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Sunday, 6 April 2014

Re: [AFRICAFORUM] Re: *DHR* Le complot qui fit basculer le Rwanda

 


Je crois, personnellement, qu'il y a pire chez cette dame, la spécialiste CBraeckman: TOUS SES EX-INFORMATEURS, LES FRANCOPHILES DU FPR-INKOTANYI, ONT DÉJÀ QUITTÉ PKAGAME QU'ILS DÉNONCENT DÉSORMAIS. Y compris dans la descente de l'avion présidentiel en plein ciel de Kigali.

Ce jour là encore, je me souviens, c'était en marge du premier anniversaire du génocide rwandais. Jean-Pierre Mugabe et CBraeckman ne se quittaient presque pas à Montréal. C'est là que J.-P. Mugabe se présenta à la journaliste du Point, Madeleine Poulin, comme étant Hutu. Cela fut vite corrigé par l'assistance, bien sûr! Aujourd'hui, J.-P. Mugabe ne cesse de rappeler qu'en tant qu'officier du renseignement, il avait appris que c'est le FPR, sous les ordres de PKagame en personne, qui avait tiré sur l'avion. Le défunt Ruzibiza l'a dit en précisant le nom du tireur dont l'arme avait touché l'avion, Jack Nziza (cité dans le décès de PKaregeya). Le défunt PKaregeya l'a dit aussi. Et beaucoup d'autres plus importants encore qu'eux au sein du FPR… Mais, madame la spécialiste de l'Afrique s'accroche à la version que ces gens lui avaient donnée.

Blanche menteuse, il en existe!


Mastaki

On Friday, April 4, 2014 3:07:26 PM, Samuel Desire <sam4des@yahoo.com> wrote:


C. Braeckman ecrit ceci:

"Alors que le juge d'instruction Jean-Louis Bruguière, mandaté par les familles et se dispensant de toute enquête sur le terrain, émit neuf mandats d'arrêt à l'encontre de dirigeants du FPR, les accusant d'être les auteurs de l'attentat, son successeur le juge Marc Trevidic, pulvérisa cette hypothèse par un constat tout simple, très matériel : il démontra à l'aide d'expertises sur le son et de relevés de terrain, que le tir était parti de l'enceinte du camp de la garde présidentielle, une imprenable forteresse du Hutu power…Selon toute vraisemblance, c'est bien par le siens que le président Habyarimana a été tué."

Comme je l'ai dit la dernière fois sur ce forum, voici ce qui démontrer encore l'incompétence des Juges Français notamment Marc TrevidicC. Braeckman tire la conclusion finale  a partir des déclarations des juges incompétents qui sont allés au Rwanda pour faire des enquêtes balistiques alors qu'en réalité ils étaient la bas pour  s'étaler au soleil. Apres ca ils ont recopié le rapport britannique payé et commandité par Kagame et ils ont  fait des  déclarations basées sur ce rapport.
 
Pour  C. Braeckman , les enquêtes sont terminées.  La vérité est connue. Qu'est-ce-qu'on attend alors pour  confirmer les responsabilités de l'attentat. C. Braeckman devrait plutôt poser cette  question  a ces fameux juges au lieu de continuer a semer partout les mensonges comme elle l'a fait depuis bientôt 20 ans. Lorsque  l'incompétent   Marc Trevidic a repris le dossier il  a fait croire eu monde entier que les conclusions  de Jean-Louis Bruguière étaient biaisées et fausses et qu'iil allait finalemt trouver toute la vérité, rien que la verite. Mais  Marc Trevidic  continue toujours les enquêtes, ce qui confirme  ce que C. Braeckman écrit ici n'a aucun sens.
 
