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Tuesday, 14 January 2014

[RwandaLibre] Re: Kagame ordonne à la fonction publique d'assassiner les opposants politiques.

 

"Mais ce que les réactions des netters révèlent, c'est la faiblesse politique si ce n'est l'incurie de ceux qui se présentent comme les opposants. Nombreux et divers qu'ils sont, on aurait pu s'attendre à ce que le focus ne soit pas mis uniquement sur le fait que c'est "Kagame qui avoue l'assassinat de Patrick Karegeya". C'est en soit un fait mineur. Répéter cela comme des sourds n'apporte ni analyse ni instruction politique", A. Kamaliza.

@Kamaliza:
Je pense que vous ignorez le communique ci-dessous de la plateforme FDU-RNC-AMAHORO.
Ledit communique va meme jusqu'a appeler la communaute internationale n'invoquer la clause du conseil de securite "Responsabilite de Proteger" ( dans ce cas precis, proteger les Rwandais qui sont menaces par le regime de Kagame):

"In view of the above, we call upon:                                                                                                                                                 3) The international community to invoke "RESPONSIBILITY TO PROTECT", the new international security and human rights norm to address the international community's responsibility to prevent and stop genocide, war crimes, ethnic cleansing and crimes against humanity".

Voici le lien de ce communique qui est aussi sur ces fora depuis hier.

RWANDA: PRESIDENT PAUL KAGAME CONFIRMS HIS REGIME'S ROLE IN THE ASSASSINATION OF COLONEL PATRICK KAREGEYA AND DECLARES WAR ON RWANDANS


On Jan 14, 2014, at 4:29, Kamaliza Adèle <adelekamaliza@yahoo.com> wrote:

 

Byilingiro,

Dans un autre message j'ai clairement écrit que j'attendais que "les religions"  (c-à-d) leurs représentants s'expriment sur le discours du président ordonnant aux fonctionnaires et à l'assistance d'assassiner (partout) les opposants politiques. C'est le minimum.  Attendons voir.

Mais ce que les réactions des netters révèlent, c'est la faiblesse politique si ce n'est l'incurie de ceux qui se présentent comme les opposants. Nombreux et divers qu'ils sont, on aurait pu s'attendre à ce que le focus ne soit pas mis uniquement sur le fait que c'est "Kagame qui avoue l'assassinat de Patrick Karegeya". C'est en soit un fait mineur. Répéter cela comme des sourds n'apporte ni analyse ni instruction politique.

Par contre ce qu'il dit, et surtout l'injonction qu'il fait à l'assistance pour qu'elle participe activement et sans complexe ni conscience aux assassinats constitue j'enjeu politique majeur. Sous couvert de prière ou pas, donner publiquement l'ordre d'assassiner les opposants politiques, sans même le prétexte d'une situation de conflit ou de troubles et de lutte armée est un fait rare. Peu de dirigeants ont eu cette outrecuidance. Voilà en quoi la dictature rwandaise est singulière.

Aujourd'hui ce n'est plus Kagame qu'il faut culpabiliser. Il est déjà coupable, immonde et ignoble. Il faut plutôt parler à tous ceux qui se soumettent à lui. Réécoutez ce qu'il dit (dans la même vidéo) sur le dialogue politique et vous y retrouverez point par point ce qu'un dénommé Patrick Ndengera a écrit il y a quelques jours. - Imaginons que les opposants se soient saisi de la question dans le but de faire prendre conscience à chaque fonctionnaire, entrepreneur ou colporteur de la bonne parole, que suite au discours du président, les Rwandais non-inféodés au régime verront en chacun d'eux un assassin en puissance. - Est-ce qu'un individu comme Patrick Ndengera pourrait obéir à l'ordre qui a été donné le 12 janvier 2014 ? Là est la question sur laquelle l'opposition est incapable de penser. - Imaginons que tous les fonctionnaires envoyés en mission à l'étranger aient cela en tête. C'est-à-dire que ceux qu'ils rencontrent ou qui les reçoivent les perçoivent comme de possibles assassins. Cela engendrerait chez eux un début de prise de conscience politique.

