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Wednesday, 26 February 2014

[AFRICAFORUM] Tr : [hinterland1] Tr : L'OCCUPATION RWANDAISE EN MARCHE

 


----- Mail transféré -----
De : Mpania Jean <drjeanmpania@yahoo.fr>
À : Hinterland <hinterland1@yahoogroupes.fr>
Envoyé le : Mercredi 26 février 2014 17h13
Objet : [hinterland1] Tr : L'OCCUPATION RWANDAISE EN MARCHE

 


Le Mercredi 26 février 2014 9h56, congokdp <congokdp@gmail.com> a écrit :
L'OCCUPATION RWANDAISE EN MARCHE : Voici comment les institutions et tout le système de sécurité de la RDC sont sous contrôle du Rwanda et les officiels congolais infiltrés par des «hirondelles» rwandaises!
Description: L'OCCUPATION RWANDAISE EN MARCHE : Voici comment les institutions et tout le système de sécurité de la RDC sont sous contrôle du Rwanda et les officiels congolais infiltrés par des «hirondelles» rwandaises!
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L'OCCUPATION RWANDAISE EN MARCHE : 
Voici comment les institutions et tout le système de sécurité de la RDC sont sous contrôle du Rwanda et les officiels congolais infiltrés par des «hirondelles» rwandaises!
Le processus d'occupation de la RDC par le lobby tutsi rwandais passe par le contrôle des institutions du pays, de son système de sécurité autrement dit, son armée, sa police et ses services de sécurité et de renseignement civils et militaires. L'imposteur rwandais Hyppolite Kanambe alias "Joseph Kabila", étant la tête du cheval de Troie introduit à Kinshasa, poursuit sans relâche le travail d'infiltration et de noyautage de nos institutions à tous les niveaux. Ce travail d'infiltration a pratiquement atteint son point culminant qui prélude du déclenchement  imminent de l'opération proprement dite de balkanisation de la RDC. L'œil du Patriote qui suit de très près ce processus présente ici le tableau qui illustre de la gravité de cette perte de souveraineté pour les Congolais. Notre objectif est d'éveiller la conscience de ceux des compatriotes qui dorment encore dans l'insouciance et l'indifférence.
En plus du sommet des institutions occupé déjà par l'imposteur lui-même, la tête du Sénat congolais est tenue par un autre tutsi rwandais, Léon Kengo wa Dondo, qui aurait décliné, selon les dernières nouvelles à vérifier, l'offre de prendre la tête du fameux «gouvernement de cohésion nationale» car, selon les prévisions de ses mentors occidentaux et des experts du lobby hégémonique tutsi, il est fort probable que Hyppolite Kanambe soit déboulonné par les forces «révolutionnaires» avant 2016, et probablement au courant de cette année 2014. Il faudrait donc qu'un autre tutsi soit aux aguets pour s'accaparer du pouvoir au cas où. Or, la position actuelle du président du Sénat lui offre plus de chance de succéder à celui qui est aujourd'hui au sommet des institutions en cas de vacance. Car, pour les hégémonistes tutsis, il n'est pas question de laisser aux Congolais l'opportunité de reprendre la direction de la RDC. Mais selon d'autres sources proches de lui, l'appât du pouvoir et de l'argent l'emporterait chez Kengo qui pencherait personnellement pour prendre immédiatement la tête du gouvernement. Il serait actuellement en Europe pour négocier justement son choix avec ses mentors belges et européens, car un autre différent l'oppose à Kanambe qui tiendrait à lui imposer Azarias Ruberwa comme ministre de la défense. La concurrence et la guerre de positionnement entre tutsis bat son plein! Kanambe se méfie donc des ambitions de Kengo.  
Même si un collabo congolais bien soumis a été placé symboliquement à la tête du Parlement congolais, l'effectivité du pouvoir est entre les mains d'Hyppolite Kanambe seul. Et c'est lui qui fait et défait les présidents de cette chambre basse du Parlement congolais d'une part, et qui dicte des directives que les parlementaires de la majorité comme de l'opposition exécutent à coup de billets verts que distribue sa sœur jumelle, Janette Kanambe, qui est devenue le centre de gravité des activités de corruption au sein de cette institution.
Il en est de même de l'armée congolaise. La présence symbolique du général Etumba à la tête des FARDC est une simple parodie pour la consommation de l'opinion nationale et internationale. Aujourd'hui, en plus de la Police nationale, c'est le général tutsi rwandais Bisengimana qui coiffe le chef EMG congolais et lui donne des directives de la hiérarchie. Et pour mieux le phagocyter, Hyppolite Kanambe a affecté autour de Didier Etumba quatre colonels tutsis de l'entourage direct du président Kagame, et qui ont pour mission de veiller à l'exécution fidèle des ordres spéciaux venant d'en haut et de surveiller les faits et gestes du chef EMG jusqu'au contrôle de toutes ses communications. Ces quatre "anges gardiens" auraient donc pour cela droit d'accès à toutes ses boîtes e-mail. Il apparait tout à fait logique que dans ces conditions-là, les services de renseignement militaires soient donc aussi automatiquement sous le puissant regard du généralissime Bisengimana.
Quant aux services de l'A.N.R., Hyppolite Kanambe ne fait plus confiance aux katangais qu'il prétendait considérer hier encore comme étant ses "frères" d'origine. Chassez le naturel, dit-on, il revient au galop. Ainsi, depuis un certain temps, le «raïs» oblige l'AG Kalev à remettre toutes les copies de ses rapports à Bizima Karahamueto qui occupe aujourd'hui le troisième rang dans la hiérarchie des services spéciaux auprès de Paul Kagame. C'est tout dire ! Bizima Karaharamueto vit aujourd'hui entre Kigali, Johannesburg et Kinshasa en mission commandée sous l'égide du président rwandais. Selon les indiscrétions, il était prévu que lors de la nomination de Bisengimana à la tête de la Police, Hyppolite Kanambe procède aussi à la nomination de Bizima Karahamueto à la tête de l'ANR. C'est Azarias Ruberwa et Déo Rugwiza, le PDG de l'OFIDA,  qui l'en ont dissuadé, estimant que la nomination des deux tutsis à la fois dans deux postes-clés de la sécurité allait réveiller l'attention des Congolais et provoquer une vive réaction d'hostilité. L'exécution du projet a été alors remise après la sortie du «gouvernement de cohésion nationale» annoncé depuis octobre 2013 et dont la formation serait enfin imminente, dès lors que l'amnistie des rwandais du M23 est signée pour leur permettre d'infiltrer les institutions de la RDC.
Pour faciliter les mouvements d'immigration et d'intégration massive des rwandais, la Direction Générale des Migrations (DGM) est aussi dans le collimateur du lobby rwandais. L'actuel Directeur de la DGM pour la ville de Kinshasa, Albert Semena, tutsi rwandais, est pressenti comme le numéro deux pour surveiller et chapeauter le DG congolais François Beya, comme l'est Etumba par Bisengimana. Le grade importe peu dans cette stratégie tutsie, seule l'autorité dont sont investis les pions tutsis rwandais compte!  
 Nous présentons ci-dessous un organigramme qui illustre cette horrible emprise du lobby tutsi rwandais sur les institutions de notre pays. A chacun des Congolais d'en tirer les leçons qui s'imposent: 
Description: Diagramme-organisationel-apareco-dircab-FINAL-IMAGE-3
Les officiels congolais noyautés par des «hirondelles» rwandaises
L'efficacité des services de renseignements rwandais est reconnue dans le monde de renseignement particulièrement à cause du réseau puissant des femmes tutsies redoutées pour leur capacité d'infiltration des objectifs les plus fermés et cela, en usant de leur charme pour la séduction des personnes ciblées. Le Zaïre de Mobutu en avait fait les frais. Mais aujourd'hui, la classe politique congolaise ne semble toujours pas avoir tiré des leçons de cette triste épopée. Bien au contraire, les collabos congolais semblent se livrer à cette pratique comme à un sport, pour s'attirer les faveurs du «raïs», oubliant qu'ils ouvrent par là les portes à l'ennemi pour contrôler de l'intérieur tout le système du pouvoir. Par contre, conscient de l'efficacité de ses méthodes dans sa lutte pour l'extension de son territoire, le Rwanda vient de créer un institut spécial pour la formation des «hirondelles», ces agents féminins destinés à pénétrer les objectifs ennemis en recourant entre autres à leur charme féminin. Les officiels congolais sont évidemment leurs premiers objectifs à contrôler ou à …éliminer. C'est selon!   
La liste des officiels congolais infiltrés par des hirondelles rwandaises est longue. Très longue! Mais nous ne voulons pas faire du voyeurisme ni exposer la vie privée des gens pour le plaisir. Loin s'en faut! Il s'agit ici de la sécurité publique de la RDC et de sa souveraineté. Nous ne pouvons donc pas ne pas dénoncer le mal et le danger qui guette toute une nation à cause de l'inconscience ou de l'incurie de ses dirigeants. Nous relevons donc ci-dessous quelques cas seulement pour illustrer le danger. Car, selon notre enquête, plus de 70% de cadres politiques et militaires congolais sont concernés. Ainsi, nous nous limitons à signaler, à titre illustratif, quelques cas symptomatiques que voici :
1. Dr Agnès Bunagaho, ministre rwandaise de la santé, copine de Matata Ponyo,Premier ministre ;
2. Alice Uwinera, maitresse de Lambert Mende Omalanga, Porte-parole du gouvernement ;
3. Angéline Mugaza, maitresse de Muyej, ministre de l'intérieur ;
4. Marie-Rose Mugwarinyama, maitresse de Raymond Tshibanda, ministre des affaires étrangères ;
5. Carine Mutaga, maitresse de Didier Etumba, chef d'état-major général des FARDC
6. Aliane Rwagamirhe, 2e personnalité des services de renseignements
rwandais, maitresse du 
Général Amisi Tango Fort.
 
Enfin à tout ceci , il faut ajouter l'opération de noyautage de l'opposition congolaise qui se traduit entre autres par  la frénésie actuelle d'un autre pion essentiel du processus  d'occupation et de balkanisation de La RDC. Celui là même qui clamait haut et fort hier encore son "amour" pour son frère rwandais Hyppolite Kanambe alias "Joseph Kabila".  Vital Kamerhe,  puisque c'est de lui dont il s'agit , (ses racines rwandaises ne sont plus à démontrer http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1629-rappel-les-origines-rwandaises-de-vital-kamerhe.html ,)  est en phase de conquête de l'opposition afin de mieux noyauter celle-ci et pourquoi pas de viser plus loin ensuite. Que les congolais ne se laissent pas duper par la comédie à laquelle Kanambe et lui se livrent . Chacun de ces deux comparses  connait les limites fixés par leur mentor Paul Kagame. La résistance congolaise  représente la seule véritable menace contre l'occupation de la RDC . Et comme chacun peut le constater les résistants (à ne pas confondre avec les "opposants")  n'ont pas la possibilité de se mouvoir ou de s'exprimer librement dans le pays. 
 
A chaque congolais de tirer désormais les conséquences de ce qui se trame contre notre patrie au vu et au su de tous. La peur ne sauvera pas le Congo ,  si les congolais n'y prennent garde ils n'auront bientôt plus que  leurs yeux  pour pleurer ! 
 
Paris, le 25 Février 2014
 
Candide OKEKE
 
L'OEIL DU PATRIOTE
 
 
 
Lettre de Human Rights watch au Président Kabila lui demandant de poursuivre le M23
 
 Bonjour tout le monde
Voici, reçue de M Mulisi, la lettre de Human Rights Watch adressée au Président Kabila pour lui demander de poursuivre les dirigeants du M23 (et non de les intégrer dans les institutions congolaises).
SJCC
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«Aimez notre noble, notre chère patrie
De toutes les forces de votre âme;
Aimez-la d'un amour ardent, exclusif, chauvin
Et si jamais quelque sage à la tête bien équilibrée
Vient vous reprocher ce qu'il peut y avoir d'excessif dans ces sentiments,
Répondez-lui qu'on ne discute pas les mérites d'une mère
Surtout lorsqu'elle a perdu ses enfants».
Paul BERT
 
 
Revelations de Bosco Ntangada à la CPI


Chers Patriotes,
Chers amis de la RDCongo,

Salutations les plus amicales !

Autour du 14 février dernier, un sujet accaparant, sous la plume combien perspicace de notre aimable compatriote Kimp, nous avons été abreuvé d'un sujet troublant : « CNDP-M23 : embêtante révélation de Bosco Ntaganda à la CPI » où nous voyions, désabusé, BNtaganda s'en sortir sans égratignure pour, essentiellement, le simple fait de se déclarer Rwandais plutôt que Congolais, avec comme langue principale le kinyaRwanda, inconnue comme tel en RDCongo. 


Un débat s'en est suivi avec des interventions les unes aussi bonnes que les autres. Un seul regret toutefois : quelques écarts de langage devenus, malheureusement, courants chez nombreux dès qu'il s'agit de l'honorable VKamerhe ou, pire, du Président de la République… Pourrions-nous, s'il vous plaît, une fois pour toute cesser de croire que ceux et celles qui nous déçoivent sont nécessairement des étrangers ? Puis, « être étranger » (européen, angolais, tanzanien, Tutsi, Hutu…), est-ce vraiment le problème ? Le frère Guy De Boeck ne nous sert-il pas abondamment et quotidiennement bien, au moment où un autre frère né au centre du pays, LMende, nous noie dans une propagande des années staliniennes !? Non, jugeons les gens par ce qu'ils font et non par leurs apparences… 


Mais, si je vous reviens en ce jour, je dois avouer que c'est à la suite d'un point soulevé par le frère Dilondi avec, à l'appui, une discussion du New York Times sur « Judge at War Crimes Tribunal Faults Acquittals of Serb and Croat Commanders » par Marlise Simons (14 juin 2013). Cet article, en effet, révèle une fuite d'information au Tribunal ad hoc des Nations Unies sur l'ex-Yougoslavie qui relate un conflit entre des juges de ce Tribunal international. Le conflit a comme point d'achoppement, « the degree of responsibility that senior military leaders should bear for war crimes committed by their subordinates », c'est-à-dire le drgré de responsabilité duquel un officier supérieur peut être, personnellement, tenu responsable pour des crimes commis par leurs subalternes. 


Il est vrai que des juges, essentiellement européens, se sont questionnés sur le comportement expéditif d'un de leurs collègues américains. Ils se demandaient s'il n'exerçait pas une pression, « probablement politique », indue visant à faire libérer des autorités militaires et policières serbes et croates… À cette grave accusation, le juge mis en vedette, un juge ordinaire parmi les autres, aurait répondu que s'il y avait une pression politique réelle visant à libérer tel ou tel autre individu, elle serait exercée par le juge-président de ladite Cour international, lui aussi américain. Car, seul le président aurait pu établir des politiques de modification de la procédure pouvant avoir l'impact désiré ; pas un juge simple.

Sans être de la partie, je perçois deux situations dans le cas. 

En premier, dire que nous avons affaire à un Tribunal international ad hoc des Nations Unies (sur l'ex-Yougoslavie). Ce genre de Tribunal constitue le prolongement des sortes de tribunaux internationaux qui sont nés pour juger les vaincus : Nuremberg, Tokyo, TPIR (Rwanda), Cambodge, Sierra Leone, ex-Yougoslavie. Ces sortes de tribunaux, toujours temporaires dans le temps, ont toujours des objectifs précis à atteindre. Ces objectifs sont choisis par le (ou les) vainqueurs. Bien souvent, la justice finit par y être sacrifiée.

Nous pouvons comprendre, ainsi, combien les juges sont tiraillés par des agendas plus ou moins politiques mais aussi, et surtout, par « qui paie la facture » ? ». Les juges viennent des deux grands systèmes de droit, soit le Droit civil et la Common Law. Beaucoup de fois, on semble voir le droit civil s'imposer sur les règles de fond (d'où la force d'enquête du Procureur), tandis que la Common Law semble dominer les règles et principes de fond (l'imprescriptibilité, faire en sorte que la poursuite et la défense soient à « bras égaux », l'équité, la place de la victime, etc.)… Juste à voir tout ceci, on doit se dire que les juristes (avocats, juges, chercheurs en droit) qui participent à ces assises doivent être d'un niveau éthique très élevé pour travailler à rendre justice dans toutes ces conditions sans s'en prendre les uns contre les autres. Il se peut que le conflit relevé par The New York Time soit loin des
pressions politiques et qu'il résulte plutôt de toutes ces autres contingences. 

En second, dire que la CPI est un tribunal indépendant des Nations Unies. Il est permanent et non ad hoc. Il est appelé à durer dans le temps, à faire ses preuves par essai et erreur, mais surtout à se perfectionner et s'imposer au dessus de la mêlée politique et financière. Dans un climat de pareille assurance, le Droit civil et la Common Law se marieront et feront un dans une justice à la recherche de la Justice. Et cela ne prendra pas trop longtemps avant que la CPI rejoigne, non seulement sur le plan spatial, mais aussi dans le sérieux et la réputation sa consœur, la Cour internationale de justice (CIJ), qui siège dans la même ville, La Haye.

De retour sur le fond, BNtaganda et son acquittement possible sous le prétexte qu'il est fils d'un pays non signataire de la convention internationale créant la CPI, mais aussi, comme l'a rapporté le frère Dilondi qu' « il y a à craindre (redouter) une tendance de voir des pressions sur les juges de la CPI de protéger le pouvoir international ''militaire'' surtout d'un haut grade militaire comme Bosco Ntaganda qui est un client de ce pouvoir international ''militaire'' servant le pouvoir international économique. En contraste JP Bemba paie surtout parce qu'il n'a pas servi le pouvoir international militaire ni économique dans son intervention en RCA (son mouvement a créé beaucoup de pertes financières aux puissances internationales et est devenu une force négative aux Groupes d'Intérêts Economiques GIE) ». 

Ce paragraphe est chargé en contenu. Je procède par élimination pour passer vite à travers. La question relative à JPBemba n'est pas dans l'article du NYT, c'est une extrapolation du frère, je crois. Le cas de JPBemba est pathétique. On dirait que, orgueilleux dans ses titres, il n'aurait pas saisi le conseil de sa défense qui, je pense, doit lui avoir conseillé d'abaisser son niveau de responsabilité dans le MLC (particulièrement le commandement militaire) pour s'en sortir. Ou, aussi, que sa défense, encline au Droit civil, n'a pas pu s'ajuster au droit international qui combine les deux grands systèmes de droits… Il y a également le fait qu'il n'ait jamais montré de la compassion ni du remord envers les victimes. Il semble se démener comme un lion dans une cage. Au final, il faut dire que JPBemba est là non pas pour ce qu'on lui reproche d'avoir fait, mais pour ce qu'il avait promis de faire et qu'il n'avait pas fait : « juger les responsables, parmi ses hommes, des crimes commis en RCA ». Ceci explique en minimisant les apports réels ou imaginés du « pouvoir international militaire vs pouvoir international économique ». 
L'autre élément, déjà, expliqué est le fait que le frère Dilondi confond la CPI, un tribunal permanent des Nations Unies et le Tribunal criminel ad hoc des Nations Unies sur l'ex-Yougoslavie. Toutefois, cette différenciation n'ôte vraiment pas le fond sur la question de jugement des militaires en situation de guerre.

Ce cas est effectivement très délicat. Il a, par ailleurs, un fondement qui l'explique mieux. Et c'est le suivant : Les Conventions successives de Genève (et leurs protocoles) sur la Guerre ne sont pas là pour mettre fin à la guerre même. Elles essaient d'encadrer les comportements des forces sur les champs de bataille. Voilà leurs faiblesses majeurs, mais aussi la principale contradiction entre les ONGs de droits de l'Homme d'un côté et, de l'autre, les cours et tribunaux et les experts militaires et  les hommes politiques. Autrement, l'homme politique, le militaire, les cours et tribunaux ne sont pas là pour mettre fin à la guerre mais pour « juger » les comportements donnés (une liste limitative) pendant une guerre. Parenthèse, c'est là où nos ONGs nationaux deviennent dangereuses car ils mettent l'agresseur et l'agressé au même rang dans leurs évaluations de la situation. Ceci donne des munitions aux politiques puissants qui recherchent, dépendamment de leurs intérêts, la partie coupable à sanctionner.

