. Le FPR, armé, entraîné et approvisionné par l'Ouganda, était déterminé à prendre le Rwanda par la force. 
En octobre 1990, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés avait mené une enquête auprès des réfugiés tutsis afin de déterminer combien souhaitaient rentrer au Rwanda, mais le FPR a anticipé ces préparatifs en envahissant le Rwanda et en installant des bases dans les montagnes du nord. Peu de comptes rendus du génocide le mentionnent, mais ils ont commencé à commettre des massacres vicieux et non provoqués contre des villageois non armés, principalement des Hutus, presque immédiatement. Je le sais parce que des milliers de personnes ont fui la région pour la capitale Kigali, et quelques-unes sont restées dans une propriété que nous possédions, juste en face de notre maison. Les histoires qu'ils racontaient étaient effrayantes: les rebelles du FPR envahissaient une zone, convoquaient tout le monde à une réunion, puis les encerclaient et lançaient des grenades à main et tiraient sur la foule. Ils descendaient sur des enfants alignés pour chercher de l'eau dans des forages, et une fois ils ont fait une descente dans un hôpital, tuant tous les patients. Nos locataires ont vu des membres de leur famille enterrés vivants dans des fosses. Pendant trois ans et demi, à mesure que le FPR progressait, de nouvelles vagues de réfugiés arrivaient à Kigali avec des histoires toujours plus horribles. Puis, en février 1993, mon parrain bien-aimé faisait partie des milliers de personnes fuyant une série de massacres particulièrement brutaux. Lui et sa famille sont restés avec nous à Kigali pendant des mois. Le FPR a tué tant de gens dans sa région, nous a-t-il dit, que les routes étaient obstruées de corps, ce qui rend presque impossible le passage des véhicules. Bien que peu soulignées, des atrocités similaires ont été signalées dans l'étude phare d'Alison des Forges, Human Rights Watch, Leave None to Tell the Story. 
La tension entre les Hutus et les Tutsis existait depuis des générations, mais l'invasion du FPR en octobre 1990 a fait grimper les hostilités au plus haut. Pendant les trois ans et demi suivants, le FPR massacrerait des gens le long de leur chemin, rendant les zones où ils occupaient des villes fantômes. Ensuite, l'armée gouvernementale riposterait et les forces de sécurité arrêteraient et tortureraient des collaborateurs civils présumés du FPR. Au début de 1992, les Interahamwe et d'autres gangs politiques ont commencé à se former, apparemment pour protéger les politiciens, mais ils ont fini par commettre des actes de chaos sans motif, généralement contre les Tutsis. Chaque vague de violence et de contre-violence augmenterait en amplitude, comme un raz de marée se précipitant vers le rivage, entraîné par la rage chauvine hutue et les attaques du FPR qui semblaient calculées pour provoquer cette rage. 
Pendant toute cette période, le FPR a été fourni par l'Ouganda, qui à son tour a reçu une aide étrangère généreuse des États-Unis et d'autres pays occidentaux. . Mais ce n'est pas comme si Washington ne savait pas ce qui se passait. En janvier 1994, un rapport confidentiel de la CIA prédit que si les tensions ne diminuaient pas, des centaines de milliers de Rwandais pourraient mourir dans une explosion de conflits ethniques. Cela est documenté dans la déclaration d'Alison Des Forges soumise à l'audience devant la sous-commission des relations internationales et des droits de l'homme de la commission des relations internationales, Chambre des représentants, 105e congrès, deuxième session, 5 mai 1999, p 52. D'ici avril , le génocide était presque inévitable. 
Quand je suis arrivé aux États-Unis, j'ai été surpris de trouver des tensions ethniques ici aussi. Ma famille s'est installée à North Nashville, un pauvre quartier afro-américain délabré entouré de projets de logement. Parce que j'avais besoin d'apprendre l'anglais, j'ai été envoyée dans une école publique spéciale à Greenhills, l'une des parties les plus riches de Nashville. Je me suis souvent demandé pourquoi il n'y avait pas de patrouilles de police là-bas, comme il y en avait dans notre quartier, mais ce n'est que lorsque j'ai commencé à conduire que j'ai connu la fin la plus brutale. Je ne me souviens pas combien de fois j'ai été arrêté et fouillé sans raison, non seulement au Tennessee, mais aussi en Arizona, Kentucky et Illinois. 
Pendant un long week-end, j'ai été arrêté et fouillé trois fois en quatre jours. À deux reprises, lorsque j'ai été arrêté pour une véritable infraction à la circulation - une fois pour excès de vitesse et une autre pour ne pas avoir allumé mes feux - la police s'est comportée comme si elle débarquait un criminel violent. J'ai été sorti de la voiture avec des fusils pointés sur ma tête et entouré de chiens renifleurs de la police. À New York, j'ai été arrêté et fouillé alors que je descendais du métro. J'ai des amis sortis de leur voiture et battus à coups de matraque; l'un a été emprisonné parce que sa plaque d'immatriculation s'est envolée et j'ai dû le renflouer.
 Je suppose que c'est étrange que même si j'avais survécu au génocide au Rwanda, je n'ai pas vraiment pris à cœur la dimension ethnique de ce qui se passait jusqu'en 1999, quand j'ai lu à propos d'Amadou Diallo, l'immigré guinéen de 23 ans qui a été abattu 41 fois par la police de New York alors qu'il tendait la main pour sortir son portefeuille. Lorsque les officiers ont été acquittés, j'ai publié des blogs enragés sur l'affaire sur BlackPlanet, une ancienne plateforme de médias sociaux. D'autres, je crois qu'ils étaient blancs, m'ont accusé de «répandre la haine» pour avoir publié des photos de ces officiers, mais après cela, j'ai su ce qui se passait. 
Des années plus tard, lorsque George Zimmerman a été acquitté pour avoir tué Trayvon Martin, j'ai juré de ne jamais manquer un rassemblement où que je sois lorsqu'une telle injustice s'est produite. Je suis allé à Ferguson après que les policiers qui ont tué Michael Brown n'ont même pas été inculpés. J'ai aidé à lancer le chapitre de Nashville de Black Lives Matter et j'ai participé à plusieurs campagnes de justice raciale et protestations contre la violence policière à Nashville et dans d'autres villes. À mon grand étonnement, notre mouvement pacifique a rencontré un contre-mouvement de néonazis, qui promeuvent activement le séparatisme et la violence et nous accusent sans fondement de faire de même. Maintenant, ces tensions bouillonnent et je suis inquiet mais déterminé à voir le changement pour le mieux. Alors que le monde regardait le génocide du Rwanda se dérouler il y a 26 ans, les dirigeants occidentaux ont désespérément cherché une solution pour faire cesser le massacre. Finalement, ils ont approuvé la prise de contrôle du pays par le chef du FPR, Paul Kagame. Dans le même temps, ils ont renforcé leur soutien au mécène brutal de Kagame, Yoweri Museveni de l'Ouganda. Les deux hommes restent au pouvoir aujourd'hui, gouvernant comme des dictateurs. Au Rwanda, les opposants politiques à Kagame sont emprisonnés depuis des années, simplement pour avoir exprimé leurs opinions; en Ouganda, ils sont régulièrement torturés. Dans les deux pays, les critiques du régime moins connus ont une mystérieuse façon de se faire tuer, disparaître ou «se suicider» comme ce fut le cas récent du célèbre chanteur gospel rwandais Kizito Mihigo. 