 



From: "agnesmurebwayire@yahoo.fr" <agnesmurebwayire@yahoo.fr>
To: Democracy_Human_Rights@yahoogroupes.fr
Sent: Friday, 4 April 2014, 9:45
Subject: *DHR* Le complot qui fit basculer le Rwanda

 


C. Braeckman - lesoir.be

Lorsque, le 6 avril 1994 à 20 heures 30, deux missiles, tirés à très basse altitude, atteignirent l'avion du président Habyarimana qui était en phase d'atterrissage et le transformèrent en une boule de feu, l'histoire du Rwanda bascula. Mais les évènements qui suivirent, loin d'être spontanés, avaient le caractère inéluctable d'une tragédie grecque : alors que les militaires belges qui se trouvaient à l'aéroport étaient empêchés de s'approcher de l'épave de l'avion, qui brûlait au bord même de la piscine au centre du jardin présidentiel, des barrières se mettaient en place aux principaux carrefours. Des miliciens Interhahamwe, inspectant les cartes d'identité, éliminaient d'office tous ceux que le document officiel désignait comme des Tutsis. Méthodiquement, des tueurs se chargeaient d'assassiner tous les hommes politiques qui auraient pu incarner une relève légale, le président du Parlement, le président du Conseil constitutionnel et surtout Agathe Uwilingyimana, une Hutue de Butare issue de l'opposition : alors qu'elle se préparait à se rendre à la radio pour tenter de calmer les esprits, des miliciens enragés s'emparèrent d'elle, la traînèrent hors de sa maison, la violèrent et abandonnèrent son corps dans une demeure voisine. 

Auparavant, les dix membres du peloton mortier, des paracommandos de Flawinne dirigés par le lieutenant Thierry Lotin, avaient veillé en vain sur la résidence du Premier Ministre : lorsque les tueurs se présentèrent, les casques bleus ne purent même pas pénétrer dans les jardins de celle qu'ils devaient protéger. Quelques minutes plus tard, lorsque des militaires de la garde présidentielle leur demandèrent de les suivre dans une jeep après avoir remis leurs armes, leur supérieur direct, le colonel Dewez, appliquant à la lettre le mandat des Nations unies, leur recommanda d'abord d'essayer de parlementer puis de faire ce que bon leur semblait. Epuisés par une nuit de veille, dépourvus de directives et de repères, les commandos, des militaires expérimentés, n'eurent d'autre choix que rendre les armes. Ils furent emmenés vers le camp Kigali, à quelques centaines de mètres de là, où des vétérans, des mutilés de guerre, des soldats encore sous le choc de la mort du chef de l'Etat, les attendaient munis de coutelas, de machettes, de bâtons. Les Belges ayant été désignés par la Radio télévision des Mille collines comme les auteurs de l'attentat, ils furent mis à mort, un à un. Leur supplice, entamé vers 8 heures du matin, ne prit fin que vers 14 heures 30, lorsqu'une grenade lancée par le toit déchiqueta Gilbert Dupont, le dernier des commandos qui tentait de résister, dos au mur, s'abritant derrière les corps de ses camarades.


Durant toutes ces heures d'agonie, aucune opération de sauvetage ne fut tentée. Le général canadien Roméo Dallaire, commandant en chef de la mission onusienne, qui passa devant le camp Kigali en route vers le Ministère de la Défense à quelques dizaines de mètres de là, identifia les uniformes de ses hommes jetés au sol, mais il refusa de s'arrêter et d'engager une opération de secours.


Lorsque les tueurs mesurèrent l'impuissance de la Mission des Nations unies pour le Rwanda, plus rien ne les arrêta : la ville se couvrit de barrages, les Tutsis furent dénoncés et recherchés de maison en maison et, alors que les quelques rares journalistes présents parlaient encore de « chaos », on vit les bennes de la voirie municipale entrer en action et ramasser systématiquement les cadavres pour les empiler dans un fossé devant l'hôpital. Dénonçant l'assassinat du chef de l'Etat, accusant les Belges d'être les complices du Front patriotique rwandais et les protecteurs des Tutsis, la radio des Mille Collines moulinait la haine et galvanisait les porteurs de machettes…
Bien plus tard, la propagande, la réécriture de l'histoire devaient parler de colère « spontanée », d'un mélange d'hystérie et de peur qui mena les citoyens, guidés par les miliciens extrémistes, à massacrer leurs compatriotes jusqu'à entraîner, en cent jours, la mort de près d'un million de Tutsis et de Hutus de l'opposition.