Malgré ce côté subjectif, quand on arrive au « cadre strictement militaire », il devient souvent difficile d'établir les actes qui quittent visiblement le cadre militaire. Nous parlons ici d'une armée professionnelle avec des officiers formés dans des bonnes académies militaires. Nous ne parlons pas de milices. Ainsi, même dans les cas de Nuremberg et autres, il a toujours été plus facile de condamner les chefs de milices (les SS nazi, par exemple) que les chefs militaires. Aussi, dans une armée moderne, le militaire est formé en droits de l'homme. Il a le droit de refuser un ordre qui va contre ce qu'il perçoit être une violation d'une convention de Genève. Sue le champ de bataille, le soldat devient ainsi responsable de ses actes qui violent lesdites conventions ; pas son commandant nécessairement. Alors, il devient difficile de passer du militaire sur le terrain à un officier supérieur qui commande, souvent de loin. Même dans les juridictions qui ont paru des plus biaisées, le cas du TPIR, Arusha n'a pas condamné un seul individu du groupe appelé « Military I », celui-là qu'on a même appelé le « cerveau du génocide rwandais » de crime de guerre, crime contre l'humanité ni de crime de génocide. Un seul membre du groupe qui en composait quatre, je crois, le colonel Bagosora est sentencé pour des « faits qu'il aurait du savoir ! ». Aussi, dans le cas soulevé par le NYT, on voit la libération des uns et des autres du côté opposé ; des Serbes et des Croates. Si la manipulation qui ressort de la crainte du frère Dilondi était réelle, les Serbes ne s'en seraient pas sortis car ils étaient du côté que combattaient les É.-U.

Enfin, pour finir avec BNtaganda, quelques pronostics peuvent être permis, avec tout le risque de se tromper bien sûr. 

Le fait d'être rwandais ne le sauve en rien… Il n'y a pas sur terre, quelqu'un qui peut se sauver de la juridiction de la CPI pour la simple magie que son pays n'est pas signataire du Statut de Rome. Par contre, tout pays qui a un système administratif et judiciaire crédibles peut juger ses citoyens sans crainte de les voir rappelé, de nouveau, à la CPI. Car, la CPI étant une consécration internationale des Droits administratifs interne aux États, elle n'est compétente que là où un État ne peut garantir une justice indépendante et équitable à ses citoyens… Ainsi, le Soudan qui n'est pas signataire a vu son président accusé de crimes graves par la CPI, contrairement par exemple à un soldat britannique qui serait responsable de crimes comparables en Irak, car sa cour martiale fait confiance.

BNtaganda est un milicien ; il n'a jamais été formé dans une académie militaire. Il est personnellement reconnu avoir participé dans la commission des crimes qu'on lui reproche…
BNtaganda n'a pas coopéré en temps opportun. Si non il aurait du être à La Haye à la même époque avec TLubanga. En plus, après qu'il ait été exfiltré par le Rwanda pour le Nord-Kivu, il n'a pas mis fin à ses crimes : le cas de Kiwandja et autres. Donc, il y a eu récidive, un fait aggravant, en effet.

Si nous prenons le cas TLubanga comme référence, BNtaganda risque une sentence aussi lourde que celle de CTaylor ; ceci grâce à une bonne défense de son équipe. Avec un bon comportement en détention, il pourrait se voir reconnaître le double (en temps) qu'il aura passé à La Haye avant la condamnation et le système de gestion de la sentence pourrait lui créditer le tiers du temps pour bonne conduite en détention. Il ne pourra pas faire moins de trente ans de prison.

Ce n'était qu'un pronostic.

Merci beaucoup pour votre temps !


Mastaki Bayange  25fev2014



Judge at War Crimes Tribunal Faults Acquittals of Serb and Croat Commanders
By MARLISE SIMONS, New York Times
Published: June 14, 2013 

http://www.nytimes.com/2013/06/15/world/europe/judge-at-war-crimes-tribunal-faults-acquittals-of-serb-and-croat-commanders.html?_r=0

PARIS — A judge at the United Nations war crimes tribunal in The Hague has exposed a deep rift at the highest levels of the court in a blistering letter suggesting that the court's president, an American, pressured other judges into approving the recent acquittals of top Serb and Croat commanders. 

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.The letter from the judge, Frederik Harhoff of Denmark, raised serious questions about the credibility of the court, which was created in 1993 to address the atrocities committed in the wars in the former Yugoslavia. 

Even before Judge Harhoff's letter was made public Thursday, in the Danish newspaper Berlingske, the recent acquittals had provoked a storm of complaints from international lawyers, human rights groups and other judges at the court, who claimed in private that the rulings had abruptly rewritten legal standards that had been applied in earlier cases. 

Experts say they see a shift in the court toward protecting the interests of the military. "A decade ago, there was a very strong humanitarian message coming out of the tribunal, very concerned with the protection of civilians," said William Schabas, who teaches law at Middlesex University in London. "It was not concerned with the prerogatives of the military and the police. This message has now been weakened, there is less protection for civilians and human rights." 

Other lawyers agreed that the tribunal, which has pioneered new laws, is sending a new message to other armies: they do not need to be as frightened of international justice as they might have been four or five years ago. 

But until now, no judge at the tribunal had openly attributed the apparent change to the court's current president, Theodor Meron, 83, a longtime legal scholar and judge. 

Judge Harhoff's letter, dated June 6, was e-mailed to 56 lawyers, friends and associates; the newspaper did not say how it obtained a copy. 

In his letter, Judge Harhoff, 64, who has been on the tribunal since 2007, said that in two cases Judge Meron, a United States citizen who was formerly an Israeli diplomat, applied "tenacious pressure" on his fellow judges in such a way that it "makes you think he
was determined to achieve an acquittal." 

"Have any American or Israeli officials ever exerted pressure on the American presiding judge (the presiding judge for the court that is) to ensure a change of direction?" Judge Harhoff asked. "We will probably never know." 

A spokesman at the court declined to comment on the letter. Other judges and lawyers were willing to speak, provided that their names were not used. 

By their accounts, a mini-rebellion has been brewing against Judge Meron, prompting some of the 18 judges of the International Criminal Tribunal for the Former Yugoslavia to group around an alternative
candidate for the election for tribunal president this fall. 

"I'd say about half the judges are feeling very uncomfortable and prefer to turn to a different candidate," said a senior court official. The official said he did not believe that American officials had pressured Judge Meron to rule a certain way in any case, "But I believe he wants to cooperate with his government," the official said. "He's putting on a lot of pressure and imposing internal deadlines that do not exist." 

The legal dispute that is the focus of Judge Harhoff's letter and that has led to sharp language in dissents is ….

In earlier cases before the tribunal, a number of military or police officers and politicians were convicted of massacres and other war crimes committed by followers or subordinates on the principle that they had been members of a "joint criminal enterprise." 

In contrast, three Serbian leaders and two Croatian generals who played crucial roles during the war were acquitted because judges argued that they had not specifically ordered or approved war crimes committed by subordinates. 

Judge Meron has led a push for raising the bar for conviction in such cases, prosecutors say, to the point where a conviction has become nearly impossible. Critics say he misjudged the roles played by the high-level accused and has set legal precedents that will protect military commanders in the future. 

The United Nations Security Council created the tribunal, a costly endeavor, and has been pressing it for years to speed up work and wind down, with the United States and Russia at the forefront of those efforts. 

By early this year, 68 suspects had been sentenced and 18 acquitted. But some of the highest-ranking wartime leaders have been judged at a time when the tribunal is short-staffed and under pressure to close down. 

Several senior court officials, while declining to discuss individual cases, said judges had been perturbed
by pressures from Judge Meron to deliver judgments before they were ready. 

After the only session to deliberate the acquittal that Judge Meron had drafted in the case of the two Croatian generals, one official said, the judge abruptly declined a request by two dissenting judges for further debate. 

In his letter, Judge Harhoff also said Judge Michele Picard of France was recently given only four days to write her dissent against the majority decision to acquit two Serbian police chiefs, Jovica Stanisic and Franko Simatovic. 

"She was very taken aback by the acquittal and deeply upset about the fast way it had to be handled," said an official close to the case. 

Judge Harhoff's letter seems likely to add a bruise to the tribunal's reputation. 

"The latest judgments here have brought before me a deep professional and moral dilemma not previously faced," he wrote in conclusion. "The worst is the suspicion that some of my colleagues have been behind a shortsighted political pressure that completely changes the premises of my work in my service to wisdom and the law." 

This article has been revised to reflect the following correction:
Correction: June 17, 2013
An earlier version of this article misspelled the given name of one of the Serbian police chiefs recently acquitted at the United Nations war tribunal in The Hague.
He is Franko Simatovic, not Frank.



(…)



Le mardi 11 février 2014 16h23, Jean Kadima-Schipa <
jzpalmares@gmail.com> a écrit : 
CNDP-M23 : embêtante révélation de Bosco Ntaganda à la CPI

Le lundi 10 février 2014, la Chambre Préliminaire de la Cour Pénale Internationale (CPI) a organisé l'audience de confirmation des charges retenues par l'accusation contre Bosco Ntaganda, ex-général des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo)  et chef du  CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Ce qui a le plus fait mal aux Congolaises et Congolais de souche, c'est la déclaration solennelle du responsable du panel de ses avocats selon laquelle son client est un citoyen rwandais.

C'était l'argument-massue brandi avant l'examen du fond de l'affaire, en vue de détruire l'allégation de la Procureure de la CPI selon laquelle l'ex-homme fort de l'armée de l'UPC (Union des Patriotes Congolais) en Ituri, entre 2002 et 2003, était au cœur des conflits interethniques meurtriers entre Hema et Lendu. S'il est en effet démontré que le prévenu n'est pas un sujet congolais et partant n'appartient à aucune tribu ou ethnie congolaise, en principe les préventions de tueries, viols, vols, pillages, recrutements d'enfants-soldats enregistrées à l'époque en Province Orientale devraient être abandonnées.

La ligne de défense choisie par les avocats de Bosco Ntaganda constitue une véritable douche
froide et une interpellation pour les autorités civiles et militaires congolaises qui l'avaient protégé pendant six ans, de 2006 à 2012, alors qu'il était sous le coup de deux mandats d'arrêts de la CPI, sous prétexte qu'il était l'élément catalyseur du retour d'une paix durable au Nord-Kivu. Certains décideurs politiques, en réponse aux propos présentant l'intéressé comme un infiltré rwandais au sein des FARDC, avaient soutenu qu'un officier supérieur aussi gradé qu'un général ne pouvait être qu'un citoyen congolais.

Mais avant que son avocat n'enfonce le clou, Bosco Ntaganda avait déjà annoncé les couleurs, lors de l'audience de son identification en avril 2013, en affirmant haut et fort qu'il était Rwandais et qu'il ne pouvait s'exprimer qu'en Kinyarwanda, la langue nationale la plus usitée dans son pays d'origine. La révélation de l'ex-patron du CNDP a ceci d'embêtant qu'elle met à mal tous ses parrains congolais qui lui avaient accordé, pour des raisons obscures, la nationalité congolaise, lui permettant d'infiltrer la hiérarchie militaire dans une province aussi ultra-sensible que le Nord-Kivu. Chacun peut se rendre compte, aujourd'hui, à quel point les autorités congolaises ont joué avec le feu, en refusant de livrer à la CPI un criminel qui n'était, en réalité, qu'un faux Congolais, aujourd'hui prêt à rendre coup pour coup pour sauver sa peau.


Des hordes de loups dans la bergerie


Le feuilleton judicaire de Bosco Ntaganda à La Haye rappelle à la mémoire collective congolaise que les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) sont infestées de hordes de loups depuis la réunification territoriale et administrative intervenue au lendemain du Dialogue intercongolais, suivie des opérations assassines de « brassage » et « mixage » entre les troupes loyalistes et les combattants des mouvements rebelles, truffés d'officiers et soldats étrangers.
Le général Laurent Nkunda et le colonel Jules Mutebusi de triste mémoire, les tout premiers officiers infiltrés à sonner le tocsin de la révolte au sein de l'armée nationale, à partir de la ville de Bukavu en 2004, eux aussi réputés Congolais, se la coulent douce présentement au Rwanda, sous leur véritable casquette, celle de Rwandais.

Dès lors qu'il est démontré aujourd'hui que ne pouvaient s'assembler au sein du CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) que des officiers et soldats rwandais, l'on en déduit que tous ceux qui ont rejoint Bosco Ntaganda dans la rébellion du M23 (Mouvement du 23 mars 2009), ne pouvaient être que des « oiseaux de même plumage » que lui.
Ainsi, pendant des années, les FARDC ont hébergé des « chevaux de Troie » qui ont fini par révéler leur véritable face, celle de tueurs, violeurs, voleurs, pilleurs… acquis au schéma de la balkanisation du grand Congo. A ce jour, aucun doute n'est plus permis quant aux torts causés à la République par des criminels au service des forces du mal, que les parlementaires ont paradoxalement résolu de récompenser à travers la loi d'amnistie.

Le feuilleton de Bosco Ntaganda à la CPI fait penser aussi à celui d'un député de Masisi, Jean-Paul Dunia (MLC), arrêté au Rwanda en 2006. Thomas Luhaka, Secrétaire général du MLC, qui avait effectué le déplacement en territoire rwandais en vue de réclamer sa relaxation, au motif qu'il était couvert par l'immunité parlementaire, s'était entendu dire que la justice rwandaise était en droit de juger un sujet rwandais. Tout le monde était ainsi surpris d'apprendre que le député prétendu congolais mis en examen au Rwandais avait la nationalité rwandaise. Par conséquent, son immunité n'avait aucun effet      sur la justice de son pays d'origine.

Les autorités congolaises, suffisamment renseignées sur les cas de traîtrise qui ont affaibli notre système de défense, devraient ouvrir l'œil et le bon et penser à nettoyer les « écuries » à tous les niveaux : institutions politiques, entreprises publiques, diplomatie, armées, police, services de  renseignements, territoriale, etc. Car, d'autres Nkunda et Ntaganda se cachent encore dans la bergerie nationale.
« Qui a trahi…trahira ! »,  renseigne l'adage.

Kimp
 

MARCHE COMMEMORATIVE POUR LES 8 MILLIONS DE VICTIMES DU GENOCIDE DE L'EST DE LA RDC

A TOUS LES CONGOLAIS VIVANT EN AFRIQUE DU SUD, A CEUX QUI AIMENT LA PAIX ET A TOUS LES AMIS DE LA RDC!
 
Vous êtes invités à prendre part à une Marche commémorative en mémoire des victimes des attaques génocidaires  en République Démocratique du Congo qui aura lieu à Pretoria City Center.
                     
Il y a lieu de souligner que les attaques génocidaires perpétrées en RDC de 1996 à 2013 par des groupes armés d'origines diverses  ont  causé la perte des vies humaines de plus de 8 millions d'innocents et  le déplacement  de 3 millions de personnes.
 
Deux  temps forts marqueront  cette marche commémorative à savoir :
 
1.       Les rapports des Nations Unies tenus secret ont été mis à jour et signalent la nature génocidaire de la guerre ;
 
2.       Les témoignages des personnes victimes de viols  ainsi que la présence des témoins oculaires apportant des   preuves  d'intérêts humains sur ces attaques et qui aussi sont prêts  à présenter leurs versions des faits.
 
Cet évènement commémoratif est organisé par La Génération déterminée composée de plus de 50 confessions religieuses et autres organisations communautaires et patriotes congolaises. Des brochures, des banderoles et insignes  seront publiées en vue de promouvoir la reconnaissance de ce génocide.
 
Nous encourageons tous les Congolais, tous ceux qui aiment la paix ainsi que tous les amis de la RDC de bien vouloir se présenter en grand nombre  et de se joindre à la  Génération Déterminée pour une cause juste et noble et de manifester la détermination des Congolais vivant en  Afrique du Sud.
 
Thème : La RDC se souvient et le monde  reconnait
 
Lieu: State Theatre, Drama Theatre.
Addresse physique: 301 Church Street, Pretoria.
Parking: 320 Pretorius Street, Pretoria. Le State Theatre est situé au cœur de Pretoria Centre-ville, entre les avenues church, Sisulu, Van Der Walt et Pretorius.
Date: 1 Mars 2014 Heure: 14H00
PS : LE PORT D'UNE CHEMISE OU BLOUSE BLANCHE SERA APPRECIEE ETANT DONNE Q'UIL Y AURA DES RUBANS ROUGES A PORTER
                             Cette marche aura lieu qu'il pleuve ou qu'il vente.
Les détails additionnels peuvent être obtenus auprès de:
Johannesburg                                                                                                                  Pretoria
Christian Ilalopa:         0725448422                                                                Serge Ntumba: 0719999567
Reagan Mudibu :         0729652270                                                                Serge Pululu :         0748162505
Doctor Ilunga :              0728819601                                                                Ben Fugah:           0827491295
Pour le comité de coordination : Dr Robert Songabau Mobile: 0824524696
 
UNE NOUVELLE IMPOSTURE EN VOIE DE CREATION DANS LA RD CONGO
Description: C:\Users\Lema\Documents\My Folders\My Pictures\Kamerhe cheval de troie pprd.jpg
Juillet 2011

Pendant que les congolais se démènent nuit et jour pour se débarrasser du rwandais « JOSEPH KABILA » et de son système arriéré qui, il y a dix ans de cela, s'est infiltré dans les « bagages » du conglomérat d'aventuriers du 17 mai 1997 pour s'emparer du pouvoir dans les conditions que le peuple connait très bien avec comme conséquences les résultats désastreux dans tous les domaines, voilà que des laudateurs de tous acabits se mettent brusquement en ligne de bataille pour soutenir, à tort , un autre candidat imposteur, au « parcours exceptionnel et parlant toutes nos langues nationales », pour qu'il accède aux fonctions suprêmes de l'Etat congolais. A notre sens, il n'y a rien qui puisse justifier ce choix. C'est vraiment une erreur monumentale de soutenir un individu dont l'identité est sujette à caution et qui est en quête de hautes fonctions de l'Etat. Nous devons cesser de faire des rêves chimériques aussi ridicules que puérils. Notre pays est en danger à cause de ses propres fils et filles. Aujourd'hui, certains citoyens américains continuent sans désemparer à demander à OBAMA son certificat de naissance pour être sûr de sa nationalité américaine. Chez nous ici, les belges nous disaient que nous sommes des xénophobes !! Etonnant comme propos de nos néo colonisateurs qui ne voient pas ce qui se passe exactement dans leur pays entre les Wallons et les Flamands.
En fait, en quoi consiste ce parcours exceptionnel d'un « brillant technocrate et visionnaire »VITAL KAMERHE RWAKANYASISIZE, puisqu'il s'agit bien de lui. Il avait exercé quelques petites fonctions politiques par ici par là dans le cabinet politique avant d'atterrir à la tête de la Représentation Nationale. Il n'avait jamais été ministre. Sauf bien entendu, directeur de cabinet du ministre Dr LOSEKE. C'est la toute première fois qu'il forme un parti politique. Et nous nous demandons en quoi est-il brillant technocrate et visionnaire ? L'occupation de ce poste a un prix. Pour le service rendu au sein du lobby rwandais implanté un peu partout dans le monde, l'intéressé a été récompensé. La parution de son piètre livre soutenant « JOSEPH KABILA » n'est pas un fait de hasard. Souvenez-vous des divers soutiens, notamment le « Cercle des Amis du Rwanda » au sein du parlement européen qui est l'œuvre de Louis Michel et ses acolytes, des plusieurs THANK TANK européens, américains et canadiens financés par ce même lobby en faveur de leurs citoyens rwandais dont RWAKANYASISIZE. Des diverses missions dont l'objectif consiste à sensibiliser la communauté internationale sur le génocide qui est devenu un fond de commerce et qui couvre en réalité une politique d'expansion par les armes du peuple tutsi en Afrique centrale. S'agissant des langues nationales parlées par l'intéressé à la perfection et sans oublier le KINYARWANDA, sa langue nationale du Rwanda, les congolais doivent savoir que l'aptitude de s'exprimer aisément dans toutes ces langues n'est pas un monopole au seul KAMERHE. Des milliers des congolais parlent aussi mieux plusieurs langues nationales y compris les langues étrangères. L'intelligibilité de s'exprimer en plusieurs langues congolaises aurait facilité et justifié amplement le recrutement de RWAKANYASISIZE dans les services des renseignements rwandais afin d'infiltrer les institutions de notre pays. Nous pensons que c'est dans ce domaine très technique que KAMERHE s'est illustré comme un bon technocrate et visionnaire. Et sur ce point, les tutsis ont admirablement réussi. Mais les crimes ne sont jamais parfaits
 