Les informateurs du gouvernement postés dans les communautés des deux pays veillent à ce que quiconque est trop bruyant à critiquer le régime soit menacé et réduit au silence. Ce système de contrôle terrifiant est bien plus efficace pour faire taire la dissidence que tout système de surveillance électronique que la National Security Agency des États-Unis pourrait imaginer. C'est drôle que lorsque moi, ou d'autres critiques externes du régime rwandais, dénonçons son comportement criminel dans des blogs et des discours, les agents et les partisans du régime nous accusent de «répandre la haine» - tout comme les trolls qui ont répondu à mes messages sur le Diallo meurtre par la police à New York. Washington a toujours préféré l'apparence de stabilité - à n'importe quel prix - à la liberté. C'est pourquoi le soulèvement en réponse au meurtre de George Floyd et de toutes les autres victimes de la brutalité policière américaine me touche au cœur. J'espère que les manifestations entraîneront enfin des changements systémiques dans la police américaine et démantèleront le racisme structurel dans ce pays. Mais j'espère aussi que la lutte s'étendra toujours plus vers l'extérieur, pour embrasser celle des peuples africains qui, malgré le passage du colonialisme et la fin de la guerre froide, restent sous le joug du militarisme occidental, qui, au pays et à l'étranger, prétend faire respecter la cause de la liberté, tout en insultant l'idée même de celle-ci. 
Nous sommes tous différents. Il n'y a pas d'identité noire universelle, mais selon les mots de Malcolm X, qui a beaucoup voyagé en Afrique et rêvé que les peuples de couleur partout uniraient un jour leurs forces contre l'oppression raciale, «nous avons un ennemi commun». 

