JOHANNESBOURG, 9 décembre 2013 (IRIN) - En théorie, protéger les bébés de l'infection à VIH est devenu relativement simple. Le processus consiste à prescrire des médicaments à la femme avant l'accouchement, puis au bébé après la naissance. Ce n'est pourtant pas le cas au Lesotho, où l'insuffisance de structures de santé et de transport signifie que les personnes séropositives vivant dans les régions montagneuses reculées sont souvent les dernières à recevoir des soins et des traitements. Cette insuffisance se traduit également par un manque de médecins et d'infirmières, et par le fait que près d'un quart de la population vit avec le VIH.
Si le Botswana a réussi à réduire les taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant jusqu'à 3 pour cent, le taux du Lesotho atteint encore un niveau inacceptable de 23 pour cent.
Maintenir les mères en vie est aussi un défi dans le royaume des montagnes, qui enregistre l'un des taux de mortalité maternelle les plus élevés au monde. Lorsqu'il est arrivé au Lesotho il y a huit ans, le Dr Apollinaire Tiam, directeur national de la fondation Elizabeth Glaser pour la lutte contre le sida pédiatrique(EGPAF) a trouvé que le nombre effarant de décès maternels était « tout simplement insupportable ». Plus de la moitié des 620 décès pour 100 000 naissances vivantes, soit environ le double de la moyenne mondiale, sont dus à des complications liées au VIH.
Si le Botswana a réussi à réduire les taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant jusqu'à 3 pour cent, le taux du Lesotho atteint encore un niveau inacceptable de 23 pour cent.
Maintenir les mères en vie est aussi un défi dans le royaume des montagnes, qui enregistre l'un des taux de mortalité maternelle les plus élevés au monde. Lorsqu'il est arrivé au Lesotho il y a huit ans, le Dr Apollinaire Tiam, directeur national de la fondation Elizabeth Glaser pour la lutte contre le sida pédiatrique(EGPAF) a trouvé que le nombre effarant de décès maternels était « tout simplement insupportable ». Plus de la moitié des 620 décès pour 100 000 naissances vivantes, soit environ le double de la moyenne mondiale, sont dus à des complications liées au VIH.
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