Qui est VITAL KAMERHE RWAKANYASISIZE ?
Il aurait fallu que l'intéressé perde son poste du président de l'Assemblée Nationale pour qu'on sache qui il est exactement et pourquoi avait- il toujours soutenu son compère inculte chef de l'Etat actuel. Bien avant cela, des congolais lucides le pointaient déjà du doigt comme étant un homme qui jouait un double jeu. Avec son parti politique, il s'est mordu les doigts. Visiblement et tactiquement, l'étoffe d'un opposant au régime sanguinaire en place s'avère nulle. Il s'est refugié sur un projet de société sans convaincre et évitant à tout moment des questions gênantes concernant ses origines rwandaises. Acculé et traqué de partout pour cette nationalité rwandaise qui devenait un handicap, un cauchemar, RWAKANYASISIZE, tente par tous les moyens de la camoufler, la déguiser et l'étouffer maladroitement. Il finit par craquer en reconnaissant tout en divagant les faits du bout des lèvres. Durant tout son temps en politique, RWAKANYASISIZE imaginait être le dépositaire attitré de notre destin, l'expropriateur irréductible de notre présent et avenir. Pour lui, la présidence de la république, une obsession pour lui est prenable. Il a été encouragé par le fait de voir que cette présidence est dirigée pendant dix ans par son compatriote, ignare et inculte. Conscient de ses origines rwandaises, KAMERHE s'est noyé dans une salissure inimaginable. Il pousse même l'audace de s'arroger le droit d'apprécier, d'accepter ou de refuser le projet des sociétés proposé par d'autres leaders politiques. Vouloir coûte que coûte s'imposer pour se hisser à la tête de l'Etat par ruse, tricherie ou autres procédés improbes, c'est un leurre actuellement. L'histoire dans le monde est irréversible, à l'instar de ce qui se passe en Afrique du nord.
Les actes politiques de KAMERHE RWAKANYASISIZE que nous avions observés tout le long de son mandat à la tête de la Représentation Nationale notamment les massacres du BDK et le moratoire au sujet de la nationalité auront été une approche fatale pour l'avenir de notre pays. Il était lui-même concerné par ce problème de nationalité. Son passage à la tête de l'Assemblée était nul. Après avoir impressionné les congolais par cette fausse interpellation du chef de l'Etat au sujet de l'entrée illégale des forces rwandaises dans notre pays, RWAKANYASISIZE, une fois dans l'opposition de façade, a fait des revirements aussi spectaculaires qu'inextricables vis-à-vis du pouvoir qu'il prétendait combattre. Son parti, composé des partisans irréductibles et inconscients, s'était amusé à dénoncer du bout des lèvres la maltraitance de ses militants dans la province du Kivu par le pouvoir. De la poudre aux yeux car RWAKANYASISIZE est resté constant et fidèle dans sa politique du soutien au régime d'occupation qui est le sien. Et il nous donne l'impression de n'avoir aucun sens élevé du devoir et de la responsabilité. C'est normal pour un étranger.
Pourquoi RWAKANYASISIZE avait eu peur ou honte de dévoiler sa véritable nationalité ? La réponse est facile dans la mesure où l'intéressé fut introduit dans les services secrets par la petite porte pour épier les congolais et les institutions de la république. Il ne pouvait faire marche arrière de peur d'être abattu par les services de son pays le Rwanda pour trahison. Il ne pouvait non plus dénoncer les crimes de plus de 6 millions des congolais massacrés par ses compatriotes, il ne pouvait pas non plus dénoncer l'occupation de notre pays par le Rwanda. Tout est clair. Il suffit en bon analyste suivre ses discours pour s'en rendre compte qu'il n'est pas opposant mais plutôt un mouton au service du Rwanda et du pouvoir en place. La cohérence et la lucidité lui font défaut.
RWAKANYASISIZE, le Congo a besoin d'hommes de conviction que d'hommes d'ambition. Le Brésil que vous citez comme exemple d'un pays émergent pour le Congo ne traverse pas la situation de notre pays qui est occupé militairement par le Rwanda, votre pays à vous. Quand on est incapable de décrypter l'histoire nationale de notre pays, on ne vient pas étaler ses lacunes sur les forums. Les congolais ne vous ont pas donné un mandat quelconque pour aller parler en leur nom en Europe, aux Etats-Unis, au Canada. De plus en plus les congolais commencent à vous tourner le dos et vous risquez d'apparaitre à la longue à leurs yeux comme agresseur et malfrat partout où vous serez de passage. Nous nous rappelons aussi du comportement d'un sujet rwandais au nom de BISUKIRO qui agissait de la sorte au sein du parlement congolais pendant la première république. Les congolais ne sont pas des niais. Ils ne vont pas accepter que les mêmes étrangers comme vous, responsables de viol de nos mamans et filles (1.100 viols par jour) soient portés à la tête de nos institutions nationales.
RWAKANYASISIZE, si vous êtes réellement un opposant même rwandais, commencez par dénoncer l'occupation de notre pays par le Rwanda. Prétendre combattre le système sanguinaire et non son géniteur, c'est prendre les congolais et les autres peuples du monde qui luttent pour leur libération pour des idiots. Les congolais vous seront reconnaissants à condition de renoncer à vos prétentions insensées de devenir un jour chef de l'Etat congolais. Votre pays, le Rwanda a causé des crimes imprescriptibles à l'égard de notre pays le Congo et de son peuple qui vous a toléré depuis longtemps sur son sol de ses ancêtres. Pensez-vous réellement qu'on s'inscrit dans l'histoire du pays hôte par le sang des enfants, des femmes et des vieillards qui vous ont accueilli et hébergé ? Vos informations et celles de vos compatriotes en direction de Kigali et relatives au fonctionnement de nos institutions avaient permis le plan d'extermination des congolais et le pillage de nos ressources minières dans les provinces de l'Est par vos chiens de guerre. Le sang ne cesse d'être versé et jamais même une moindre manifestation n'a eu lieu sans effusion de sang.
RWAKANYASISIZE, votre moralité, votre éducation et votre foi chrétienne ne vous permettent pas de cautionner le mensonge. « Si dignité vous aviez, Vérité vous diriez » dit-on. Cette vérité là se résume en quelques mots : JE SUIS RWANDAIS ET JE RENONCE A MES PRETENTIONS PRESIDENTIELLES. Un point trait. Pour les congolais, c'est la liberation du pays qui compte et non vos projets lugubres. LAISSEZ CA.

JOSEPHINE KOUKA
 Vital kamHere ou Vital KamerHe et son maitre àpenser http://youtube.com/watch?v=nx3I-xabC3U
 
Pour information ... !
 
Chers tous,
Se taire face a de telles extravagances serait cautionne ces inepties du genre l'extremistes genocxidaire rwandais Rwakanyasygize Vital Kamehere jouirait d'un quelconque quitus de la part de ceux et cellesqui, dans un environnement de liberte et de democratie, devrait exprimer la volonte de la Souverainete nationale et de la legitimite populaire congolaises.
Durant des longues annees, les Patriotes congolais ont ete victimes de la confiscation des medias et la destructions des espaces de liberte dans notre pays par les ailes ethnistes des extremistes genocidaires
hutu et tutsi rwandais de la bande a Rwakanyasygyzhe Vital Kamehere et consorts.
Ce que nous vivons aujourd'hui n'est ni plus ni moins que le fait de la tres longue resistance des forces patriotiques et democratiques congolaises,- les contradictions internes aux ailes dissidentes et belligerante des extremistes ethnicistes (hutu-tutsi) rwandais ayant reussi a faire alliance au niveau du l'Appareil de l'Etat central confisque a Kinshasa apres le Coup d'Etat meurtrier ayant mis fin au regne et a la vie de Laurent Desire Kabila.
En effet, le regne de la desinformation fait que les populations civiles, militaires et religieuses congolaises ignorent tout de l'alliance decidee par le duo Laurent Desire Kabila et Robert Mugabe au moins d'aout 1998 en integrant des unites du FDLR (l'ancienne armee du President Habyarimana) dans le lot des Forces armees multinationales Congo-Zimbabwe et Rwanda-hutu combattant contre le RCD et MLC a la solde des agresseurs rwando-ougandais.
C'est sur la seule et unique base qu'en 2006 fut erigee l'alliance Kanambe alias Kabila et Rwakanyasygize Vital Kamehere pour batter campagne et surtout pour s'investir dans les tricheries a la plus grande echelle ayant abouti au vol de la victoire de Jean-Pierre Bemba au elections presidentielles de 2006. Et plus-tard, cette alliance des extremistes genocidaires rwandais a grandement contribue aux manoeuvres qui ont conduit Jean-Pierre Bemba a l'injuste detention a Lahaye.

C'est dans ce contexte qu'il s'impose de placer la rupture intervenue entre les deux complices dans la perpetration des pires atrocites et du genocide en cours de perpetration sur toute l'etendue du territoire
national congolais avec des exces tout a fait particuliers dans les contrees Ets de la Republique Democratique du Congo dont le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, l'Ituri, le Nord-Katanga ...
Tirant le plus grand profit de son butin de guerre qui se compte en plusieurs dizaines de millions de dollars US en plus du financement que procurent les reseaux mafieux operant sur toute l'etendue des contres minieres de notre pays,- Rwakanyasygyze Vital a toutes les facilites pour enfoncer le clou et poursuivre leur vielle politique de l'achat de conscience de certains parmi l'Elite intellectuelle, politique, militaire, religieuse et syndicale que lui Rwakanyasygyze et son complice rwandais dans la perpetration du genocide congolais qui coute la vie a plus de 10 millions d'hommes, femmes et enfants congolais.
A t-on jamais entendu Rwakanyasygyze Vital Kamehere parler du genocide en cours de perpetration en Republique Democratique du Congo ?
Certes,- Non ... Non ... NOn ... jamais le co-auteur et co-responsible du genocide congolais, Rwakanyasygyze n'a ose et n'osera parler ou denoncer le genocide congolais.

La rupture survenue en Rwankanyasygize et son excellent allie dans la perpetration du genocide congolais en l'occurrence Hypolitte Kanambe le genocidaire,- avait pour seule et unique cause le lachage du FDLR et consorts consecutivement a la decision unilaterale prise par la rupture des termes de references du pacte conclu parle Pouvoir de Kinshasa en intelligence avec le groupe zimbabween pour integrer les FDLR et les consorts comme partie prenante au Pouvoir en place a Kinshasa.
Pourquoi le President Etienne Tshisekedi aujourd'hui et Jean-Pierre Bemba hier ont-ils subi et continuent de subire les pires extravagances terroristes alors que Rwankanyasygyze Vital Kamerhere se meut comme un poisson dans l'eau dans l'ocean de sangs tenu comme etang plein de poissons a extermines par les extremistes genocidaires rwandais de Kinshasa ... et deja ceux du fameux "M23" positionne a Goma ... ?
Pourquoi ... ?
Jamais ... Jamais ... Rwankanyasygyze Vital Kamehere ne pourra accorder au Peuple congolais d'evoluer vers l'erection d'un veritable Etat de droit et de la Democratie dans notre tres chere Republique Democratique du Congo !
A suivre ... !

Jacques Matanda ma-Mboyo Kudia Kubanza
 
 
Quatre demandes de renseignements aux frères et soeurs du Kivu
 
 Chers frères et sœurs du Kivu
Cher compatriote Awazi Kasele (nous référant à votre votre posting plus bas)
Lors de la publication du rapport des Nations Unies sur le M 23, un compatriote congolais, Kä Mana du Pole Institute avait initié une lettre ouverte adressée au Secrétaire général des Nations Unies. Signée par des artistes, chercheurs et autres personnaités (fort heureusement, personnes des institutions comme l'Unikin, ou l'UCB, etc), la lettre parle du M 23 comme d'une rébellion, de la présence des génocidaires lourdement armés, des FDLR qui seraient responsables de chaos sanglants à l'Est du pays, de discriminations dontserant victimes les populatons d'expression kinyarwanda, etc. En définitive, la lettre (en attache) qui mettait en cause l'impartialité des experts des Nations Unies plaide en faveur du Rwanda  et tente de le disculper de tous les crimes que ce pays a commandités.
Nos questions:
Nous aimerions avoir une réplique à cette lettre (s'il y en a eu et si quelqu'un parmi vous en aurait eu connaissance)
Ensuite, un rapport des Nation Unies de 2009 (probablement) contestait diplomatiquement la nomination à la tête du CNDP de Kamanzi et de Gafitsi (?), qui ont fait leur carrière professionnelle au Rwanda et qui seraient inconnus au Kivu.
En dehors de cette «contestation», y en a-t-il eu émanant de ceux qui connaissent bien la région du Kivu ?
On aimerait les avoir, svp. comme preuves des témoins connaissant bien la région.
S'il n'y a jamais eu de réplique à la lettre adressée au SG des Nations Unies, la version qui va s'imposer sera celle de Kä Mana dont l neutralité est sujette à caution.
Enfin, un autre rapport des Nations Unies disait qu'il n'y aurait probablement qu'environ 450 membres du FDLR . Est-ce que quelqu'un s'en rappelle ?
ne dernière demande: quelqu'un se souviendrait-il d'un rapport su le M23 parlant de Bisengimana comme membre de la Cinquième Colonne ?
Merci de nous aider
SJCC
 
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«Aimez notre noble, notre chère patrie
De toutes les forces de votre âme;
Aimez-la d'un amour ardent, exclusif, chauvin
Et si jamais quelque sage à la tête bien équilibrée
Vient vous reprocher ce qu'il peut y avoir d'excessif dans ces sentiments,
Répondez-lui qu'on ne discute pas les mérites d'une mère
Surtout lorsqu'elle a perdu ses enfants».
Paul BERT
 
 
 
 
 
Description: http://panafricanism2point0.com/wp-content/uploads/2014/02/images-3.jpg
fév 24, 2014   A la uneMultinationales  2  
Cupidité  d'un Etat toujours irresponsable, rapacité de la multinationale Franco-Britannique PERENCO, les habitants  de Muanda  en RDC subissent depuis plus de 30 ans les conséquences d'une extraction pétrolière prédatrice :
·         L'entreprise  ne respecte aucune mesure de prévention  et déverse  dans l'environnement  du  pétrole brut, laisse s'échapper des gaz et ne traite pas ses déchets. Les conséquences pour la population sont désastreuses : La pollution de l'air, des sols, de l'eau, la disparition  des cultures vivrières, raréfaction des ressources piscicoles. En bref, la santé et l'alimentation sont compromises.
·         La région ne jouit d'aucun impact économique dû à l'exploitation de sa richesse. Que ce soit en matière d'emploi ou de revenus fiscaux.
·         Les révoltes  citoyennes sont  violemment réprimées  par  des militaires d'un Etat corrompu qui trouve son compte à défendre les intérêts financiers de l'entreprise  plutôt que les droits des autochtones.
Différents organismes nationaux et internationaux ont déjà tiré la sonnette d'alarme, rédigé des recommandations auxquelles sont restés indifférents  tant l'Etat congolais, que les Etats Français et du Royaume-Uni.
La société PERENCO pousse d'ailleurs le cynisme en présentant sur son site internet des réalisations sociales pour la région. Celles-ci sont calquées sur le programme du gouvernement  congolais actuel : « les cinq chantiers ». Programme que la population désillusionnée a rebaptisé « les cinq chansons ».
PERENCO n'est qu'un exemple parmi tant d'autres de la présence pérenne et assassine de l'impérialisme en Afrique. Fatalité ? Non ! Les informations  sont diffusées ici pour :
·         désigner  les auteurs  du mal développement ainsi que leurs  méthodes
·         pour que nous cogitions pour enfin agir ensemble à un niveau plus ambitieux et qui aura plus d'impact.
A l'heure actuelle, les mouvements villageois seuls ne suffisent pas, L'UA, à l'image des dirigeants, reste inefficace. Le salut du continent se trouve  donc dans l'émergence d'une société civile panafricaine et révolutionnaire.
 
 
 