Kji Claude Gatebuke, un survivant rwandais du génocide, est directeur exécutif du Réseau d'action des Grands Lacs africains (AGLAN) @ shinani1

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Envoyé par : Michel Niyibizi <niyimike@yahoo.fr>


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Fw: [ibukabose_rengerabose] When governments kill people: Repression, policing, and … peace? - YouTube


 

For live streaming tomorrow june 25th @7pm EST, here is the link:


When governments kill people: Repression, policing, and … peace? - YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=6J-lKH7Pc8E


When governments kill people: Repression, policing, and … peace? - YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=6J-lKH7Pc8E


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"Hate Cannot Drive Out Hate. Only Love Can Do That", Dr. Martin Luther King.
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Envoyé par : Nzi Nink <nzinink@yahoo.com>


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Tuesday 23 June 2020

Tuesday 16 June 2020

Re: Mort du Président Nkurunziza : Pourquoi les Burundais devraient regretter et avoir honte ?

Quand les Burundais vont dire au  revoir  pour la dernière fois au Président Nkurunziza, ils devraient sentir la honte dans le cœur  car ils se sont comportés comme des enfants  en s'opposant d'une manière sanglante  contre le troisième mandat de Nkurunziza.

En somme,  les Burundais ne sont pas sérieux du tout.

Nkurunziza avait fait comme les autres dirigeants des pays limitrophes et d'autres pays africains. Cela aurait dû être compris par ces adversaires.  Ces Burundais ont vécu sous le règne des Tutsi pendent plusieurs années. On ne comprend pas comment ils ont attendu Nkurunziza pour revendiquer leurs droits politiques.

Ils réalisent maintenant que 5 ans de 3eme mandat ce n'est beaucoup et qu'il n'était  pas nécessaire de s'exiler en masse pour cela ou de tenter un coup.  Chaque chose a une fin. Il faut simplement la patience.

Ces Burundais se trouvent maintenant dans la misère au Rwanda sur l'invitation de Kagame. Ils ne font rien. Ils attendent d'aller en Europe et aux  Etats-Unis.

Ils ont abandonnés leurs  champs. Le médias des colons Belges et Français qui ont incité  les violences  à cette occasion s'en moquent. Ces Colons Belges et Français sont riches. Kagame et ces colonisateurs se moquent de vous.

Le Rwanda est très petit  et surpeuplé, même si Kagame ne le voit pas et n'y croit pas. Ce pays  ne peut pas leur offrir  des champs pour  cultiver  comme en Uganda car même les Rwandais n'en ont pas.

Mes amis Burundais, vous malheureux et honteux !



On Saturday, 13 June 2020, 21:59:10 BST, Alfred Nganzo <alfrednganzo@yahoo.com> wrote:


Mort du Président Nkurunziza : Pourquoi les Burundais devraient regretter et avoir honte ?

C'est ridicule et dommage  que les  Burundais se sont  bagarrés, entretués et   400.000 d'entre eux se sont exilés à cause d'un troisième mandat seulement. Alors qu' ailleurs en Afrique, particulièrement dans les pays limitrophes du Burundi ce problème ne se pose pas.  Les Burundais devraient avoir honte. Les  Burundais ne peuvent pas  clamer être les plus démocratiques de  toute l'Afrique.

Bien évidement  cette situation avait été causé par Le Rwanda qui invitait les Burundais à s'exiler au Rwanda. Puis, les media des colonisateurs français ont aggravé la situation comme ils l'avaient fait pendant la guerre au Rwanda en soutenant les aventures  et avancées  militaires de   Kagame, ce  qui a conduit  les  Rwandais  pourchassés par Kagamé de se défendre. Quand est-ce ces media reconnaitront qu'ils ont contribué aux malheurs des Rwandais et des Burundais ?

Avec la mort du Président Nkurunziza, ces émeutes et massacres causés par le troisième mandat  de Nkurunziza n'étaient pas nécessaires. Le Président Nkurunziza aurait pu faire comme Kagame qui  a  organisé une collection des  lettres des paysans  lui demandant de changer la constitution   pour se représenter aux élections présidentielles seul et indéfiniment. Peut-être on peut dire que Kagame a était plus intelligent que Nkurunziza en  manipulant les Rwandais et la communauté internationale.