Cependant, pour qui se trouvait à Kigali à cette époque, la mort d'Habyarimana ne représentait pas une surprise. Depuis des semaines, la rumeur de son assassinat probable courait dans la ville : les proches du président lui reprochaient d'avoir perdu le contrôle de la situation, d'avoir fini par céder aux pressions internationales qui exigeaient l'application des accords de paix signés à Arusha en août 1993, de consentir à faire entrer le FPR dans le gouvernement et surtout dans l'armée où, à l'avenir, les postes de commandement devraient être partagés pour moitié entre ex rebelles et ex gouvernementaux.

Lorsque son avion fut abattu, le président, en compagnie de son collègue burundais Ntaryiramira, rentrait de Tanzanie où il s'était engagé, dès son retour à Kigali, à prononcer un discours que les durs du régime considéraient comme une reddition. Les durs ? Ils étaient nombreux autour du vieux chef : ses beaux frères, qui faisaient bloc autour de son épouse Agathe, considérée comme le véritable chef de la famille, les officiers supérieurs que l'arrivée prochaine du FPR allait pousser vers la retraite définitive, avec parmi eux le colonel Bagosora, les chefs politiques des ailes « hutu power » (extrémiste hutu) qui s'étaient constituées au sein de chaque parti et avaient chacun recruté leurs miliciens, les Interhahamwe ou les Impunganzumbi (ceux qui combattent ensemble). 

Depuis la signature des accords d'Arusha, invoquant la liberté de la presse, les extrémistes s'étaient dotés d'une radio privée, la RTLM, qui distillait la haine à l'encontre des Tutsis et la méfiance à l'égard des Belges. Au fil des mois, un million de machettes avaient été distribuées, les achats d'armes (à l'Egypte, grâce à des crédits français) avaient fait exploser le budget de la Défense, les listes des suspects, des politiciens à abattre en premier lieu avaient été dressées.

La disparition du président répondait à un double objectif : ouvrir le pouvoir à une équipe plus radicale, dirigée par le colonel Bagosora et qui allait être incarnée officiellement par le « gouvernement intérimaire » et aussi créer l'alchimie –ce mélange de haine, de peur, d'obéissance aux ordres, de convoitises matérielles- qui allait permettre d'associer toute la population hutu à l'entreprise d'extermination des Tutsis.

Durant vingt ans, la polémique sur les auteurs du tir fatal contre l'avion présidentiel a défrayé la chronique. A l'époque, tous les témoins qui se trouvaient près de la colline de Kanombe, d'où furent tirés des missiles, s'accordaient pour attribuer l'attentat à des extrémistes hutus, désireux d'éliminer un président devenu trop faible. Nombreux étaient ceux qui assuraient que des « Blancs » tireurs d'élite ou spécialistes en communications, se trouvaient dans la petite équipe basée dans l'enceinte même du camp présidentiel, où seuls les Français pouvaient se mouvoir à l'aise. Alors que le juge d'instruction Jean-Louis Bruguière, mandaté par les familles et se dispensant de toute enquête sur le terrain, émit neuf mandats d'arrêt à l'encontre de dirigeants du FPR, les accusant d'être les auteurs de l'attentat, son successeur le juge Marc Trevidic, pulvérisa cette hypothèse par un constat tout simple, très matériel : il démontra à l'aide d'expertises sur le son et de relevés de terrain, que le tir était parti de l'enceinte du camp de la garde présidentielle, une imprenable forteresse du Hutu power…Selon toute vraisemblance, c'est bien par le siens que le président Habyarimana a été tué.






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