***NEW BOOK***
Available now at Baraka Books and on the Global Research online store
Rwanda and the New Scramble for Africa. From Tragedy to Useful Imperial Fiction.
***
Robin Philpot's important new book Rwanda and the New Scramble for Africa is an eye-opener and essential reading for anybody who wants to understand the recent history of Rwanda, ongoing U.S. and Western policy in Africa, and how efficiently the Western propaganda system works.
As in the case of the wars dismantling Yugoslavia, there is a "standard model" of what happened in Rwanda both in 1994 and in the preceding and later years, a model that puts the victorious Tutsi expatriate and Ugandan official Paul Kagame, his Rwanda Patriotic Front (RPF), and his Western supporters in a favorable light and the government of Rwanda, led by the Hutu Juvenal Habyarimana, in a negative light. Philpot challenges this model in all of its aspects and shows convincingly that, in a virtual miracle of systematic distortion, this version of history stands the truth on its head.
Ed Herman (right)
One important feature of the standard model is its portrayal of the West as a regrettably late intervener in the Rwanda struggle, with oft-cited ex-post apologies from Bill Clinton and Madeleine Albright during their visits to Rwanda in 1997 and 1998 for U.S. and allied failure to intervene to prevent the massive killings in 1994.
Demolishing this distortion of history, Philpot shows that U.S. and Western intervention in Rwanda was crucial both in preparing the ground for the 1994 bloodbath and in the failure to stop it after it was well underway. The United States and Britain saw to it that UN peacekeeping forces were smaller in 1994 than had been agreed to in the 1993 Arusha Peace Accords and that they were cut sharply in February and then in April 1994 when killings were raging. The Rwanda government called repeatedly for a ceasefire, but the United States was supporting Kagame's and the RPF's conquest of Rwanda and, with a Kagame victory in sight, the U.S. intervention at that point was to protect the RPF killing machine from any outside interference. Philpot quotes former UN Secretary-General Boutros Boutros- Ghali's repeated assertion that, "The genocide in Rwanda was one hundred percent the responsibility of the Americans."
Philpot traces U.S. support of Kagame and the RPF back to the October 1990 invasion of Rwanda from Uganda and even earlier. Kagame had trained at Ft. Leavenworth and the United States and its allies were already supplying Uganda with arms, training, and diplomatic support in 1990. The invasion and occupation of Northern Rwanda by this foreign-based force, which started on October 1, 1990, resulted in the forced exodus of hundreds of thousands of Hutu farmers. Although this was a violation of the UN Charter, as well as a major human rights disaster, it led to no condemnation or action by the UN or "international community." In fact, in succeeding years the United States and its allies supported the penetration of the RPF into the political and military structures of Rwanda, essentially pushing a major subversive force into the institutions of a victim of aggression. The Rwanda government was also forced by the IMF and World Bank, along with the United States and its allies, to abandon its social democratic policies, disabling it as a force helping ordinary citizens, including both the many refugees dislodged by the RPF and the large numbers streaming into Rwanda from Burundi where a Tutsi-military coup d'etat and murder of its Hutu president in October 1993 had led to a flight similar to that produced by Kagame and the RPF within Rwanda itself.
Philpot cites evidence that as early as 1990 the RPF organized covert cells throughout the country, surely deisgned for future action in a plan to seize control of the state.
Tutsis comprised at most 15 percent of the populationand, given their historic role as a ruling superior class—defeated in a 1959 social revolution with many fleeing to Uganda—and their role via the RPF in ethnic cleansing and refugee creation from 1990 onward, there was no chance that they could take power in a free election. Philpot makes a compelling case that they knew this quite well and were planning a violent takeover, which did in fact occur.
Philpot stresses that from October 1, 1990 onward and through the mass killings years of 1994-1995, Rwanda suffered a de facto war, carried out by the RPF, with Ugandan help, and, more crucially, with the assistance of the United States and its close allies. This also meant the automatic help of the subservient UN. In the standard model there was no war—the 1990 invasion and its consequences are kept out of sight and so is the steady infiltration and major-war preparations of the RPF up to the onset of a full-scale war and mass killings in April 1994 and onward.
The large-scale slaughter in Rwanda began immediately after the shooting down of a plane carrying Rwanda President Juvenal Habyarimana and Burundi president Cyprien Ntaryamina at the Kigali airport on April 6, 1994. This was widely recognized as the "triggering event" in the mass killings and "genocide." In the standard model, the deaths of Habyarimana and Ntaryamina were either organized by Hutu government officials or were inexplicable. However, there is overwhelming evidence that these deaths were organized by Paul Kagame and the RPF, very possibly with the help of their Western supporters. The International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) looked into this issue in 1996 and 1997, with their principal investigator Michael Hourigan eventually charging the crime to Kagame and the RPF. French and Spanish investigators came up with the same result. But when Hourigan presented his report to ICTR prosecutor Louise Arbour, after consulting with U.S. officials Arbour closed down the investigation and it has not been taken up since by the ICTR or any other international organization despite the importance of this event to the terrible and much publicized devastation that ensued.
This episode of suppression and refusal to investigate is telling at several levels. For one thing, it shows the dominance of the United States in ICTR decision-making and Arbour was in fact vetted by Madeleine Albright before her appointment as prosecutor (also for the ICTY). It also displays Louise Arbour's subservience to the global monarch and non-judicial behavior, for which she was further rewarded with a high Canadian judicial appointment, then as Kofi Annan's choice as UN High Commissioner for Human Rights, and then in 2009 a presidency of the supposedly non-partisan NGO the International Crisis Group.
Most important, this suppression episode points to Kagame and the RPF as the driving force in the mass killings that immediately followed the April 6 assassinations. There was excellent coordination here, with the RPF in action simultaneously with the shootdown and even in advance of it, indicating that the assassination was known to RPF cadres and was part of a larger ongoing plan. Philpot emphasizes that Kagame could never have taken power by a free election, so that violence was absolutely necessary. The truth of the responsibility for these assassinations does not fit into the standard model, hence its treatment by the ICTR and Western propagandists—silence or claims of Hutu responsibility or passing references to a "plane crash."
Philpot calls the RPF's military triumph a coup d'etat, and the case he makes for this is convincing. The coup d'etat was the final result of a war—first an open war begun October 1, 1990, then with a three-year mainly low level war of RPF subversion and buildup of military cadres, partly hidden, with cells of subversive agents awaiting the coup moment, then the assassinations and conquest. The war was greatly facilitated by Western insistence that the Rwanda government make a place in the army and Administration for RPF representatives—done in the Arusha Peace Accords of 1993—and to force that government to carry out "reforms" and "austerity" policies that weakened its hold on its own population base.
In the buildup toward the final conquest and takeover, the low-level RPF war was also greatly helped by the West's putting the Rwandagovernment under siege for its alleged human rights violations. The government did arrest some 8,000 individuals suspected of being RPF agents or active supporters in October 1990, all of them released within six months. This caused a frenzy in the Western political establishment, media and among human rights groups. Although the RPF (and Uganda) had invaded Rwanda, produced hundreds of thousands of refugees, and posed an enormous security threat to Rwanda, this was all overlooked by Western propagandists. Their sole focus was on the Rwanda government's alleged excesses. Philpot notes that the many thousands of Japanese imprisoned by the United States and Canada during World War II involved a trivial security threat in comparison with that posed by the RPF against Rwanda. But the United States and its close allies supported the RPF, hence the huge bias throughout the West.
Philpot emphasizes the important role played by human rights NGOs in demonizing the Rwanda government and advancing the RPF's war program. None existed in Rwanda before 1990, but they multiplied thereafter, almost all favoring the RPF. Most notable was the International Commission of Inquiry on Human Rights Violations in Rwanda, which issued a report in 1993 that harshly condemned the Rwanda government and said virtually nothing about RPF abuses. The Commission had spent two weeks in Rwanda, including only two hours in RPF-controlled territory where nobody was interviewed except in the presence of RPF personnel. The Commission's financing and personnel assured its RPF supportive conclusions, and the RPF openly waited for the report before launching fresh military attacks that resulted in thousands of civilian casualties.
The Commission ignored the crime of aggression, focusing only on alleged war crimes in the ongoing low-level war. Its policy stance here, like that of Human Rights Watch and Amnesty International in the Iraq invasion/occupation, was that condemnations of acts of aggression are outside of its sphere of interest—it focuses only on any ensuing war crimes committed by the aggressor or his victim. This flies in the face of the UN Charter, but is wonderfully convenient to the United States as the world's towering leader in the field of aggression, and fitted nicely the needs of Kagame and the RPF in their aggression against, and conquest, of Rwanda.
The Commission's report was cited widely as authoritative and its extremely biased authors—several of whom became officials in the post-conquest RPF government of Rwanda—became favored experts in the media and served as prosecution witnesses in cases brought against the Hutu losers (and only Kagame-RPF approved losers have been tried by the ICTR). Philpot has detailed the crushing accounts of the ignorance and conflicts of interest of Commission members and other Western publicists and propagandists for the RPF cause, most notably Alison Des Forges (a consultant to the U.S. State Department and Pentagon); Philip Gourevitch (at that time brother-in-law of Jamie Rubin, Madeleine Albright's PR person, with full and uncontested access to the liberal New Yorker); Canadian analyst Carol Off (whose heroine was Louise Arbour), Gil Courtemanche (a Canadian novelist); and Belgian journalist Colette Braeckman (author of a classic RPF apologia in 1994; the authority in the Belgian Le Soir and the French "left" Le Monde Diplomatique). With their help and a heavy flow of government disinformation, the standard model was institutionalized.
The UN also played its usual supportive role in recognizing who the United States and its allies were backing and lending a dirty hand. There was the ICTR, with its service as an instrument of RCF vengeance and helping it institutionalize the view that Hutus were the killers and "genocidaires." In a notable instance, when investigator Robert Gersony produced a report in 1994 describing the mass killing of Hutus by the RPF, the UN suppressed it and forced Gersony to keep silent on its contents. The UN Aid Mission to Rwanda (UNAMIR) was headed by the Canadian Romeo Dallaire, a virtual servant of U.S. policy, thus supportive of the RPF, hostile to the French (he turned down their offer to look closely at the responsibility for the shootdown on April 6, although they were on the scene and several French citizens were killed in the crash), and hostile to adding more UN forces. Philpot notes that, "The first important action of the UN military mission, which included more than four hundred Belgian troops, was to escort a battalion of six hundred armed RPF soldiers from Rwandan Patriotic Front headquarters in Mulindi to Kigali."
In the standard model, the Hutus were the villains who tried to exterminate the Tutsis and carried out a "genocide." But it is certain that many more Hutus than Tutsis were killed; the RPF was a well-organized army, supplied and protected by the United States and its close allies, and ready for action on April 6, 1994, whereas the government's leadership was taken by surprise, disorganized, short on arms, and defeated within 100 days. (For a discussion of the numbers, Herman and Peterson, The Politics of Genocide, 56-61.) But with unconstrained support of the U.S., UK, Belgium and Canada, a miracle of propaganda was achieved in making the aggressor and coup regime and its killing machine into a savior of the Tutsis from the Hutu victim population. The propaganda system has done this job so well that Kagame can make any opposition into supporters of "genocide." The ICTR helps by steadily pursuing alleged genocidaires (and specific Kagame targets) and Kagame can win elections with 90 plus percent of the vote, without his ceasing to be a Western hero (an African "Abe Lincoln" in the view of Gourevitch). No more misleading and erroneous use of the word genocide can be found anywhere.
Most important, pursuing those genocidaires into the Democratic Republic of the Congo (DRC) has been Kagame's excuse for invasions and mass murder there since 1996. He and Museveni have killed several million Hutu refugees and locals in the Eastern DRC, in a killing continuity with that in Rwanda. Although the numbers killed in the DRC far exceed the deaths in Rwanda, this is not described as a "genocide," no Tribunals are established here, and no ICC indictments deal with these big-time criminals (Kagame and Museveni).
Philpot makes clear that this results from the fact that the United States actively supports these killers. As the United States and other Western powers have steadily increased their interest in Africa, their greater intervention follows, and Kagame and Museveni have been supported as local agents. Philpot quotes from a November 1996 interview by French journalist Jean Daniel with U.S. Assistant Secretary of State, John C. Kornblum: "France? We want to get along with France. Chirac? A man of good will. We like him. But: (1) no question of keeping Boutros-Ghali; (2) no question of keeping Mobutu in power… Let's get together again in six months time. We'll see if I am mistaken. Watch out for Africa: France has it all wrong. The strong man is in Uganda, not in Kinshasa."
The imperialist perspective is blatant, and in fact both Boutros-Ghali and Mobutu were removed in short order and Museveni (along with Kagame) has prospered and for many years could occupy the DRC and kill with impunity The interview with Kornblum took place just as Kagame was bombing the refugee camps and beginning his murderous march, fronted by Laurent-Desire Kabila, to overthrow Mobutu and take Kinshasa and the entire DRC. And as in Rwanda itself, with the aid of people like Romeo Dallaire, French initiatives for refugee succor in the DRC were squelched (and we are talking about a million-plus refugee population in distress). Philpot has a telling story of how the United States, here again with Canadian help, aided Kagame in clearing out Hutu refugee camps in the DRC by violence, all of these allies helping push the refugees toward Rwanda or into the DRC forests, bombing and shelling the camps, and killing vast numbers. With the aid of its Canadian puppet, the United States succeeded in fending off a threat that the UN would increase its protective forces in the refugee camps, closely analogous to the successful U.S, effort to reduce UNAMIR forces in Rwanda as the RPF slaughters there escalated.
Philpot's book tells a grim story of geopolitical interests of the United States and its close allies, causing them to intervene heavily in Rwanda and the DRC, supporting killer regimes that overthrew a relatively responsive and representative government in Rwanda with a ruthless minority regime and dictatorship, but responsive to U.S.-UK interests (Kagame was the only African leader to welcome the U.S. invasion of Iraq). The Rwanda and Uganda regimes were adjuncts smoothing the road for Western penetration of the DRC. The "collateral damage" of literally millions of African deaths was completely acceptable to U.S.-UK leaders. But the propaganda/disinformation flood was so great that perhaps they believed the standard model that they were bringing civilization and Western values to the benighted. In reality, as Philpot describes so well, they were bringing hunger, death, dictatorship, and chaos to African peoples.
Edward S. Herman is an American economist and media analyst with a specialty in corporate and regulatory issues as well the media. He is Professor Emeritus of Finance at the Wharton School. He is perhaps best known for developing the propaganda model of media criticism with Noam Chomsky.
Rwanda and the New Scramble for Africa, From Tragedy to Useful Imperial Fiction
by Robin Philpot
282 pages | Trade paper $24.95 | ISBN 978-1-926824-94-9 | all book formats
 
 
 

LA BIOGRAPHIE DE VITAL KAMERHE Rwakanyasigize alias Lwa Kanyiginyi Nkingi, SELON LE GRAC
par mpp le 14 juillet 2011
Chers compatriotes,
Le GRARC met à votre disposition la biographie plus ou moins exhaustive du sieur Vital Kamerhere Rwakanyasigize,alias Lwa Kanyiginyi Nkingi.
Le GRARC demande à chacun de vous de s'en imprégner ,afin d'ouvir l'oeil  et le bon,pour que,plus jamais,notre pays ne retombe sous la coupe d'une puissance extérieure,fût-elle le Rwanda .
Je vous en souhaite une bonne lecture
 
Bonne journée/soirée chez vous,
Thomas MBEMBEL
Président du GRARC 
 
 
 
VITAL KAMERHE
Rwakanyasigize alias Lwa Kanyiginyi Nkingi
ET LES 200 MILLIONS DE $ DETOURNES
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Mise au point :
Chers compatriotes,
Le GRARC ,qui a pris la décision de ne plus laisser les congolais dans les ténèbres de l'ignorance, a décidé de vous présenter aujourd'hui un des rares spécimens de l'imposture dont les jongleries ont longtemps fait illusion, au point de séduire et de tromper même ceux d'entre nous qui ne sont pourtant pas dépourvus d'équilibre psychologiqueIl s'agit de monsieur Vital Kamere ou Kamerhe Rwakanyasigize alias Lwa Kanyiginyi Nkingi
Vital Kamerhere, en effet,est accusé par une grande majorité de Congolais, notamment ceux de Kikwit où il avait passé la majeure  partie de sa jeunesse, comme étant originaire du Rwanda. De ce fait, comme le souligne l'ambassadeur américain à Kinshasa (voire Wikileaks) et plusieurs diplomates occidentaux, il est un artiste, menteur, jongleur et manipulateur. Les mêmes qualificatifs dénoncés par tous ceux qui connaissent bien tous les Tutsi. En réalité, il est donc prudent de faire attention quand nous parlons d'un Rwandais et ou d'un Tutsi car il n'y a pas de différence par leur façon de percevoir  la vérité. C'est dire que toute leur existence socio-politico-économique est émaillée par les mensonges dépassant tout entendement du plus petit au plus grand en passant par les autorités publiques. C'est dans leur nature.
 
Le mot « Kamere » est  qui signifie en Kinyarwanda nature, habitude, comportement alors qu'il n'existe pas dans la langue dont il se réclame : le « Shi ». Les ethnologues trouveront les matériaux permettant de rétablir la vérité dans un avenir proche pour le compte de l'histoire de la nation congolaise.
 
I.- NAISSANCE ET ETUDES :
Il est né un certain 4 mars 1959, à Cyangugu, au Rwanda, poste frontalier avec le Congo dans le Sud-Kivu. Sa grand-mère est Rwandaise et vit encore à Cyangugu et son cousin est le général de brigade rwandais Gratien KABILIGI. Fils de Constantin, arrêté le 18 juillet 1997 par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda et transféré à Arusha, en Tanzanie. Leur grand-père commun est M. KANYIGINYA du clan royal Hutu des Banyiginya de la Préfecture de Cyangugu. Le général Gratien KABILIGI est né à Rusunyi en décembre 1951 et il a fait ses études secondaires  au Collège St Paul à Bukavu ,sous les bons soins de son oncle paternel Constantin KAMERE. Avant le génocide de 1994 au Rwanda, le général Kabiligi était commandant des opérations à Byumba, au Rwanda, avant de devenir commandant des opérations au Sud-Kivu pendant l'aventure de l'AFDL.
On retrouvera Vital Kamerhere dans les années 70 à Kikwit, dans le Bandundu avec son oncle, travaillant à l'Office des Routes pour les uns  et comme Assistant à l'I.S.P./Kikwit, pour les autres. Et lui, il est parti étudier à Kikwit Sacré/Cœur   plus précisément  à INDOBO (Institut St Jean-Bosco, des Frères Joséphites) de 1971 à 1975. Lui-même dira , à l'Institut St François Xavier (en maths et Physique), Institut Sadisana (ex ISFX).
Il quittera Kikwit pour Kananga, ,pour étudier  à l'Institut Mulemba de 1976 à 1980, pour avoir son diplôme d'Etat, en 1980. Il  mettra à son actif ce périple riche en découvertes pour apprendre à parler non seulement les quatre langues nationales du Congo (tshiluba, kikongo, swahili et le lingala) mais aussi le Kinyarwanda et le kirundi. Mais il ne saura se comparer à certains intellectuels congolais tels que le Professeur Mathieu Musey qui en parle et écrit couramment 11 langues et le Cardinal Monsengwo, 16 langues du monde et du Congo. Cette perfidie de polyglotte aurait facilité et en même temps justifié amplement le recrutement de Rwakanyasigize Kamere dans les services de renseignements rwandais afin d'infiltrer les institutions de notre pays.
Il ira s'inscrire à l'Université Nationale du Zaïre (UNIKIN) à Kinshasa, de 1980 à 1987 pour obtenir une Licence en Economie agricole (C'est sa spécialité) et il sera retenu comme assistant de 1987 à 1995. En 1995, il sera chargé des cours à l'IPN, en gestion financière.
Il est marié à la fille de l'honorable BOJI, Mme Mamick Boji, une Mushi du Sud-Kivu, il est père de huit enfants. C'est sa femme qui est originaire du village Ngweshe, Secteur Bulwi, territoire de Walungu, district et province du Sud-Kivu. Par stratégie, il a endossé l'étiquette de « mushi » à la place de son épouse.
 
II.- Carrière politique :
1.- Sous Mobutu :
1988-1989 : Il était coordinateur de la Cellule d'études et de planification de l'Enseignement supérieur et universitaire ;
1989-1990 : Il fut conseiller dans le cabinet du Ministre des Mines et Energie (Mushobekwa Kalimba wa Katana ?) ;
1991-1992 : Conseiller au cabinet du vice-premier ministre et ministre de l'Industries et PME et, en 1992-1993 : conseiller au cabinet du Ministre des PTT ;
 
2.- Sous la Transition :
Il se dit président de la Jeunesse de l'USORAL. Je peux confirmer ici que cette structure n'avait jamais existé à l'USORAL (qui n'a été créée qu'après les négociations du Palais du Peuple). A l'USOR, il y avait le STOP (Secrétariat technique de l'Opposition radicale, avec souvent, Kibasa-Maliba, Jacques Matanda, José Otshudi Olengankoy etc…). Mais d'autres sources confirment qu'il militait en ce moment là, au sein du FROJEMO (Front des Jeunes Mobutistes) qui, à l'époque, avait assassiné l'Editeur du journal NSEMO et Inspecteur des Finances, Adolphe KAVULA (conseiller financier de l'UDPS).
Il semble qu'il avait été directeur de cabinet de Loseke Tharcisse alors ministre de l'Environnement et du Tourisme de Tshisekedi dans le gouvernement issu de la Conférence Nationale Souveraine. Il reste à vérifier !
En 1994, il est dans la cellule de crise du cabinet du Premier ministre, Léon Lubicz alias Kengo wa Dondo et participera à certaines négociations. C'est donc depuis des années que le sieur Vital Kamerhere travaille en intelligence avec le Rwanda, son pays d'origine, jouant fidèlement une partition conçue et exécutée par les Maestro Paul Kagame et Hyppolite Kanambe.
 
3.- Sous l'AFDL ET « Joseph Kabila » :
 
1997-1998 : Il est directeur administratif (des ressources humaines) au Service National, au cabinet du général Denis Kalume ,dans le cadre de la politique de l'autosuffisance alimentaire (Il avait le profil de l'emploi au vu de son diplôme, économie agricole !).
Son comparse, Kikaya Bin Ramazani, dit de lui : « Sur ces entrefaites survient la guerre du 2 août 1998, le général Denis Kalume se voit confier des missions militairesKamere se retrouve tout naturellement dans les rangs des négociateurs de l'Accord de Lusaka. Voilà comment M. Kamerhe, à l'ombre du général Kalume, entre dans le pré carré de M'zee. Charmeur notoire, pianotant sur les fibres swahiliphones, il parvient à contourner son chef direct et tente même de marginaliser M. Yerodia Abdoulaye Ndombasi pendant les négociations. L'audace va jusqu'à pousser Vital Kamerhe à signer des documents non-avalisés par ses supérieurs, ce qui a failli lui coûter la prison, n'eût été la clémence du président Laurent Désiré Kabila ». C'est à Lusaka qu'il sera découvert comme agent appartenant aux services secrets rwandais de Paul Kagame et de Ruberwa Azarias distribuant l'argent de la corruption aux délégués congolais. De retour à Kinshasa, il sera entendu sur procès-verbal au Comité National de Sécurité (sous Nono Lutula) pour ses activités subversives pro-rwandais à ces assises. Vital Kamerhe Rwakanyasigize sera ainsi démasqué comme sujet Rwandais infiltré au Congo depuis sa jeunesse.
1998-1999 : Il est directeur de cabinet au Ministère de la Reconstruction nationale, chez le général Kalume.
 
5.- LA MONUC ET LE CONGO :
1999-2002 : Au moment de la signature de l'accord de siège entre la RDC et l'ONU pour la mise sur pied de la MONUC, il sera désigné Commissaire général adjoint du gouvernement auprès de la MONUC. Le titulaire est M. Léonard NTWAREMBA ONFRE. Gustave VANGU Mambweni, sera nommé aussi Commissaire général adjoint comme lui. A la recherche de la visibilité et voulant être de toutes les négociations, Vital Kamerhe va davantage pianoter sur les fibres swahiliphones pour supplanter son nouveau chef. Son comportement de mouchard va desservir la cause nationale et annihile l'action de cette structure qui avait pour mission de gérer les relations entre le gouvernement et la MONUC. Vous remarquerez que dans son C.V. lancé sur son site, il ne parle que de lui, expert ( !) (Economie agricole ?!) dans la signature de certains accords avec la MONUC et les agresseurs, alors qu'il n'était qu'un adjoint de Léonard Ntwaremba et collègue de Vangu Mambweni qui a fini par être empoisonné ! (expert en co-rédaction, en co-signature ! n'étant ni politologue ni juriste !).

2002-2003 : 
Il est nommé par « Joseph Kabila », en qualité de Commissaire général chargé de la Paix dans les Grands Lacs. A ce titre,  il prendra part aux négociations de Gaborone, Addis-Abeba, Pretoria, Luanda, Lusaka et SUN CITY (Afrique du Sud).
 
6.- DIALOGUE CONGOLO-RWANDAIS (D.I.C) :
« NOUS SOMMES TOUS LES ENFANTS DU RWANDA »
A l'aube de l'étape préparatoire de ces pourparlers, un médiateur, mieux un facilitateur a été nommé en la personne de Sieur Ketumile Massire, ancien président du Botswana. Les invitations ont été lancées pour une première rencontre à Gaborone, en 2001 et ensuite, aux étapes d'Addis-Abeba, Luanda, Pretoria et Sun City I et II. Durant toutes ces étapes, Vital Kamerhere a toujours cherché à être à la pointe de toutes ces négociations, mais la charge revenait tour à tour à Léonard She Okitundu, Théophile Mbemba et Augustin Katumba Mwanke. Simple délégué, il voulait toujours s'attribuer le rôle prépondérant en s'autoproclamant ,sans titre ,porte-parole de cette délégation. Pour ce, dit encore Kikaya, il s'attire l'attention des médias en apparaissant toujours aux côtés de M. Azarias Ruberwa du RCD/Goma (Rwanda) et d'Olivier Kamitatu (Ouganda et MLC). On remarquera à Sun City, qu'au moment où ces deux « collabos » du Rwanda et Ouganda brillaient, Vital Kamerhere (économie agricole) se perdait dans un verbiage creux, sans substance, faisant du camp gouvernemental, celui qui communiquait très mal. Etait-ce une stratégie, une intelligence, une complicité pour faire triompher la cause des Rwandais ? Est-ce que ses autres compagnons avaient-ils tenu compte de ce qui s'était passé avec ce Monsieur à Lusaka ? au CNS ? ou est-ce par simple naïveté, incompétence ? (En dehors du juriste Okitundu, les autres n'étaient que des scientifiques .L'un, Théophile Mbemba, est chimiste et l'autre, Katumba Mwanke, ingénieur en mécanique ! Leses affaires internationales n'étaient donc pas de leur compétence !
Faut-il vous dire que M. Vital Kamerhere, en ambitieux démesuré, réclamera à sa composante le poste de Vice-président de la République du fait que son frère Ruberwa était désigné de son côté aussi vice-président. C'est aussi pendant les travaux de Sun City, qu'un bureau d'études rwandais va le reconnaître comme un enfant du pays, le Rwanda. Et les documents fiables sortiront de ces assises, le taxant de RWANDAIS, fils du pays. Un article sortira d'ailleurs à Sun City, intitulé : « Nous sommes tous les enfants du Rwanda » et la délégation du Gouvernement (à cause de « Joseph Kabila » et de Kamerhe) et le RCD/GOMA. Mais il sera rappelé à l'ordre ,et n'obtiendra que le poste de ministre à l'information en dernière instance, ayant joué au suicide !
2003-2004 : Il va devenir, en dernière minute, ministre de l'Information et Presse. En effet, son nom ne figurait pas sur la liste à l'atterrissage dans la ville de Mbandaka où siégeait « la composante » gouvernement. Les bruits circulaient à Mbandaka de son suicide. « Joseph Kabila » va faire marche arrière et demander à Kikaya de lui laisser ce poste là. Il fera la remise-et-reprise avec le cabinet de son ami Kikaya Bin Karubi où travaillait sa petite sœur, la Rwandaise (l'épouse du gouverneur José Makila).
 