Je saluerai le prochain communiqué politique de l'opposition dont l'objectif sera de s'adresser aux fonctionnaires et autres affidés du régime pour leur dire que s'ils ne se dissocient pas de Kagame, ils seront accueillis partout comme des commandos d'assassins.
- Ceci n'est qu'un rêve quand on sait que chacun à son "ami" comme Patrick Karegeya pouvait en avoir.

Drôle de peuple !

A. Kamaliza


Le Lundi 13 janvier 2014 20h49, "byilin@yahoo.com" <byilin@yahoo.com> a écrit :
 
Au fait, A.Kamaliza,
Paul Kagame donne le meme message chaquefois qu'on lui pose la question de savoir s'il a assassine son predecesseur, Juvenal Habyarimana!
Ce qui m'indigne le plus, c'est qu'il donne cette mission de tuer alors que:
1. Il est a la Messe, devant des eveques/Pasteurs.....et il est applaudi!
2. Dieu Lui-meme dit qu'Il ne desire pas qu'un pecheur meure,mais qu'il se repente et sauve sa vie!
3.La peine de mort etant abolie au Rwanda, ce message  n'est que anticonstitutionnel!
4.Kabarebe dit qu' est chien qui devient refugie, ne croit-il pas que certains chiens apprenent mieux aboyer en exile? 
5.Paul Kagame n'a finalement pas compris le message donne par son Premier qu'il a tant felicite pourtant. Le PM aurait ecrit que "quiconque" attaque le Rwanda en subira des consequences. Ce que Kagame n'a pas compris du message de son Premier Ministre est que celui-ci parlait du Rwanda de ses ancetres et de ses enfants. Or, qui est le premier a en avoir subi des consequences? Pas Patrick Karegeya, mais Fred Rwigema et ses compagnons tombes comme en parle Kabarebe. Le message du Premier Ministre de Paul Kagame n'epargne pas Patrick Karegeya, certes, mais pas Kagame et Kabarebe non plus, car les deux ont aussi attaque le Rwanda et sont compris dans "quiconque". 
Pauvre Mushikiwabo! Sa diplomatie ne trouvant plus d'acheteurs, mieux vaudrait qu'elle jette l'eponge comme disait l'autre.
Ndi Semahoro 



On Monday, January 13, 2014 11:39 AM, Kamaliza Adèle <adelekamaliza@yahoo.com> wrote:
 
N.B. Les propos du président étant comme d'habitude décousus, il est préférable que chacun aille lui-même l'écouter et le voir vers la min 20.

C'est dans cette vidéo http://www.youtube.com/watch?v=RsTER1fTXnY que je découvre avec l'image et le son qui glacent le sang, ce que le président Kagame a réellement dit au public réuni autour de lui le 12 janvier 2014.

Alors que ceux qui se disent ses opposant ont plutôt sauté sur le fait qu'il reconnaît à mi-mot que c'est bien son régime qui a fait assassiner le colonel Patrick Karegeya, la partie où le président invite les fonctionnaires à assassiner les opposants au régime, où qu'ils se trouvent et qui qu'ils soient, est presque passée sous silence.

Or, si un président peut ordonner qu'untel soit assassiné dans l'intérêt de l'état, c'est sans doute une des premières qu'un chef d'état, en assemblée publique, moque les fonctionnaires qui disent ne pas avoir trempé dans un assassinat, pour mieux les inviter à s'y adonner à cœur joie.

Si demain il y a un opposant politique rwandais qui se retrouve mort après "avoir été échanger les nouvelles" avec "un ami" ou un émissaire venu du pays, qu'on ne vienne pas dire que c'est à cause de Kagame. Lui il a annoncé la couleur. C'est flippant !!!

A. Kamaliza







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