5,4 milliards d'euros pour le développement de l'Afrique
Le Monde.fr | | Par Alain Faujas
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Grâce aux 7,3 milliards de dollars (5,4 milliards d'euros) que la Banque africaine de développement (BAD) est parvenue à mobiliser aux termes de négociations conclues, vendredi 27 septembre, à Paris, 20 millions d'Africains devraient être raccordés au cours des trois prochaines années à des services énergétiques fiables et à la portée de leur faible pouvoir d'achat, 19 millions bénéficieront de meilleurs transports publics, 7,5 millions profiteront d'une alimentation en eau potable et d'un assainissement, 3 millions se verront offrir une formation professionnelle et technique et 7 millions recevront les moyens d'améliorer leur productivité agricole.
VINGT-SEPT DONATEURSTous les trois ans, la BAD demandent à tous les bailleurs possibles de reconstituer son fonds dédié aux pays les plus démunis afin de pouvoir consentir à ceux-ci des dons et des prêts à des taux extrêmement avantageux et pour des durées très longues.
Vingt-sept pays, en tête desquels se trouvent les Européens, ont répondu favorablement à son appel, dont quatre africains : l'Angola et la Libye ont rejoint l'Egypte et l'Afrique du Sud. Donald Kaberuka, le président de la Banque, a salué cet effort méritoire "sur fond de choix budgétaires difficiles", qui permet à la Banque de mener à bien son programme "qui s'articule autour des infrastructures, de l'intégration économique, du développement du secteur privé, en veillant particulièrement à accélérer l'égalité entre les hommes et les femmes et à relever les défis de la fragilité de l'Afrique".
Sur les 7,3 milliards de dollars promis pour la période 2014-2016 (en légère augmentation par rapport à la période 2011-2013) , un milliard sera en effet consacré aux pays dits "fragiles", sortant de conflits armés comme le Mali ou la Guinée. La création de mécanismes de garantie de crédit pour le secteur privé devrait rassurer les investisseurs potentiels et les inciter à miser sur l'Afrique.
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