7.- A L'ASSEMBLEE NATIONALE :
Le 31 mars 2004 : Le PPRD ,Parti du Peuple pour la Reconstruction et le Développement est créé,  soi-disant, d'obédience Social-démocrate. Et le 1er juillet 2004, il sera désigné, eu égard à ses arguments relatifs aux  4 langues nationales, le secrétaire général du PPRD. Des millions de dollars US seront débloqués pour qu'il implante le parti à travers tout le pays et surtout , pour relever le pari électoral en faisant campagne pour son maître ,tout en écartant ses autres camarades du parti et les autres forces approchées, n'étant pas favorable à l'A.M.P.
Le 10 mars 2006, dans le cadre de la campagne présidentielle et pour soutenir la candidature d'Hyppolite Kanambe alias « Joseph Kabila », il publie un livre : Pourquoi j'ai choisi Joseph Kabila ? C'est dans ce livre qu'il va livrer certains secrets et détails démontrant comment son président, Brutus, a participé minutieusement à l'assassinat de Laurent Désiré Kabila, le 16 janvier 2001Même s'il n'est pas dit quelque part, qu'il était complice ou en intelligence, dans cet odieux assassinat !
En juillet 2006, aux résultats des élections législatives, il est élu député national du P.P.R.D. du Sud-Kivu et en décembre de la même année, il est élu président du Bureau définitif de l'Assemblée nationale avec toutes les voix réunies de l'AMP et de l'opposition, alors qu'il ambitionnait de devenir le Premier ministre en lieu et place de Monsieur Antoine GizengaC'est pendant son règne en qualité de secrétaire général du PPRD et de la présidence de l'Assemblée nationale (cumul des fonctions) ,qu'il va exclure les Congolais de la Diaspora du processus électoral. Pendant son mandat , il va jouer à l'équilibriste en favorisant de temps en temps l'Opposition dans certaines prises de position ,au détriment de sa propre majorité. Il donne  l'impression de se venger de n'avoir pas été désigné Premier ministre.
 
Il va refuser d'initier une démarche pour demander un Tribunal Pénal International pour le Congo, n'ayant aucune considération pour les 8 millions de morts congolais, crimes perpétrés pourtant par ses frères Rwandais dont il est complice. En revanche , sous son règne, monsieur Kamerhe a plutôt choisi d'accorder une amnistie collective à ces mêmes criminels tels que Nkund[abattoir de Mushaki], Jean-Bosco Ntaganda,Amisi alias Tangofort, etc. pour des crimes de guerre et contre l'humanité pourtant imprescriptibles ! C'est aussi pendant qu'il était au perchoir qu'une partie du Territoire de Kahemba avait été lâchée et cédée aux Angolais. C'est encore lui qui avait fait voter un moratoire de six mois, finalement à durée indéterminée, pour couvrir tous les députés (comme lui-même) non Congolais qui siègent au sein du parlement (problème de double nationalité, anti constitutionnel). C'est pendant qu'il était au pouvoir au Parlement que la pétition initiée pour déchoir « Joseph Kabila » de ses fonctions, constitutionnellement, pour haute trahison ,avait été détournée ! Le fond de l'histoire est que Kamerhe n'a pas contesté « Kabila » . Il lui a plutôt sauvé la mise. Les Congolais ne doivent pas se laisser duper.
 
 
En janvier 2009, lorsque Hyppolite Kanambe et Paul Kagame tous deux de l'I.T.P., changent de stratégie en ce qui concerne l'occupation de la province du Kivu en inventant l'opération « Umoja Wetu » (notre unité retrouvée de l'ITP dont les termes sont restés secrets jusqu'à ce jour) entre les restes des FARDC et l'APR pour, soi-disant, combattre les FDLR entre les 20 janvier et 27 février 2009, craignant d'être découvert et vomi par les Députés congolais pour haute trahison, il va publiquement s'opposer et critiquer « Joseph Kabila » sous prétexte que le Parlement n'avait pas été convié à ces accords. Un conflit d'intérêt éclata  ,et Kamerhere sera contraint sous la pression de Paul Kagame, de démissionner de la présidence de l'Assemblée Nationale ,moyennant une corruption de 200.000$, le 26 mars 2009, entraînant ainsi le départ de tout le bureau, Lutundula, Marc Mvwama, Bahati et consorts.
IV.- WIKILEAKS :
L'ambassadeur américain à Kinshasa livra un portrait nuancé de Vital Kamerhere en ces termes :
 
 « Sa réputation de leader modernisateur démocrate et honnête ne correspond peut-être pas tout à fait à la réalité. Tous ces diplomates avec qui nous avons parlé s'accordent sur le constat que Kamerhere recourt fréquemment au mensonge pour s'assurer un gain politique ». Et le diplomate d'ajouter : Nos informateurs nous rapportent que son ambition de devenir un jour Président a compromis son jugement. Il est soupçonné d'avoir bloqué des enquêtes sur les allégations de détournements de sommes considérables (200 millions de $) lors de sa présidence à l'assemblée nationale, notamment des investissements pour construire un véritable Parlement au Congo.
 
 
Le 14 décembre 2010, il crée son propre parti : Union pour la Nation Congolaise ! Avec quelques fidèles du PPRD tels que Claudel Lubaya du Kasaï Occidental,Bertrand Ewanga de l'Equateur, Mme Odette Babandowa de la province Orientale, etc.
Le 16 décembre 2010, en voyage de propagande à Goma, il dira à la population de cette ville : Je suis venu dire à la population de Goma que j'avais menti en 2006 » (Radio Okapi). C'est la preuve de ce qu'il fallait démontrer, « l'Ugegbe », la nature mensongère d'un Tutsi.
 
V.- MORALITE : CRIMES SEXUELS :
Quelle réputation habite ou entoure le sieur Vital Kamerhe auprès de ses proches collaborateurs ? Un véritable criminel sexuel, viol, tentative de viol, détournement des mineures, infidélité, etc. Au parlement, un scandale avait éclaté entre le président et son vice-président, M. Marc Mvwama au sujet de l'épouse de ce dernier. Vital s'était emparé de l'épouse de Marc sans gants ni bottines. Il a fallu à leur hiérarchie d'intervenir pour étouffer le scandale. Mais le divorce était d'ores et déjà consommé. Faut-il parler encore du divorce consommé de M. Didier Kinwani et son épouse à cause d'un « Mario » appelé Vital Kamerhe Rwakanyasigize ? En effet, l'épouse du diamantaire Didier flirtait avec lui et volait des graines de diamants pour les confier à sieur président Vital Kamerhe. Le scandale ayant éclaté, la femme avait été répudiée sur-le-champ. A-t-on encore le temps de parler de la pédophilie au Congo, du règne des « coca-cola » (filles mineures) de Koffi Olomide, Ngiama Werasson, Domingos, Félix Wazekwa, Féré, Ipupa, etc… Trop c'est trop.
 
VI.- MANDAT D'ARRET INTERNATIONAL n°140 :
 
A la suite de toutes ces révélations, le mandat d'arrêt international portant le N°140 sur les 400 mandats, faisant suite à la liste élaborée par les enquêtes menées par des chercheurs indépendants, sera lancé contre M. Vital Kamerhe Rwakanyasigize, alias Lwa Kanyiginyi Nkingi, en qualité d'idéologue, pour intelligence et complicité de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
En effet,  Wikileaks et les Américains nous disent qu'il était plusieurs fois chargé par Kanambe d'aller remettre des fonds, armes et munitions à son frère Laurent Nkund[abattoir de Mushaki], le génocidaire, recherché depuis plusieurs années déjà par la Cour Pénale internationale.
 
Au surplus, dernièrement, le Colonel Richard BEIZA Bamulhiga de la Police Nationale congolaise, matricule n°38029/F confirmait, dans une déclaration remise à la Cour Pénale internationale de la Haye, depuis Kampala (Ouganda) où il s'était réfugié après avoir échappé à la mort à Kinshasa, l'implication non seulement de Hippolyte Kanambe dans les massacres de Bogoro et Nyankunde en Ituri (Province Orientale) en 2002, mais aussi du général Kisempia, le colonel Aguru, le Major Duku, tous chargés des opérations (massacres) sous la couverture du RCD/KML de Mbusa Nyamwisi. Sans oublier Samba Kaputo, Mbusa Nyamwisi lui-même et notamment le sieur Vital Kamerhe qui servait d'agent de liaison pour le compte du commandant Hyppo, en Ituri. Il nous  renseigne aussi qu'il était plusieurs fois chargé par Kanambe d'aller remettre les armes, munitions et de l'argent liquide chez le chef Kawa des Hema pour créer une nouvelle milice en Ituri, le PUSIC et en même temps il armait les Lendu de l'APC où il y a eu des massacres sans nom… Une véritable tragédie, des milliers voire millions des morts, signée Kanambe et Kamerhe au nom de l'International Tutsi Power.
Le colonel Richard Beiza dira en conclusion : « Ce que vous devez savoir c'est que le président Kabila est un sanguinaire et je suis en mesure de le confirmer et de le prouver car j'ai travaillé durant 5 ans dans les services secrets de la présidence. Et il n'hésite pas à sacrifier des vies humaines pour cela. Le cas de l'Ituri est bien un exemple pour illustrer sa façon de concevoir la gestion du pays. C'est assez triste que la Communauté internationale ne puisse pas comprendre que la RDC est dirigée par un Machiavel sanguinaire » (Interview du jeudi 21 avril 2011, sur Website lemillenaireinfoplus.com, copie adressée à la C.P.I).
A la CENI, la Cour Suprême de Justice et le Procureur général de la République de se saisir de ce lourd dossier d'une nouvelle imposture, faux et usage de faux concernant le sieur précité, Vital Kamerhere.
 
VII.- CONCLUSION :
 
1.- Il est dit que l'une des sœurs de Vital Kamerhe travaillait dans le cabinet de Monsieur KIKAYA, alors ministre de l'Information et ne se cachait pas de dire tout haut qu'elle était Rwandaise de père et de mère. Dans ce cabinet là, le Directeur de Cabinet était un Rwandais, membre du Comité directeur du parti CEREA qui avait été invalidé à la C.N.S du fait d'être un parti des Étrangers (Tutsi rwandais) et qui avait été expulsé du Congo, en septembre 1996. Kikaya qui venait de dénoncer Kamerhere devrait nous éclaircir sur ce sujet précis.
 
2.- José Makila alors Député national et  élu Gouverneur de l'Équateur, auteur de la motion sur la double nationalité au Parlement, disait tout haut qu'il avait épousé coutumièrement la sœur de Kamerhere, sa femme, à Kigali, chez les parents de Kamerhere. Makila l'attendait au tournant pour le dénoncer publiquement comme étant un vrai Rwandais de père et de mère et un grand menteur, jongleur, artiste et dribbleur.
 
3.- On le verra lors des négociations de Lusaka, à l'Hôtel, la nuit, en train de distribuer des enveloppes venant du Rwanda et le texte rédigé au Rwanda aux délégués congolais pour qu'ils ne touchent pas au contenu de ce texte car ils seront nommés ministres dès leur retour à Kinshasa. Il sera interpellé par le Conseil National de Sécurité sous Nono Lutula, entendu sur procès-verbal. Il sera découvert que le Monsieur est un sujet Rwandais infiltré au Congo depuis son jeune âge. Il sera reconnu comme agent rwandais en intelligence avec le RCD/Rwanda (Ruberwa et Paul Kagame).
 
4.- Légèreté. Vital Kamerhere, président de l'Assemblée, a été l'auteur provocateur des divorces de son vice-président, Marc Mvwama et de l'homme d'affaires Didier KINWANI. Ce dernier a répudié sa femme depuis Paris pour l'avoir surprise en train de voler une bonne quantité de son diamant en faveur de Vital Kamerhe (avec preuve à l'appui) et le divorce a été consommé sur-le- champ.
 
5.- Dans son Curriculum Vitae, M. Vital oublie de mentionner qu'il a étudié à Kikwit par le simple fait qu'à Kikwit, il était bien connu comme un Rwandais et non un Congolais. Un de ses professeurs de l'INDOBO l'avait reconnu et recommandé, en 1992, lors d'une manifestation de la Congrégation des Frères Joséphites, à St Théophile dans la commune de Lemba, comme un sujet Rwandais qui parle nos quatre langues. Un exemple à suivre aux jeunes congolais de Kinshasa qui ne se contentent que du « Lingala ».
 
6.- Toujours dans son C.V., il ne veut pas dire qu'il a commencé à travailler chez Mushobekwa aux affaires étrangères, car on risque de l'associer à celui-ci, un Rwandais de souche comme lui. Il ne manque pas aussi d'avoir travaillé chez Mirindi Ruena (le neveu de Bisengimana Barthélemy), on risque de le découvrir en tant que  Rwandais comme Mirindi. Il ne mentionne pas aussi avoir été dans la cellule du cabinet Kengo wa Dondo en 1996-97. Sinon on va le taxer de Rwandais comme Kengo wa Dondo.
 
7.- VITAL KAMERHE ET LA GUERRE DE L'EST. L'ambassadeur américain le dit dans un langage diplomatique. Celui-ci l'accuse « d'attiser le feu du conflit dans les provinces déchirées par la guerre du Nord et du Sud Kivu ». L'ambassadeur américain, l'accuse encore diplomatiquement, « d'avoir acheminé de l'argent à KUND[ABBATOIR DE MUSHAKI] pour tenter de perturber Kabila ». Il n'est un secret pour personne que Laurent Kund[abattoir de Mushaki], ancien étudiant rwandais à l'Université de Kisangani (2ans de graduat en pédagogie), est un Lieutenant de l'APR/FPR prêté au RCD/Ruberwa.
 
8.- MENTEUR ET MANIPULATEUR NELe câble montre par ailleurs très bien comment les diplomates occidentaux à Kinshasa se réunissent régulièrement pour accorder leurs violons sur la situation intérieure congolaise. Lors de ces rencontres où ils recoupent les propos tenus par Vital Kamerhe à ses différents interlocuteurs, GARVELINKl'ambassadeur américain à Kinshasa et ses homologues de la Troïka et  de la Communauté internationale (France, Belgique, Grande-Bretagne, Allemagne, Canada, Espagne, Italie, Portugal, Japon, Chine, Russie etc.) croient pouvoir déceler « qu'il a clairement tenté de manipuler les ambassadeurs étrangers à son avantage ».
 
9.- MENSONGE.  Sur son C.V. , ce menteur fait curieusement disparaître, 20 ans après, son prénom de Vital et refuse de reprendre RWAKANYASIGIZE pour éviter que cela se fasse rappeler le Kinyarwanda .Il opte pour le post-nom de Lwa KANYIGINYI Nkingi qui aussi n'est que celui de son grand-père M. KANYIGINYA du clan  royal des Hutu des Banyiginya de la préfecture de Cyangugu.
 
10.- JUSOR (Jeunesse de l'Union Sacrée de l'Opposition radicale). Tous les acniens membres de l'USOR,de l'USORAS et de l'USORAL sont formels : ils n'ont  jamais vu ni rencontré lors de leurs innombrables rencontres à Limete ou ailleurs dans les 24 communes de Kinshasa, un certain Vital Kamerhe Rwakanyasigize                                                                                                                                                            alias Lwa Kanyiginyi Nkingi comme président de la soi-disant Jeunesse de l'USOR, cellule qui n'existait même pas. Cette branche ou ce rôle-là était confié au STOP (Secrétariat Technique de l'Opposition radicale) à Olengankoy, Jacques Matanda, Tshiyoyo Mufwankol, Mme Martine Nole, Frédéric Masini, Eva Muakasa, Benjamin Mukulungu, Ndume, Badibanga, Ezuluwa, etc. Jamais entendu parler d'un certain Kamerhe à l'USOR, USORAS, USORAL, jamais, jamais. Quel gros mensonge ?
 
Ce Rwandais Tutsi ou Hutu (c'est blanc bonnet, bonnet blanc), au nom de Vital Kamerhe est dangereux, voire très dangereux pour le Congo et les Congolais, pour le Sud-Kivu et le Kivu. Il y a lieu de le dénoncer haut et fort pour qu'il puisse disparaître définitivement du Congo, comme c'est le cas de ses frères, Rwamakuba Déogratias, Douglas, alias Bugera, BIZIMANA KARAMUHETO alias Bizima Karaha, Didier Kazadi, alias Dieudonné NYEMUREMIE alias Dieudonné Mbuyi, Idi Omar selon les circonstances. Ce dernier est né à Bujumbura en 1947 . Il est bel et bien de nationalité burundaise, un repris de justice, condamné à mort, évadé et recherché dans son propre pays, le Burundi ,jusqu'à ce jour.
 
Le GRARC demande aux Congolais de connaître et faire connaître la véritable identité de tous ceux qui vagabondent dans les couloirs du pouvoir d'occupation pour ne plus tomber dans nos erreurs du passé. Ainsi, aujourd'hui, il s'agit de Vital Kamerhe qui aspire lui aussi à la magistrature suprême dans notre pays .Mais , marchant sur les pas de «Joseph Kabila»,il continue à éluder ces nombreuses questions que lui posent les Congolais : Aveu de culpabilité ? Paradoxalement, pour des situations à peu près similaires dans d'autres pays, tels que la France ou les Etats-Unis d'Amérique, les candidats à la magistrature suprême se font un devoir et même une fierté de produire pratiquement leur arbre généalogique (autant qu'ils le peuvent).
 
C'est notamment le cas  du président américain, Monsieur Barack Hussein Obama, qui a été obligé de produire un acte de naissance authentique prouvant qu'il est bel et bien né sur le sol américain, en l'occurrence à Hawaï. L'actuel chef de l'Etat du pays le plus puissant de la planète s'est justifié sans tergiverser en produisant tout simplement le document demandé.
 
Au Congo-Kinshasa toute question relative aux ascendants de certains candidats à la présidence de l'Etat ou de simples acteurs politiques, est devenue subitement un sujet tabou. Même certains observateurs étrangers, dont les Etats sont pourtant allés jusqu'à instituer des tests ADN pour vérifier la filiation ou établir la véritable identité des étrangers qui veulent s'établir sur leur territoire, s'insurgent lorsque les Congolais tentent tout simplement de mieux connaître ceux qui ont la prétention de devenir leurs dirigeants. N'est-ce  pas une préoccupation légitime ?
 
Les cris au « scandale » et les atermoiements hypocrites de certains ne nous arrêteront pas. Notre peuple n'est pas xénophobe, il est simplement devenu plus exigeant et vigilant comme d'autres bien avant nous. Au vu des intentions avérées du Rwanda de noyauter nos institutions dans le but de déstabiliser  de piller et de balkaniser le Congo, cacher ses origines pour accéder à la magistrature suprême ou à d'autres fonctions stratégiques devient une affaire d'Etat.
 