Le « Guide suprême » n'est plus ! – IWACU




 

 


Rwanda : Ingabire dénonce à nouveau des intimidations

Monday 15 June 2020

A RWANDA GENOCIDE SURVIVOR REFLECTS ON THE GEORGE FLOYD PROTESTS

A RWANDA GENOCIDE SURVIVOR REFLECTS ON THE GEORGE FLOYD PROTESTS

BY CLAUDE GATEBUKEJUNE 15,2020
Rally in Grand Army Plaza after the death of George Floyd by Rhododendrites

America is in a state of pandemonium, but where is it leading?  To a future of greater democracy, mutual understanding and respect, or to authoritarianism and institutionalized discrimination?

I grew up in Rwanda and fled to the US after the 1994 genocide. I now live in Tennessee but travel all over the world.  I'm worried not only because of the militarism and violence that erupted in response to peaceful demonstrations against the police killing of George Floyd, but also because I've seen how repression settles over a country, and how autocrats force a population to accept the iron fist.

I was 14 when gangs calling themselves Interahamwe, mainly of Hutu ethnicity, began massacring people, mainly ethnic Tutsis, at road blocks, in cities and in villages around Rwanda.  It was a horrible, terrifying orgy of killing that has left a lifetime of trauma and nightmares for millions of Rwandans including myself. We fled north from the capital Kigali crammed with countless others on the back of a pickup truck.  At one roadblock my mother and I were identified as Tutsi, dragged away and forced at gunpoint to begin digging our own graves. This was one of the many near death experiences I survived during the genocide in Rwanda.

When I came to the US, a large number of people seemed to have heard about the Rwanda genocide, but much of what they knew was mistaken.  For example, not all Hutus were killers.  Far from it.  Our lives were saved, again and again, by brave Hutus who came to our rescue, expecting nothing in return.  They sheltered us in their homes, ferried us to safety in their vehicles and pleaded with and bribed our captors to release us on that fateful night at the roadblock.

Many Americans are also mistaken about the supposed heroism of the Rwandan Patriotic Front, the largely Tutsi rebel force that battled and eventually defeated the Interahamwe, and took over the country after the genocide.  The true story is not a simple parable of good vs evil.  The RPF was led by Tutsi refugees who had been forced to flee Rwanda in the early 1960s after Hutus, who had suffered generations of discrimination rose up against them.  Most RPF fighters had grown up in Uganda, and longed to return home, but successive Rwandan leaders refused to let them in.  Finally, in the late 1980s, the international community began pressuring Rwanda's then leader Juvenal Habyarimana to allow them to return, but by then, it was too late.  The RPF, armed, trained and supplied by Uganda, was determined to take over Rwanda by force.

By October 1990, the UN Refugee Agency had conducted a survey of Tutsi refugees, to determine how many wanted to return to Rwanda, but the RPF pre-empted these preparations by invading Rwanda and setting up bases in the northern mountains. Few accounts of the genocide mention this, but they began committing vicious, unprovoked massacres against unarmed villagers, mostly Hutus, almost at once.  I know this because thousands of people fled the area for the capital Kigali, and a few of them stayed in a property we owned, right across the street from our house.  The stories they told were chilling—RPF rebels would take over an area, call everyone to a meeting and then encircle them and throw hand grenades and shoot into the crowd.  They'd descend on children lined up for water at boreholes, and once raided a hospital, killing all the patients.  Our lodgers witnessed family members being buried alive in pits.  For three and a half years, as the RPF advanced, new waves of refugees would arrive in Kigali with ever more gruesome stories.  Then, in February 1993, my beloved godfather was among the thousands of people fleeing a particularly brutal round of massacres.  He and his family stayed with us in Kigali for months.  The RPF had killed so many people in his area, he told us, that the roads were clogged with bodies, making it nearly impossible for vehicles to pass.  Although little emphasized, similar atrocities were reported in Alison des Forges landmark Human Rights Watch study, Leave None to Tell the Story.

Hutu/Tutsi tension had existed for generations, but the RPF's October 1990 invasion escalated hostilities to fever pitch.   For the next three and a half years, the RPF would massacre people along their path rendering the areas they occupied ghost towns.  Then the government army would fight back and the security forces would arrest and torture suspected civilian RPF collaborators.  In early 1992, the Interahamwe and other political gangs began to form, ostensibly to protect politicians, but they ended up committing acts of wanton mayhem, usually against Tutsis.  Each wave of violence and counter-violence would increase in amplitude, like a tidal wave rushing to shore, driven by Hutu chauvinist rage and RPF assaults that seemed calculated to provoke that rage.