Vital Kamerhere n'a pas hésité à profiter du désespoir de toute une population particulièrement meurtrie qui le considérait comme l'un des leurs. Les viols, les massacres, la misère et toute la détresse des Kivutiens qui croyaient en lui ne l'ont pas empêché de mentir , y compris sur la véritable identité de « Joseph Kabila ». Ceci à la fois pour pouvoir atteindre des objectifs personnels, et parce que ses accointances avec Kigali ne lui permettent pas de faire autrement. Aujourd'hui les Congolais sont à nouveau prévenus, y compris par un diplomate américain via Wikileaks. Le portrait de Vital Kamerhere par l'ambassadeur américain, Monsieur GARVELINK n'est pas des plus sympathiques d'après celui-ci : « sa réputation de leader modernisateur, démocrate et honnête ne correspond peut-être pas tout à fait à la réalité ». Selon le diplomate, Kamerhere est un « menteur », un « manipulateur » ,et il évoque même des accusations de corruption à son encontre… Où sont passés les 200 millions de dollars américains destinés à construire une nouvelle assemblée nationale ,mais
vidés des caisses du parlement ,
Le GRARC ne ménagera aucun effort afin de permettre aux congolais de mieux connaître tous ceux, tapis dans l'ombre de la congolité, servent en réalité les intérêts étrangers.
 
Thomas MBEMBELE
Président du GRARC

LE TEMPS DE LA VÉRITÉ SUR LA BALKANISATION
Société de Juristes Catholiques du Congo
Nos échanges décousus sur les forums de discussions ne nous permettent pas de nous enrichir mutuellement, de mener une discussion articulée sur un sujet donné et d'aboutir à quelques conclusions utiles et inspirantes pour notre pays. Nous passons d'un sujet à un autre. Sans nous donner la peine de sérier les questions pour mettre dans une corbeille les discussions visant à nous détendre entre en Compatriotes et dans l'autre, les sujets vitaux pour nous, pour nos enfants et pour l'avenir de notre pays. Dans un tel méli-mélo, nous ne nous rappelons plus, souvent, de questions que nous posons aux autres intervenants. Nous intervenons sur tous les sujets. Comme des omniscients. De la musique à la littérature en passant par la philosophie, le droit et la politique.
Les forums d'échanges n'étant pas thématiques, il nous semble parfaitement normal de passer sans transition des questions d'actualité au débat constitutionnel et aux allégations sur la corruption des députés sans être obligés de se rappeler tous les échanges de la veille sur le décès d'un artiste musicien.
 
Cependant, il nous semble quelque peu irresponsable de passer à pieds joints les questions qui sont, par leur nature, d'une importance majeure pour notre pays. Des questions qui devraient nous retenir pour nous permettre si non de les creuser à tout le moins de chercher des renseignements pour savoir ce qui se passe exactement.
 
Les postings sur la balkanisation font partie de ces questions majeures que l'on devrait éviter d'esquiver. Par stratégie politique ou par simple inconscience nationale. La culture de l'effort intellectuel, de la détermination et de la recherche semble étrangère à la nouvelle génération qui s'intéresse beaucoup plus aux réflexions «fast food» qu'aux écrits fouillés et documentés. Il suffit de lire les nombreux postings qui s'échangent dans nos forums pour s'en convaincre. Ils sont truffés d'affirmations non étayées sur un certain nombre de sujets. Friands d'écrits «fast food», leurs auteurs adoptent généralement le ton du «Magister dixit» où la nuance et la réserve n'ont pas de place. Et l'objection est répudiée avec véhémence. Et lorsqu'ils sont à bout d'arguments, ils appellent au secours les membres de leur ethnie : «Mais, vous nous prenez, nous les Kwangolais, les Ne Kongo, les Kivutiens, etc. pour des imbéciles!». Argument classique d'autorité. Et on passe des heures à discuter sur des balivernes et le sexe des anges. Au détriment des questions vitales comme que la question de l'intégration des Rwandais du M 23 dans nos institutions nationales.
 
Les questions sur la balkanisation de notre pays font également partie des questions cruciales. Parce qu'elles touchent la souveraineté d'un État. Parce qu'elles touchent le destin des populations menacées de devenir des étrangers en cas d'annexion. Plus profondément encore, parce qu'elles touchent le degré d'allégeance de certains de nos dirigeants vis-à-vis du pays dont ils sont censés protéger les intérêts. Ces questions ne devraient donc pas être reléguées au second plan.
 
Nous voudrions ici revenir sur les allégations sur l'imminence de la balkanisation dont ont fait état les différents communiqués de l'Apareco, une association partisane qui occupe un espace de plus en plus important dans le firmament politique congolais.  
 
Les allégations faites par l'Apareco nous font frémir. À ce titre, elles devraient amener les autres associations et regroupements partisans d'aller vers l'Apareco pour savoir de quoi il est question et quels moyens mettre en œuvre pour contrer cette balkanisation présentée comme imminente. Ces allégations devraient faire partie des questions d'échange pour savoir s'il y a, sur le terrain, des faits qui sont de nature à les confirmer.
 
Face à ces révélations, nous observons un certain manque de cohérence dans le chef des acteurs et analystes politiques, d'une part et, d'autre part, des internautes et des acteurs de la société civile que nous sommes : nous sommes pressés d'aller à Kampala rencontrer les étrangers du M 23, assistés de quelques auxiliaires congolais mais nous n'envisageons pas la même démarche pour rencontrer les membres d'une Association qui n'est composée que des Congolais et qui nous alerte sur un danger qui menace notre pays. Et que nos dirigeants nous cachent.
 
Nous sommes disposés à conclure un Accord de paix avec le CNDP représenté par un Rwandais, Désiré Kamanzi, dont les chercheurs ont démontré qu'il faisait partie de la cohorte de juristes rwandais formés à l'Université d'Ottawa au dans le cadre d'un programme bilatéral entre le Canada et le Rwanda que de rencontrer et de discuter avec nos frères et sœurs de l'Apareco dont le Président est un fils du Congo.
 
Nous sommes une association d'universitaires. Les émotions des uns et des autres ont très peu d'impact sur nous. Nous sommes intéressés aux faits et préoccupés par la recherche de la vérité, notamment en rapport avec le projet de la balkanisation. Et nous essayons d'analyser de manière rationnelle et objective toutes les informations en rapport avec cet enjeu en faisant les recoupements nécessaires avec des informations issues de plusieurs autres sources d'informations externes.
 
Nous voulons ici provoquer un débat en lien avec les communiqués publiés par l'Apareco et dans lesquels cette association partisane nous alerte sur l'imminence de la balkanisation.
Comme association d'universitaires congolais, nous réfléchissons sur cet enjeu depuis quelques années. Nous avons analysé les différentes prises de position de la Cenco au sujet de la souveraineté nationale, l'intégrité territoriale et l'intangibilité des frontières. Ce que publie l'Apareco va dans le même sens que les déclarations des Évêques. Nous avons compulsé les travaux des chercheurs sur certains acteurs politiques comme Bugera, Bisengimana, Ruberwa ou Bizima Kahara. Dans nos recherches, nous avons découvert, par exemple qu'un chercheur indépendant avait déjà publié dans nos forums une réflexion sur «La responsabilité individuelle de Bugera dans les crimes commis en l'APR au Congo-Zaïre». Ce que dit l'Apareco va dans le même sens.
 
Nous avons lu de nombreux rapports des experts des Nations Unies et des autres organisations indépendantes qui nous permettent, aujourd'hui, de considérer comme crédibles les allégations de l'Apareco. Nous ne comprenons donc pas le silence sur ces allégations en dépit de nos messages pressants envoyés aux internautes pour les inviter à nous dire si ce que dit l'Apareco est faux.
 
L'heure de la vérité a sonné. Il faut que les uns et les autres se prononcent sur ces révélations de l'Apareco : soit pour démontrer qu'elles sont dénuées de tout fondement (tâche que nous laissons à la Majorité présidentielle et à ses éditorialistes), soit pour démontrer que les faits sur terrain et le comportement des dirigeants au pouvoir le confirment ou ne le confirment pas (tâche que nous laissons aux universitaires indépendants), soit pour justifier la nécessité d'un dialogue entre l'Apareco et les autres associations partisanes (tâche que nous laissons aux analystes politiques de chaque camp politiques), soit pour démontrer qu'il est, en tout état de cause, nécessaire de rassurer la population à ce sujet. En définitive, ces allégations nous obligent d'y réfléchir et de partager avec les autres frères et sœurs ce que nous en pensons.
 
Avertissement :
Attaquer l'Apareco serait une fuite en avant. Il faut attaquer ce qu'ils écrivent. Parce qu'ils démontrent qu'ils ont l'information que nous n'avons pas. Et la bonne information. Sous réserve des preuves contraires. Si nous aimons notre pays, nous devons nous intéresser plutôt au contenu de l'information qui fait état du danger auquel est exposé notre pays. Lorsque le voisin que nous n'aimons pas nous prévient du danger qui guette nos enfants sur leur chemin de l'école, nous oublions momentanément notre discorde avec le voisin pour avoir toute l'information sur le danger auquel sont exposés nos enfants…
 
Dans les pages qui suivent :
·  (1) nous démontrons que d'autres sources crédibles font également état de l'existence du plan de la balkanisation du Congo
·  (2) nous invitons les acteurs politiques (et leurs experts qui interviennent dans nos forums) de ne pas esquiver les révélations de l'Apareco qui donnent à leur chef la stature d'un homme d'État
·  (3) nous proposons une démarche : faire le recoupement avec les autres sources d'informations pour savoir si ce que dit l'Apareco peut être considéré comme sérieux,
·  (4) nous soulevons le malaise des éditorialistes de la Majorité présidentielle qui ont l'habitude de tirer sur tout ce qui bouge mais qui, curieusement, face aux preuves que donne l'Apareco, choisissent de cacher derrière un mur de silence.
Notre conclusion porte sur l'inconscience de l'élite congolaise pour la mettre en demeure de réagir face à ce problème de la balkanisation de notre pays dont parle l'Apareco.

 
1. Les allégations de l'Apareco sont-elles dénuées de tout fondement ?
 
Les allégations de l'Apareco font état des rencontres destinées à finaliser le projet de la balkanisation de notre beau et grand pays. Ces allégations sont assorties de détails précis sur les dates, les villes où se sont tenues ces rencontres ainsi que des acteurs qui y ont pris part. Les temps sont décidément graves. D'autant plus que les dernières allégations sur la matérialisation imminente du projet de la balkanisation du Congo ne sont pas les premières du genre. La Conférence des évêques catholiques du Congo a toujours attiré l'attention des fidèles sur l'existence d'un tel plan. Elle ne mettrait jamais sa crédibilité en jeu pour parler d'un plan qui n'existerait pas... Elle ne ferait jamais de l'intégrité territoriale, de la souveraineté de l'État et de l'intangibilité des frontières héritées de la conférence de Berlin les leitmotive de ses prises de positions officielles si l'unité de notre pays n'était ni mise en mal ni en danger...
 
S'il y a au pays, une institution où la réflexion intellectuelle a encore de la place, c'est bien à la Conférence épiscopale du Congo. C'est probablement la seule institution où tout le monde n'est pas prêt à se vendre et à vendre le pays pour un poste, pour de l'argent, pour son ascension sociale ou politique. C'est la seule institution du pays où personne n'a jamais pris les armes pour accéder au pouvoir. Lorsque ces Hommes de Dieu nous parlent de l'existence d'un plan de la balkanisation du pays, il ne faudrait pas leur demander de se déshabiller pour qu'ils se fassent comprendre. Le 5 décembre 2012, les évêques ont rappelé que l'exécution de ce plan est à l'œuvre depuis des années. Lorsque nous analysons la conduite de nos dirigeants, tout confirme les propos de nos Évêques : il y a des dirigeants au pouvoir qui sont au service des intérêts étrangers et qui travaillent d'arrache-pied à la matérialisation de la balkanisation du pays. Les opérations de brassage des éléments armés dans l'armée nationale, les opérations Kimia et Umoja wetu, l'intégration des membres du CNDP dans les institutions nationales, l'Accord de Goma du 23 mars 2009, les Concertations de Kampala et la Loi d'amnistie sont autant d'étapes d'un processus qui a débuté depuis Sun City. Il faudrait que chaque citoyen congolais et chaque citoyenne prenne la mesure de la gravité de la situation et agisse. Maintenant. En prenant au sérieux les informations sur la tenue des rencontres qui se seraient tenues dans certaines capitales africaines en vue de mettre la dernière main sur la balkanisation du Congo. Demandez des comptes à vos députés, vos chefs des partis politiques, aux responsables de vos associations, aux prêtres de l'Église catholiques. Parce que ceux-ci ne vous diront jamais de laisser Dieu s'en occuper. Dieu nous a pourvus d'intelligence pour nous occuper de notre Cité.
 
2. Les acteurs politiques ne doivent pas esquiver ce que dit leur adversaire de l'Apareco
Il serait donc dangereux et à la limite irresponsable de balayer du revers de la main les récentes allégations sur   des rencontres qui se seraient tenues en Angola sur la mise au point de la phase finale du projet de la balkanisation du Congo... Il faut que les différents états-majors  des partis politiques prennent position face à ces révélations. Ne fût-ce que pour rassurer la population qui cède déjà à la panique et se voit déjà annexée à des peuples qui font des tueries et des massacres interethniques un sport national.
 
La question que soulèvent ces allégations touche au plus haut point l'intérêt national. Cet intérêt national transcende les clivages et camps politiques, religieux ou ethniques. Il y a péril en la demeure. La population devrait être le plus rapidement possible rassurée. Qu'on le veuille ou non, l'auteur des communiqués, comme n'importe quel autre de nos politiciens, a des partisans. Il a aussi des adeptes. Ceux qui ne sont pas ses partisans lisent aussi ce qu'il écrit. Ils n'attendent pas l'ordre de leurs états-majors pour se faire une opinion personnelle sur l'auteur des communiqués. Et sur ce qu'il dit. Surtout lorsque ces révélations semblent confirmées par le phénomène de l'immigration clandestines en cours à l'Est du pays. Un chercheur dont le texte a été publié dans nos fora citait un rapport des experts des Nations Unies qui avaient interrogé des Rwandais transplantés à l'Est et qui ne connaissaient aucune des langues locales. Ces transferts des populations étrangères n'auraient jamais eu lieu sans l'accord de Kinshasa. Il faut réagir. Sans plus attendre.
Dans la situation d'un pays occupé qui est celle que subit la République démocratique du Congo, les communiqués de presse sur l'imminence de la balkanisation de notre cher et beau pays afin d'assouvir les appétits des États voisins sèment la panique au sein de la population. Les partis politiques ne doivent pas rester muets à ce sujet. Ils doivent mener leurs propres investigations afin de rassurer leurs militants. Les experts et chercheurs desdits partis ne devraient pas rester à ne rien faire. Ils devraient publier des textes pour démontrer qu'il s'agit des affabulations. Les analystes politiques actifs dans nos fora devraient apporter leur expertise pour éclairer l'opinion. Ils devraient nous dire ce qu'ils observent sur leurs collines d'origine, leurs villages d'origine. Ils devraient décrire les mouvements des populations qu'ils observent surtout dans la partie directement concernées par les prétentions hégémonistes des Rwandais.
Nos fora devraient nous servir à parler aussi des choses importantes qui touchent l'avenir de notre pays.
 
Paradoxalement, nous semblons observer un malaise dans les différents états-majors face à ces révélations qui nous prennent tous au dépourvu. Ces révélations peuvent être fausses. Mais comme nous ne disposons pas de réseaux d'informations, nous sommes tous entrain de nous regarder sans aucune solution. Un peu comme des enfants. Alors qu'il y a parmi nous, des compatriotes et leaders qui se présentent comme l'alternative possible pour le Congo.
Mais comment se fait-il qu'ils ne soient pas au courant sur ces réunions qui se tiennent dans les capitales africaines sur la balkanisation du Congo. Comment se fait-il qu'ils ignorent tout des circonstances dans lesquelles a été assassiné le capitaine Banza. Comment se fait-il qu'ils ne sont pas au courant de ce que Bizima Kahara et Bugera font pour le compte de Kigali ?
 
Le silence des différents partis politiques, de la Majorité comme de l'Opposition sur ces révélations graves sur l'avenir de notre pays donne du coup à l'auteur des révélations, qu'elles soient vraies ou fausses, une véritable stature d'homme d'État préoccupé par l'Unité nationale. Parce qu'il a l'information. Il a des réseaux. Il nous parle de Kalev, de Bizima et de Bugera. Alors que nous, tout en étant à Kinshasa, ne sommes mêmes au courant de ce qui se prépare contre nous. Et comme nous n'avons pas l'information, nous n'osons rien dire à nos militants, à notre base...
3. Faire le recoupement avec les autres sources d'information
Il serait trop facile de balayer tout cela du revers de la main. En qualifiant l'auteur des communiqués de tous les maux. Alors que ce qu'il dit est confirmé par les travaux des chercheurs indépendants. Charles Onana n'est ni Congolais ni terminator. Il a rapporté dans son livre les cruels traitements que Bizima Kahara infligeait aux Congolais lorsqu'il était en charge de services secrets au RCD-Goma. Même les Congolais qui n'ont jamais franchi la frontière de Goma-Gisenyi étaient torturés dans des lieux de torture supervisés par Bizima Kahara parce qu'ils étaient accusés d'être génocidaires. Si Bizima est effectivement Congolais, en quoi les génocidaires du Rwanda l'intéressent-ils ?
 
En outre, qui ignore ce que Bizima Kahara a fait pour que la Commission d'enquête sur les crimes commis par l'APR/AFDL ne puisse pas avoir lieu. Et cette commission Améga n'avait jamais eu lieu. Pourquoi ? Parce qu'il ne fallait pas que le génocide des Hutus commis par l'APR/AFDL sur le territoire de la République démocratique du Congo puisse être connu. Peine perdue. Le Rapport mapping donne tous les détails. Question de temps, les poursuites pourront avoir lieu...
Lorsqu'un communiqué parle du même Bizima Kahara qui contrôlerait la DÉMIAP ou une partie de services secrets. Automatiquement, le communiqué est considéré, selon la norme de la prépondérance de la preuve, comme vrai . La norme de la prépondérance des probabilités dit qu'il y a 50% de probabilités que ça soit vrai. Et 50% de probabilités que ça soit faux. Mais lorsque ces propos sont recoupés avec d'autres sources, imaginez le crédit qu'engrange actuellement l'auteur des communiqués. Et le silence observé de part et d'autre finissent par lui donner la stature d'un véritable homme d'État qui a des réseaux et veille sur la souveraineté du pays, l'intégrité du territoire et l'intangibilité de ses frontières.
 
Nous sommes tous comme devant un dilemme face à une démarche qui doit être faite: ou bien prendre langue avec l'auteur des révélations et explorer avec lui les voies et moyens afin de contrer le danger ou bien prendre publiquement position pour rassurer la population sur le caractère non-fondé sur ces révélations. Il n'y a pas d'autres alternatives. Le silence est dévastateur. Il ruine la crédibilité des partis politiques. Du pouvoir comme ceux de l'Opposition.
 
Les partis politiques et leurs analystes politiques n'osent pas faire ce pas. Ils se sentiraient diminués de ne pas avoir des réseaux d'informations alors qu'ils aspirent à la direction du pays. Cette gêne est humaine  mais l'intérêt national oblige toujours les hommes d'État à mettre l'État au-dessus de tout. Ils risqueraient d'être exclus du partage du gâteau si la balkanisation réussit. C'est cynique. Mais c'est à cela que tous ceux qui sont partis aux négociations de Kampala avaient pensé. Ils avaient pensé à la possibilité de décrocher un poste intéressant. La Nation n'était nullement leur préoccupation. Au fait, le Rapport des experts des Nations Unies est formel: les commanditaires du M 23 ont pris langue avec différents milieux, notamment la police nationale congolaise, les opérateurs politiques et économiques de l'est du pays, les Chefs traditionnels. Beaucoup s'étaient rendus à Gisenyi rencontrer l'Assistant de Kaberebe. Il y a sans doute des gens qui espèrent décrocher des postes dans l'appareil du nouvel État balkanisé. Pour lequel ils ont travaillé en étant au pouvoir à Kinshasa...
N'oublions pas non plus ceux qui ne peuvent pas parler parce que sous contrôle. Bref, le silence observé face à ces révélations dit tout. L'indépendance qu'il faut avoir pour s'engager en politique fait défaut.
 
4. Le silence des éditorialistes de la Majorité présidentielle
Les communiqués sur les rencontres visant à finaliser le projet de la balkanisation du Congo sont trop précis pour qu'on se permette de traiter son auteur de vendeur d'illusions. Les dates, les villes où se seraient tenues les rencontres ainsi que les personnalités qui y ont pris part sont renseignés. On est devant un véritable pavé dans la marre.
 
Nous pensons que ces communiqués offrent à la Majorité présidentielle de monter au créneau et de discréditer son auteur. C'est l'occasion toute rêvée que les communiqués donnent à la Majorité présidentielle pour lessiver l'auteur des communiqués sur l'imminence de la balkanisation. C'est l'occasion pour le camp du Président Kabila de jubiler en déconstruisant le discours mensonger de l'auteur des communiqués alarmistes. C'est l'occasion de démontrer qu'il ne peut pas offrir aux Congolais une alternative crédible à la Majorité présidentielle actuellement au pouvoir.
Malheureusement, nous assistons à un silence de cathédrale dans le camp du Parti au pouvoir et des acolytes infiltrés dans l'opposition. Lorsque des checheurs indépendants confirment les allégations de l'auteur des ces communiqués et que la Majorité se contente de s'abriter derrière un mur du silence, cela n'aide personne. Même les éditorialistes de la Majorité présidentielle se sont tus. Ils sont occupés à chercher à opposer le Chef de l'UNC à celui de l'UDPS. D'autres éditorialistes de la Majorité n'ont pas pu réagir parce que l'auteur des communiqués maîtrisent la langue de Molière.
 
Ce que dit l'auteur de communiqués est vraisemblable. Commençons par ce qu'il dit de Bugera: il serait en train de préparer une autre rébellion destinée à servir de prétexte pour la prolongation du mandat présidentiel au-delà de 2016. On peut légitimement qualifier de tels propos comme de pures affabulations. Mais l'histoire récente nous enseigne que Bugera avait par le passé facilité l'invasion du Congo par le FPR au pouvoir à Kigali. Des chercheurs indépendants l'ont écrit. Étant en dehors de tout clivage, ces chercheurs indépendants ne peuvent certainement pas mettre leur crédibilité en jeu en racontant des balivernes. Ils ont interviewé Bugera, ils ont amassé des preuves. Personne aujourd'hui n'a jamais démenti ce que ces chercheurs ont écrit sur la contribution de Bugera dans l'invasion du Congo. Ses antécédents donnent du crédit à ce que révèlent les communiqués diffusés il y a quelques jours sur l'imminence de la balkanisation du pays.
 
Nous ne reviendrons pas sur ce que nous avons dit plus haut sur Bizima Kahara. Nous ne reprendrons pas non plus ce que Charles Onana dit de Ruberwa : l'homme de main de Kagamé.
 
Conclusion : L'inconscience de l'élite congolaise
Ce qui est étonnant, c'est que l'élite congolaise ne mesure pas la gravité de la situation. D'aucuns ne se gênent même pas de poser la question de savoir si ce que dit l'auteur des communiqués de presse est vrai. Ce n'est pas la démarche de l'élite. L'élite laisse tout le monde dire ce qu'il veut. Puis, elle procède à des recherches: sur l'auteur des propos et sur le contenu des allégations. Elle fait de recoupements nécessaires avec les autres sources: rapports, travaux de recherche, etc. Et prend position pour éclairer l'opinion. Ou encore, demande des compte au garant de l'unité nationale.
L'élite congolaise est instamment invitée à se pencher sur ces allégations de l'Apareco relatives à la balkanisation du pays. Cette question est d'une importance majeure. La politique étant perception, le silence des uns et des autres sur ces révélations en rapport avec la balkanisation nous classe dans le camp des complices des Rwandais qui, depuis l'Afdl jusqu'au M23 en passant par le CNDP ou le RCD n'ont fait qu'infiltrer nos instruments de défense pour affaiblir le Congo de l'intérieur afin de le rendre vulnérable et «pillable »  à souhait.
 
Nous devons nous lever pour résister et contrer une fois de plus l'intégration des étrangers dans nos institutions. Parce que cette intégration facilite justement la mise en œuvre du plan de la balkanisation de notre pays. Mgr Munzihirwa s'est battu pour la vérité. Il en a payé de son sang. Et ce sang n'a pas été versé pour rien. Il nous faut être prêts à mourir pour notre pays. Les envahisseurs du FPR, soutenus par les États-Unis et la Grande-Bretagne, étaient entrés au Congo pour y rester. La nationalité pour laquelle ils ont mobilisé les médias n'était qu'un alibi. On ne prend jamais les armes pour défendre la nationalité. Lorsqu'on en est déchu, on s'adresse aux tribunaux ou on rentre dans son pays d'origine. On ne fait pas couler le sang des innocents.
Les Congolais sont dans tous les pays du monde. Ils suivent la procédure établie pour avoir la nationalité des pays où ils sont établis. Ceux qui, là ils sont, commettent des actes criminels sont déchus de la nationalité étrangère et retournés au Congo. Le Congo doit faire de même. Ceux qui ont versé le sang des Congolais doivent être retournés au Rwanda. Ils ne restent pas au Congo pour y revendiquer des postes dans nos institutions. Les Congolais n'ont jamais pris les armes pour revendiquer la nationalité rwandaise, burundaise, américaine ou belge. Pourquoi doit-on changer notre loi de la nationalité de 1981 en nous agenouillant devant les agresseurs étrangers ? Et pourquoi doit-on aujourd'hui les intégrer dans nos institutions ?
 
Défendre son pays est un devoir citoyen et chrétien. Ce combat que mène notre Église locale permet à nos compatriotes à ne jamais être esclaves dans leur propre pays.
 «En fait, cette guerre que les mass médias appellent de Banyamulenge, est une invasion venant de l'Uganda. L'armée des envahisseurs est composée de soldats ougandais, rwandais et burundais et d'autres mercenaires. Ils sont super équipés par rapport à l'armée zaïroise. Comme lors de l'invasion du Rwanda, la population ainsi que le clergé sur place se rend compte que cette invasion a été longuement et soigneusement préparée pour occuper une partie du Zaïre.  (…). On les voit s'installer à des endroits stratégiques et y déterrer les armes depuis longtemps cachées sous le sol dans les villages où résident les simples Banyamulenge illettrés»
(Mgr Christophe Munzihirwa, 6 jours avant son assassinat par le FPR).
 
À la poignée de main similaire à celle de Vichy et d'Hitler à Montoire-sur-le-Loir du 24 octobre 1940, il nous faut un appel pour notre 18 juin et notre De Gaulle. Car,  «notre Patrie est en péril de mort. Luttons tous pour la sauver» (Général De Gaulle). Ce qui s'est passé en Ukraine aujourd'hui doit nous inspirer. C'est cela qu'un peuple et un Parlement doivent faire…Face aux dirigeants qui travaillent pour la balkanisation du Congo.
 
 
 
 
Texte de l'appel du 18 juin 1940
 
"Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.
Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres."
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«Aimez notre noble, notre chère patrie
De toutes les forces de votre âme;
Aimez-la d'un amour ardent, exclusif, chauvin
Et si jamais quelque sage à la tête bien équilibrée
Vient vous reprocher ce qu'il peut y avoir d'excessif dans ces sentiments,
Répondez-lui qu'on ne discute pas les mérites d'une mère
Surtout lorsqu'elle a perdu ses enfants».
Paul BERT
 
 
Honoré Ngbanda alerte à nouveau les congolais contre les dernières évolutions du plan d'occupation et de balkanisation de la RDC
 
 
Amnistie, noyautage des services de sécurité congolais , fausse rébellion en gestation, appel aux Ex-Faz,… : Honoré Ngbanda alerte à nouveau les congolais contre les dernières évolutions du plan d'occupation et de balkanisation de la RDC
 
Pour  écouter le message de Monsieur Honoré Ngbanda en version  audio MP3 cliquez ci-dessous : 
 
 
Résumé du message adressé aux congolais 
par le Président national de l'APARECO le 16 Février 2014
 
Pour Monsieur Honoré Ngbanda , les seuls véritables bénéficiaires de la loi d'Amnistie votée en RDC sont les rwandais du M23 ,le reste n'est que poudre aux yeux . Comme l'APARECO l'avait déjà prédit "Joseph Kabila" ne pouvait pas mettre en place son nouveau gouvernement dit d' "union nationale" tant qu'il n'avait pas obtenu cette amnistie de ses frères rwandais. Maintenant que c'est fait , il va pouvoir procéder à sa distribution de postes.
Monsieur Honoré Ngbanda  ne se sent concerné ni par cette nouvelle mascarade ni par le scrutin électoral annoncé en 2016 si celui- ci avait lieu. Il estime que les congolais n'ont rien a négocié avec "Joseph Kabila" , tout ce qui importe c'est la fin de son imposture et l'anéantissement de tout le système mis en place par le gouvernement d'occupation présidé par ce dernier . 
L'appel du gouvernement d'occupation pour le retour en RDC des Ex Faz en exil est un piège , un aller simple pour le couloir de la mort Les Ex-Faz n'ont pas besoin d'amnistie, ils n'ont pas tué des congolais ceux d'entre eux qui se sont battus l'ont fait pour protéger leur pays contre l'invasion des forces étrangères. Les ex Faz tentés de répondre à ce chant de sirène doivent savoir que des dispositions sont prises en RDC par les occupants pour exterminer ceux qui accepteront de rentrer .
Kengo wa Dondo n'est pas un opposant , il travaille avec l'ANR . De plus, comment peut-il représenter "l'opposition " avec un pourcentage officiel d'à peine 4% aux dernières élections ? 
Tous les services de sécurité congolais sont désormais sous la direction des rwandais : La DEMIAP est sous l'autorité du rwandais  BIZIMA KARAHA  qui travaille directement avec Paul Kagame et  KALEV est tenu de lui rendre compte sur instruction d' Hyppolite Kanambe alias "Joseph Kabila "
La Police et l'armée congolaise sont sous le contrôle de Bisengimana à qui même le Général Etumba est obligé de rendre des comptes .
Le mandat de L'ONU prend fin en RDC ,  mais bizarrement la MONUSCO déménage pour s'installer à l'Est au Kivu comme si cette partie du pays ne faisait pas partie de la RDC , confirmant ainsi qu'ils considèrent que le Kivu est bel et bien en voie de balkanisation comme relevé  par Herman Cohen. 
Bugera et Roger Lumbala s'apprêtent à verser à nouveau le sang des congolais . Ils préparent une énième fausse rébellion pro-ougandaise  et ont contacté l'apareco pour que son président s'associe à eux. Cette énième rébellion  vise à créer une nouvelle instabilité  de la RDC qui servira de prétexte  à Kanambe pour repousser la date des élections présidentielles pour cause de déstabilisation .
Enfin, Honoré Ngbanda félicite les congolais qui se sont mobilisés le 1er février 2014 contre APPLE . Il souligne l'importance de ce type d'actions comparée à d'autres. La pression exercée ainsi par les patriotes touche directement les commanditaires directs ou indirects de la déstabilisation de la RDC.
Face à la gravité des faits et au vue des enjeux pour le peuple congolais et les générations futures , Honoré Ngbanda appelle une fois  de plus les congolais à l'unité pour libérer la République démocratique du Congo.
Paris , le 17 Février 2014
- APARECO -
 
 
 
 
 
AGIR ENSEMBLE POUR LA PAIX AU CONGO
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Tél. : 
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Courriel : 
aepc.canada@yahoo.fr
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Montréal, ce 25 avril 2013
Le Très Honorable M. Stephen Harper
Premier ministre du Canada
Édifice Langevin
80, Wellington
Ottawa, Ontario
K1A 0A2
 
Objet : Identifier "Monsieur Désiré Kamanzi" au nom de la sécurité du Canada
Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur Désiré Kamanzi, dit-on, faussaire dela nationalité congolaise a été formé au Canada
    Il vous souviendra qu'en novembre 2008 et en avril 2009, nous avons eu l'insigne honneur de vous écrire pour vous soumettre les preuves supplémentaires étayant le soutien que le président rwandais, Paul Kagamé, apportait au Congrès National pour la défense du peuple de Nkunda Batware. Le Groupe d'experts des Nations Unies pour le Congo a documenté les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et les violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire commis en République démocratique par ce mouvement politico-militaire.
    Le 23 mars 2009, un Accord de paix a été signé entre le gouvernement congolais et le Congrès National pour la défense du peuple. Aux termes dudit accord, le Congrès National pour la défense du Peuple s'engageait à renoncer à la violence. Cependant, il ressort du dernier rapport publié en juin 2012 par le Groupe d'experts des Nations dont nous vous faisons parvenir une copie que le Congrès National pour la défense du Peuple n'a jamais renoncé au terrorisme. Appuyé par le président rwandais, ce mouvement continue à mettre en mal la sécurité de la République démocratique du Congo et à recruter dans les principales villes africaines, européennes et nord-américaines desindividus pour commettre des actes de terreur dans la sous-région des Grands Lacs, en général et en République démocratique du Congo. Le rapport du Groupe d'experts des Nations Unies pour le Congo intitulé «Addendum au rapport intérimaire du Groupe d'Experts des Nations Unies sur la République démocratique du Congo (S/2012/348» donne des détails précis sur les échanges que des officiels rwandais ont eus avec des individus bien identifiés pour les convaincre à rejoindre le M 23 et à déstabiliser l'Est de la République démocratique du Congo.
    Engagée pour la restauration de la paix dans la Région des Grands Lacs, notre organisation vous écrit très régulièrement pour vous apporter des preuves documentaires crédibles sur le rôle que joue le président du Rwanda dans la déstabilisation du Congo. L'objet de notre lettre d'aujourd'hui est de demander à votre gouvernement de procéder à des enquêtes approfondies sur le signataire, pour le compte du Congrès National pour la défense du Peuple, de l'accord de paix du 23 mars 2009, en l'occurrence, Monsieur Désiré Kamanzi, parce qu'il se pourrait qu'il ait effectué des voyages au Canada sous une fausse identité. Nous n'aimerions pas que notre communauté puisse un jour être éclaboussée par un individu aux identités multiples. D'autant plus que le mouvement auquel il appartient, à savoir le Congrès national pour la défense du peuple, est, au regard du droit canadien, une association qui poursuit des fins dites «limitées et brutales». L'actualité canadienne récente nous inspire cette démarche et impose une attitude de prudence afin de protéger l'honorabilité des nôtres.
    En effet, se déclarant citoyen de la République démocratique du Congo, Désiré Kamanzi a été un des signataires de l'Accord de Goma du 23 mars 2009 conclu entre le gouvernement congolais et le groupe armé dénommé le Congrès National pour la défense du peuple, CNDP, en sigles. Or, selon un article récent sur le Mouvement du 23 mars (M23), Monsieur Kamanzi se serait fait inscrire à l'Université d'Ottawa en qualité d'étudiant rwandais et qu'il était, au moment de la conclusion de cet accord de paix chargé de cours à la Faculté de droit de l'Université Nationale du Rwanda, Secrétaire général de la Société rwandaise de droit et avocat associé au Cabinet Kamanzi, Ntaganira et Associates, spécialisé en droit des affaires. Il travaillerait en même temps pour le gouvernement rwandais en qualité d'expert consultant.
    Selon le même article dont nous vous faisons parvenir une copie, Monsieur Kamanzi aurait fait partie d'une des cohortes de juristes rwandais que le Canada avait formés, après le génocide rwandais de 1994, dans le cadre d'un programme de coopération judiciaire avec le Rwanda mis en place par le gouvernement canadien. Si cette information s'avérait, nous pourrions nous trouver devant un cas de fraude qui risque de discréditer les ressortissants du pays dont il revendique la citoyenneté en tant que signataire de l'Accord de Goma. Nous serions donc devant un individu qui se présente tantôt comme un ressortissant de la République démocratique du Congo lorsqu'il s'agit de signer un Accord de paix tantôt comme un ressortissant du Rwanda lorsqu'il s'agit de bénéficier d'un programme de formation mis en place par le Gouvernement canadien. Ces deux identités n'étant pas compatibles au regard de la Constitution congolaise du 18 février 2006, nous avons jugé utile de vous saisir pour que les services compétents puissent, pour raison de sécurité nationale, retracer cette personne et vérifier si, la citoyenneté qui l'habilitait à être signataire de l'Accord de paix du 23 mars 2009, est compatible avec son éligibilité au programme de formation du gouvernement canadien destiné aux juristes rwandais. Nous n'aimerions pas voir notre communauté faire la une des journaux en ce moment où des individus malveillants cherchent à nuire à notre sécurité. Si les enquêtes permettent de conclure que l'intéressé n'est pas citoyen de la République démocratique du Congo, notre organisation apprécierait beaucoup de le savoir.
    Par ailleurs, le Groupe d'experts des Nations Unies sur le Congo (Rapport final du Groupe d'experts sur la République démocratique du Congo, S/2011/738, du 2 décembre 2011) le présentait non seulement comme actif dans l'implantation clandestine des Rwandais dans la Province du Nord-Kivu mais aussi comme un faussaire.  Au paragraphe 315 et suivants dudit Rapport, les experts des Nations Unies parlent des rapatriements des populations rwandophones à Kibwe, à Bwiza et dans le Parc de Virunga. « Si certains ont affirmé avoir été dans le temps propriétaires des terres à Bibwe, nombre d'entre eux ont dit au Groupe d'experts qu'ils n'avaient jamais vécu dans cette localité, et plusieurs ont refusé de dévoiler d'où ils venaient » (paragraphe 321). Les experts des Nations Unies rapportent également que Laurent Nkunda, « avait autorisé l'attribution de terres à des officiers du CNDP à Bwiza entre 2006 et 2008. Des civils du Nord-Kivu et du Rwanda ont été encouragés à acheter des terres à bas prix dans le parc.  C'est le Chef Bimenyimana qui a été chargé par le CNDP, selon les experts des Nations Unies, d'accueillir les nouveaux arrivants » (paragraphe 321).
    Tout en étant inscrit au barreau du Rwanda et en travaillant pour le gouvernement rwandais, Monsieur Émmanuel Kamanzi, a débarqué à Bwiza, en République démocratique du Congo, en 2010, « muni de documents du cadastre indiquant qu'il détenait des titres de propriété sur des terres » (paragraphe 324). Comme la fraude était manifeste, les experts des Nations Unies n'ont pas hésité à préciser qu'« il est impossible que le cadastre ait délivré de tels titres pour Bwiza puisque cette zone se trouve à l'intérieur du parc national des Virunga. La population a témoigné que Kamanzi était revenu en 2011 flanqué de deux gardes du corps armés, d'une délégation composée de 10 membres et de son troupeau, et qu'il avait chassé les occupants des lieux » (paragraphe 324).
Monsieur le Premier ministre,
    Nous pensons que cette situation mérite de retenir votre meilleure attention. Si Monsieur Kamanzi est de nationalité congolaise, l'enquête permettra de savoir en vertu de quelle disposition son nom s'est trouvé sur la liste des juristes rwandais qui ont été formés à l'Université d'Ottawa dans le cadre du programme de coopération judiciaire entre le Rwanda et le Canada. Mais s'il est de nationalité rwandaise, l'on pourrait aussi se demander en vertu de quelle convention internationale il a été signataire d'un accord de paix congolo-congolais. Dans un cas comme dans l'autre, Monsieur Kamanzi représente un profil idéal des individus dont on se sert pour des actes de terreur.  Il nous semble important de retracer et d'avoir des précisions sur Monsieur Kamanzi comme signataire de l'Accord de paix du 23 mars 2009 et comme ancien bénéficiaire du programme de coopération judiciaire entre le Rwanda et le Canada, en ce moment où le M 23 vient, grâce à l'appui du Rwanda, de commettre des actes terroristes en République démocratique du Congo. Nous pensons que son nom devrait figurer sur la liste des personnes qui, en vertu de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés, ne devraient pas être admissibles au Canada. Tel est le cas, d'ailleurs, du président rwandais, Paul Kagamé et des principaux dirigeants du Front patriotique rwandais qui font l'objet de mandats d'arrêt internationaux en France et en Espagne.
    Vous vous souviendrez, Monsieur le Premier ministre, que le Groupe d'experts des Nations pour le Congo, avait révélé dans son rapport de décembre 2008, que le CNDP bénéficiait du soutien financier des individus établis en Amérique du Nord. Et dans le rapport que le même Groupe d'experts a publié en juin 2012, les auteurs mentionnent que des officiers rwandais haut placés ont été directement impliqués dans la mobilisation des bailleurs de fonds en faveur du M 23 qui préparait des actes terroristes en République démocratique du Congo. Dans ce cadre, le capitaine Senkoro, assistant personnel du de Monsieur James Kaberebe, Ministre rwandais de la défense, le Colonel Jack Nziza, secrétaire permanent au Ministère de la défense ainsi que le général Charles Kayonga, Chef d'État-major des Forces Rwandaises de défense, avaient multiplié des appels en direction des individus se trouvant en République démocratique du Congo et à l'étranger pour les convaincre à rejoindre le M 23 qui préparait l'agression du Congo. Le 2 et 3 juin 2012 ainsi que le 9 et 10 juin 2012, le Ministre rwandais de la défense avait réuni à Kigali les représentants de la communauté des affaires de Goma (Monsieur Désiré Rwabaenda et Dieudonné Kamayombi) pour discuter des contributions financières devant être versées au M 23. Nous aimerions vous demander de vous assurer, face au phénomène des identités multiples que nous avons signalé, que des individus se trouvant au Canada n'ont pas été contactés pour, soit rejoindre le M 23, à partir de Kigali soit apporter des contributions financières à ce groupe terroriste qu'est le M 23. Une enquête mérite d'être menée de manière diligente pour s'assurer que des personnes qui sont parties du Canada pour le Congo en passant par Kigali, dans la période précédant la guerre du M 23, y sont allées pour une bonne cause.
 