Throughout this period, the RPF was supplied by Uganda, which in turn received generous foreign aid from the US and other Western nations. But it's not as though Washington didn't know what was going on.  In January 1994, a confidential CIA report predicted that if tensions weren't somehow reduced, hundreds of thousands of Rwandans could die in an explosion of ethnic strife. This is documented in the Statement of Alison Des Forges submitted to the Hearing before the Subcommittee on International Relations and Human Rights of the Committee on International Relations, House of Representatives, 105th Congress, Second Session, May 5, 1999, p 52. By April, genocide was all but inevitable.

When I got to the US, I was surprised to find ethnic tensions here too. My family settled in North Nashville, a poor rundown African-American neighborhood surrounded by housing projects. Because I needed to learn English, I was sent to a special public school in Greenhills, one of wealthiest parts of Nashville.  I often wondered why there were no police patrols there, as there were around our neighborhood, but it was only when I began driving that experienced the sharp end of this.  I can't recall how many times I've been pulled over and searched for no reason at all, not only in Tennessee, but also in Arizona, Kentucky and Illinois.  Over one long weekend, I was pulled over and searched three times in four days.  On the two occasions when I was stopped for an actual traffic violation—once for speeding and once for not having my lights on--the police behaved as though they were landing a violent criminal.  I was yanked out of the car with guns pointed at my head, and surrounded by police sniffer dogs.   In New York, I was stopped and frisked as I got off the subway.  I've had friends pulled out of their cars and beaten with batons; one was jailed because his license plate flew off, and I had to bail him out. 

I guess it's odd that even though I'd survived the Rwanda genocide, I didn't really take to heart the ethnic dimension of what was going on until 1999, when I read about Amadou Diallo, the 23 year old Guinean immigrant who was shot 41 times by New York police as he reached to pull out his wallet.  When the officers were acquitted, I posted enraged blogs about the case on BlackPlanet, an old Social Media platform. Others, I believe they were white, accused me of "spreading hate" for posting pictures of those officers, but after that, I knew what was happening. 

Years later, when George Zimmerman was acquitted for killing Trayvon Martin, I vowed never to miss a rally wherever I was when such an injustice occurred. I went to Ferguson after the police who killed Michael Brown weren't even charged. I helped start the Nashville chapter of Black Lives Matter and have taken part in multiple racial justice campaigns and protests against police brutality in Nashville and other cities. To my amazement, our peaceful movement was met with a counter movement of neo-Nazis, who actively promote separatism and violence and baselessly, accuse us of doing the same.

Now these tensions are boiling over, and I'm worried but determined to see change for the better.   As the world watched the Rwanda genocide unfold 26 years ago, Western leaders searched desperately for a solution to make the killing stop.  Ultimately, they endorsed the takeover of the country by the RPF's leader, Paul Kagame.  At the same time, they bolstered their support for Kagame's brutal patron, Yoweri Museveni of Uganda.  Both men remain in power today, governing like dictators.  In Rwanda, Kagame's political opponents have been imprisoned for years, simply for expressing their views; in Uganda, they are routinely tortured. In both countries, less well-known regime critics have a mysterious way of being killeddisappearing or "committing suicide" as was the recent case of famous Rwandan gospel singer Kizito Mihigo. Government informants posted in communities in both countries ensure that anyone who's too vocal in criticizing the regime is threatened and silenced. This terrifying system of control is far more effective in silencing dissent than any electronic surveillance system the US National Security Agency could possibly devise.  It's funny that when I, or other external critics of the Rwandan regime call out its criminal behavior in blogs and speeches, agents and supporters of the regime accuse us of "spreading hate"—just like the trolls who responded to my posts about the Diallo killing by the police in NYC.




Washington has always preferred the appearance of stability –at virtually any cost—over freedom.  This is why the uprising in response to the killing of George Floyd and all the other victims of American police brutality move me to the core.  My hope is that the protests will finally bring about systemic changes in American policing and dismantle structural racism in this country.  But I also hope the struggle will expand ever outward, to embrace that of African peoples who, despite the passing of colonialism and the end of the Cold War, remain under the yoke of Western militarism, which, at home and abroad, pretends to uphold the cause of liberty, while insulting the very idea of it.   

We are all different.  There is no universal black identity, but in the words of Malcolm X, who traveled widely in Africa and dreamed that peoples of color everywhere would one day join forces against racial oppression, "we have a common enemy."

 

Claude Gatebuke, a Rwandan genocide survivor, is executive director of the African Great Lakes Action Network (AGLAN) @shinani1


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