Monsieur le Premier ministre,

    Au-delà de la question des identités multiples de Monsieur Kamanzi, nous aimerions vous rappeler que depuis 2006, notre organisations vous a déjà adressé environ 12 mémorandums dans lesquels elle n'a cessé de vous apporter des preuves hors de doute raisonnable sur la responsabilité de Paul Kagamé dans les crimes qui sont commis en République démocratique du Congo depuis l'agression du Congo par le Rwanda en octobre 1996 et en août 1998 jusqu'à la dernière agression commise par ce pays par le M 23 interposé. Dans chacune de ces agressions, le président du Rwanda utilise des individus aux multiples identités qui comme Ntaganda, Nkunda Batwaré, François Ruchogoza ou Désiré Kamanzi, ont été des membres du Front Patriotique Rwandais.  Nous joignons ici une étude qui montre comment avant l'invasion de la République démocratique du Congo en 1996, il avait également utilisé les services des individus aux identités multiples pour infiltrer l'armée congolaise, acheter les armes pour les amasser en divers endroits sur le territoire congolais, etc.
    À la lumière des actes que ce mouvement a, sous le commandement de Paul Kagamé, commis tant au Rwanda qu'en République démocratique du Congo, ses dirigeants ne devraient pas non plus être autorisés à venir au Canada. Nos lois ne le permettent pas. On ne peut lutter contre le terrorisme en adoptant une attitude complaisante vis-à-vis des dirigeants au pouvoir à Kigali. C'est ce que notre organisation observe dans le chef de votre gouvernement depuis 2006, année à laquelle votre gouvernement l'avait autorisé Monsieur Kagamé à venir au Canada pendant que les articles 34 et suivants de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. Ce faisant, votre gouvernement avait sapé le principe de la primauté du droit qui fait partie des valeurs canadiennes.
En vous remerciant de la meilleure attention que vous accorderez à notre lettre, nous vous
prions d'agréer, Monsieur le Premier ministre, l'expression de très haute considération.
__________________________ ______________________________
Liévin Kabeya, Coordonnateur
Dr Jean Mpania Pene, Conseiller
 
Ci :
·  Thomas Mulcair, Chef du Nouveau Parti Démocratique ;
·  Bob Rae, Chef intérimaire du Parti libéral du Canada ;
·  Daniel Paillé, Chef du Bloc québécois ;
·  Elizabeth May, Chef du Parti Vert
Annexes
1.      Addendum au rapport intérimaire du Groupe d'Experts des Nations Unies sur la
République démocratique du Congo (S/2012/348 ;
2.      Quelle valeur juridique de l'accord de Goma s'il est démontré qu'une des parties
signataires n'était pas un citoyen de la RDC ;
3.      La responsabilité individuelle de Bugera dans les crimes commis par l'armée rwandaise
en République démocratique du Congo
 
 
 
Audience de confirmation des charges en mars : Bosco Ntaganda tremble et fait trembler
lun, 17/02/2014 - 14:59 -- armel
La Chambre préliminaire de la CPI a clos, vendredi 14 février 2014, la série des audiences de confirmation des charges retenues par l'accusation contre Bosco Ntaganda, ex-général des FARDC, ancien homme fort de l'UPC (Union des patriotes congolais), poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité en Ituri entre 2002 et 2003 et du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple), coupable du même type de crimes au Nord-Kivu de 2006 à 2009, mais non encore inculpé pour cette seconde page noire de l'histoire du Congo.
Dans le but d'échapper aux poursuites judiciaires, le prévenu et ses avocats ont choisi comme ligne de défense le rejet en bloc de tous les griefs épinglés par la Procureure de la CPI, la Gambienne Bensouda.
Mais le fait qui a le plus indigné les Congolais, c'est celui d'apprendre, de la bouche de Bosco Ntaganda qu'il était Rwandais et non Congolais. C'était pour détruire l'accusation selon laquelle il était mêlé aux conflits interethniques entre les communautés Lendu et Hema, caractérisés par des tueries massives entre frères ennemis. Selon son avocat, cet ancien seigneur de guerre avait joué le rôle de sapeur-pompier entre les deux camps, et qu'il n'était derrière les Hema comme consigné dans le dossier de la Procureure de la CPI. La défense du prévenu a également rejeté les préventions relatives au recrutement d'enfants-soldats à leur utilisation par l'UPC dans un conflit armé, aux viols des femmes et filles et à leur exploitation comme esclaves sexuelles, aux pillages des biens, etc.
Rendez-vous au mois de mars
C'est au mois de mars tout proche que les juges de la Chambre Préliminaire de la CPI vont se prononcer sur la confirmation ou non des crimes de guerre et crimes contre l'humanité mis par l'accusation à charge de Bosco Ntaganda. Mais au regard du rôle joué par le prévenu en Ituri, en sa qualité de commandant des troupes, de donneur d'ordres et même d'exécutant, mais surtout de son refus de répondre au mandat d'arrêt international lancé contre lui depuis 2006, suivi d'un second en 2012, il est difficile d'imaginer l'abandon des poursuites judiciaires. L'hypothèse la plus probable serait que les juges demandent à l'accusation de réunir davantage de preuves et de témoins à charge, comme c'était le cas lors des procès d'autres chefs de guerre congolais, notamment Thomas Lubanga (déjà condamné à 14 ans de prison), Matthieu Ngudjolo (acquitté au bénéfice du doute), Germain Katanga (encore en jugement), Jean-Pierre Bemba (encore en jugement).
Si les juges de la Chambre préliminaire de la CPI s'alignent sur la position de l'accusation et décident d'inculper formellement Bosco Ntaganda, cela pourrait faire des dégâts, dans les semaines et mois à venir, dans le cercle d'anciens compagnons politiques et militaires de ce criminel en Ituri, dont certains ont réussi à se faire caser dans les institutions nationales et provinciales de la République, dans l'armée, dans la police nationale, dans les entreprises publiques, dans la diplomatie… à la faveur du Dialogue Intercongolais, organisé en Afrique du Sud en 2002-2003.
Dans sa cellule de La Haye, Bosco Ntaganda tremble et fait trembler tous ceux qui craignent d'être embarqués dans son procès, comme on l'a vécu dernièrement avec les rafles intervenues dans les rangs des proches de Jean-Pierre Bemba (Fidèle Babala, les avocats Kilolo et Kabongo, des témoins) actuellement en détention à la CPI. Mais à la différence du numéro un du MLC qui persiste à nier sa présence à Bangui entre 2002 et 2003 ainsi que son rôle de commandant des troupes, Bosco Ntaganda risque d'être rapidement à court d'arguments. Car, à l'époque où il faisait la pluie et le beau temps en Ituri, beaucoup de monde l'avait vu tuer et faire tuer, violer et faire violer, piller et faire piller.
Et, comme si cela ne suffisait, il a récidivé au Nord-Kivu, à la tête du CNDP, de 2006 à 2012, avant de se rendre de lui-même à la CPI, via l'ambassade des USA à Kigali. L'aveu d'impuissance de ce seigneur de guerre n'efface pour autant ses crimes dans la partie Est de la RDC, que l'accusation se fera sans doute le devoir, on l'espère, de consigner dans un autre dossier, à traiter plus tard par la même juridiction. Les co-auteurs et parrains des crimes de Bosco Ntaganda en Ituri comme au Nord-Kivu ne perdent rien à attendre. Leur tour ne manquera pas de venir.
Kimp
 
 
MARCHE COMMEMORATIVE POUR LES 8 MILLIONS DE VICTIMES DU GENOCIDE DE L'EST DE LA RDC

A TOUS LES CONGOLAIS VIVANT EN AFRIQUE DU SUD, A CEUX QUI AIMENT LA PAIX ET A TOUS LES AMIS DE LA RDC!
 
Vous êtes invités à prendre part à une Marche commémorative en mémoire des victimes des attaques génocidaires  en République Démocratique du Congo qui aura lieu à Pretoria City Center.
                     
Il y a lieu de souligner que les attaques génocidaires perpétrées en RDC de 1996 à 2013 par des groupes armés d'origines diverses  ont  causé la perte des vies humaines de plus de 8 millions d'innocents et  le déplacement  de 3 millions de personnes.
 
Deux  temps forts marqueront  cette marche commémorative à savoir :
 
1.       Les rapports des Nations Unies tenus secret ont été mis à jour et signalent la nature génocidaire de la guerre ;
 
2.       Les témoignages des personnes victimes de viols  ainsi que la présence des témoins oculaires apportant des   preuves  d'intérêts humains sur ces attaques et qui aussi sont prêts  à présenter leurs versions des faits.
 
Cet évènement commémoratif est organisé par La Génération déterminée composée de plus de 50 confessions religieuses et autres organisations communautaires et patriotes congolaises. Des brochures, des banderoles et insignes  seront publiées en vue de promouvoir la reconnaissance de ce génocide.
 
Nous encourageons tous les Congolais, tous ceux qui aiment la paix ainsi que tous les amis de la RDC de bien vouloir se présenter en grand nombre  et de se joindre à la  Génération Déterminée pour une cause juste et noble et de manifester la détermination des Congolais vivant en  Afrique du Sud.
 
Thème : La RDC se souvient et le monde  reconnait
 
Lieu: State Theatre, Drama Theatre.
Addresse physique: 301 Church Street, Pretoria.
Parking: 320 Pretorius Street, Pretoria. Le State Theatre est situé au cœur de Pretoria Centre-ville, entre les avenues church, Sisulu, Van Der Walt et Pretorius.
Date: 1 Mars 2014 Heure: 14H00
PS : LE PORT D'UNE CHEMISE OU BLOUSE BLANCHE SERA APPRECIEE ETANT DONNE Q'UIL Y AURA DES RUBANS ROUGES A PORTER
                             Cette marche aura lieu qu'il pleuve ou qu'il vente.
Les détails additionnels peuvent être obtenus auprès de:
Johannesburg                                                                                                                  Pretoria
Christian Ilalopa:         0725448422                                                                Serge Ntumba: 0719999567
Reagan Mudibu :         0729652270                                                                Serge Pululu :         0748162505
Doctor Ilunga :              0728819601                                                                Ben Fugah:           0827491295
Pour le comité de coordination : Dr Robert Songabau Mobile: 0824524696
 

 
L'infiltration des étrangers dans les institutions nationales congolaises comme objectif ultime des négociations de Kampala avec le M 23
                           par Alfred M. Lukhanda                                                      
                             
Les raisons pour lesquelles les M 23 ne devraient pas être intégrés dans les institutions nationales de la République démocratique du Congo peuvent être décrites comme juridiquement fondées et irréfutables, scientifiquement convaincantes, philosophiquement rationnelles et moralement justifiables.
 
Un illustre homme d'État américain a dit qu'«on peut  tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps» (Abraham Lincoln). Le jeu de Kinshasa par rapport à sa responsabilité dans les souffrances indicibles qui sont infligées à la population de la partie Est du pays a trop duré. Non content d'avoir transformé l'Est du pays en ville fantôme, Kinshasa cherche des prétextes pour poursuivre son appui à l'immigration clandestine à l'Est du pays et sa politique d'intégration d'éléments étrangers dans les institutions nationales de la République démocratique du Congo amorcée en 1996 au moment où Kigali a recruté Laurent-Désiré Kabila pour maquiller en rébellion son projet d'envahir le Congo.
 
En effet, conscient que l'agression du Congo constituerait une violation du droit international et soulèverait un tollé général, Museveni a proposé à Kagamé de recruter quelques hommes de paille congolais afin de maquiller la présence du Rwanda : «Go look for Congolese rebels (…) who could act as a fig leaf for Rwandan involvemnt.He (Museveni) introduced him to a veteran Congolese rebel leader based out of Dar es Salaam, Tanzania's business capital on the Indian Ocean, whom he had met in the 1980s, a talkative and corpulent man called Laurent Kabila» (Jason K. STEARNS,Dancing in the Glory of Monsters. The collapse of the Congo and the Great War of Africa, Public Affairs, New York, 2012, p. 53).
 
Museveni avait convaincu Kagamé de «not to act brashly» (Jason K. STEARNS,Dancing in the Glory of Monsters. The collapse of the Congo and the Great War of Africa, Public Affairs, New York, 2012, p. 53) et surtout de prendre des précautions nécessaires pour avoir des appuis des États puissants comme les États-Unis, la Grande-Bretagne ou l'Afrique du Sud avant de porter atteinte à la souveraineté du Congo-Zaïre (Jason K. STEARNS, Dancing in the Glory of Monsters. The collapse of the Congo and the Great War of Africa, Public Affairs, New York, 2012, p. 53).
 
Par ailleurs, il ne faudrait pas oublier que Museveni avait également joué un rôle décisif dans la planification de l'assassinat de l'ancien Président rwandais, Juvénal Habyarimana. C'est lui qui avait attiré ce dernier dans une réunion improvisée qu'il avait convoquée à Arusha. Et si le Président Mobutu y avait échappé, c'était grâce à l'aide des services secrets de pays amis au Congo (Charles Onana, Les Secrets du génocide rwandais: enquête sur les mystères d'un président (avec Déo Mushayidi), Éditions Duboiris, 2002).
 
Enfin, Museveni est le parrain des dirigeants du FPR au pouvoir à Kigali qui, lors de leur exil en ougandais, l'ont aidé à prendre le pouvoir à Kampala en chassant Obote. Cordialement détestés par les Ougandais à cause de nombreux abus dont ils s'étaient rendus coupables, les réfugiés rwandais de l'Ouganda deviendront rapidement encombrants  pour Museveni qui, pour se débarrasser d'eux, a accepté d'être le pont par lequel devaient passer armes et munitions qui les aideraient à prendre le pouvoir au Rwanda et à envahir l'Est du Congo comme le mentionne le chercheur américain cité plus haut. Le génocide rwandais fait partie des effets collatéraux du plan visant à prendre le pouvoir au Rwanda par l'élimination physique du Président Juvénal Habyarimana, le FPR ne pouvant gagner les élections à cause de sa minorité numérique par rapport à l'ethnie majoritaire (Jean KAMBANDA, La planification du génocide des Tutsi et des Hutu par Paul Kagamé, Document, TPIR, Arusha, 1er novembre 2011, p. 7).
 
Dans le texte des mandats d'arrêt internationaux que le juge Jean-Louis Bruguière avait décernés contre les présumés auteurs de l'attentat contre l'avion de Juvénal Habyarimana, il est fait mention de l'itinéraire qu'avait suivi les missiles dont s'étaient servis les tireurs pour abattre ledit avion et du pays où ces tireurs avaient reçu la formation pour apprendre à les manipuler. Il suffit de lire le texte de mandats d'arrêt en question pour s'en convaincre. Et la crédibilité dont jouissent le juge Bruguière et la justice française nous permettent de faire foi à la preuve rassemblée dans ce document de justice.
 
En ce qui concerne les objectifs qui ont motivé la création du FPR dont certains dirigeants congolais sont  et/ou étaient membres, voici ce qu'écrit la justice espagnole :
 
« A partir de cette plateforme, et avec l'appui initial militaire, logistique et financier du gouvernement de l'Ouganda, un nombre important d'extrémistes rwandais Tutsi basés en Ouganda ont fondé le Front Patriotique Rwandais (F.P.R.), et ce afin d'atteindre trois objectifs : éliminer le plus grand nombre de personnes de l'ethnie Hutu, principalement dans son pays d'origine; prendre le pouvoir par la force, constituer une alliance stratégique de l'ethnie Tutsi, en collaboration d'autres alliés occidentaux, pour terroriser en premier lieu la population du Rwanda, puis ultérieurement toutes les populations de la région des Grands Lacs, afin d'élargir son aire de puissance, de contrôle et d'influence, et d'envahir la région du Zaïre pour s'approprier ses richesses naturelles. De cette manière s'est constitué un groupe à structure politico-militaire, constitué par un appareil militaire sous le nom d'Armée Patriotique Rwandaise (A.P.R.), et par un bras politique sous le sigle du Front Patriotique Rwandais (F.P.R.) ».
 
Museveni n'a donc pas la neutralité requise pour assurer la médiation entre la RDC et le Rwanda : le M 23 étant constitué de soldats ougandais et rwandais. Par ailleurs, les pays de vieille tradition démocratique qui considèrent Museveni comme une personne fréquentable ne le feraient pas chez eux compte tenu de la gravité de crimes que ce chef d'État a commis. Curieusement, nos Excellences Messieurs les Ambassadeurs et autres diplomates en charge de la crise du M 23 n'ont pas trouvé mieux que Museveni comme médiateur.
 
Que ces pays ne le fassent pas pour leurs intérêts, cela se comprend tant que leurs électeurs n'ont jamais été, de loin ou de près, victimes de crimes de Museveni ou de Kagamé. Mais grand est notre étonnement lorsque les dirigeants congolais acceptent un tel Museveni comme médiateur dans la crise créée par la plus récente invasion du Congo par les Rwandais et les Ougandais. De deux choses, l'une : ou bien, les dirigeants congolais au pouvoir à Kinshasa sont eux aussi, à la solde des intérêts étrangers (belges, américains, britanniques, etc.) et donc des traitres passibles de crimes de trahison, ou bien, ils sont tout simplement incompétents. Les preuves que nous avons rassemblées dans ce texte font pencher la balance du côté de la première hypothèse en même temps qu'elles n'excluent pas la seconde. Lorsqu'un homme d'État place les intérêts étrangers au-dessus des intérêts nationaux, il est, sur le plan politique, incompétent.
 
Il faudrait donc s'interroger sur les vraies raisons pour lesquelles les autorités congolaises cherchent à poursuivre les négociations avec un Mouvement rebelle qui a pourtant été défait par les Forces armées congolaises. Jamais pareil cas de figure n'a été vu dans l'histoire de l'humanité. C'est pour cette raison qu'il constitue un casus belli qui sollicite l'intérêt de la réflexion scientifique.
Notre hypothèse est que l'AFDL dont les dirigeants actuels au pouvoir à Kinshasa sont des rejetons n'a jamais coupé le cordon ombilical qui le lie aux pays étrangers dont il le cheval de Troie. D'autant plus que les études scientifiques actuellement disponibles concluent que certains dirigeants congolais ont été membres du Front patriotique rwandais et qu'il n'y a à ce jour aucune preuve qu'ils ont rompu tout lien avec ce mouvement (Patrick MBEKO, Le Canada dans les guerres en Afrique centrale. Génocides &Pillage des ressources minières du Congo par le Rwanda interposé, Le Nègre éditeur, Montréal, 2012).  
 
D'aucuns affirment que les dirigeants au pouvoir à Kinshasa auraient été mis en garde contre toute évocation de la pensée de Laurent-Désiré Kabila dans leurs discours. Les faits semblent leur donner raison. Les successeurs de Laurent-Désiré Kabila ne l'ont presque jamais cité dans leurs discours officiels. De peur d'énerver les parrains…
Il est donc clair que les négociations de Kampala avec le M 23 ne servent pas les intérêts  la RDC, loin s'en faut. C'est ce que nous tentons de démontrer dans les lignes qui suivent. En nous appuyant sur diverses sources indépendantes, nous démontrons pourquoi et comment les négociations avec le CNDP n'avaient pour unique objectif que d'infiltrer davantage d'étrangers à la solde de Kigali afin d'affaiblir le Congo et de l'empêcher de résister à son «agression permanente», d'après l'expression d'un illustre juriste congolais. Parce qu'il est logiquement difficile à comprendre comme un État partie à la Convention de Genève du 28 juillet 1951 sur les réfugiés peut faire appel à un État persécuteur (ici le Rwanda) pour neutraliser ses nationaux qui ont fui ses persécutions en cherchant refuge dans un État tiers. En faisant participer le Rwanda dans les opérations conjointes contre les réfugiés hutus qui ont fui le FPR pour se refugier au Congo, les autorités congolaises ont démontré une fois de plus combien elles sont à la solde de Kigali dont elles servent les intérêts, d'après les propos tenus par Kagamé lui-même lors de la publication du rapport sur le M 23 par le Groupe d'experts des Nations Unies sur le Congo, en juin 2012.
 
Dans une réflexion consacrée à la deuxième guerre d'agression et d'occupation étrangère de 1998 que le Rwanda, « this tiny central African country » (Anjan SUNDARAM, « Our Man in Kigali », August 3, 212, p. 1) a imposée au Congo , avec l'appui des  multinationales américaines, belges, britanniques et canadiennes impliquées dans le pillage des ressources minières dont regorge le sous-sol du Congo, le professeur Mutunda Mwembo mettait en garde l'opinion nationale et internationale sur les pseudo-motivations que brandissaient les agresseurs pour justifier le recours à la force contre un État membre des Nations Unies.
 
Pour lui, la « nécessité sécuriser la frontière-est de l'Ouganda, du Rwanda et du Burundi, de prévenir et d'annihiler les préparatifs des offensives militaires des rebelles hutu et des milices interahamwe, et d'instaurer un pouvoir démocratique en RDC livrée à une nouvelle dictature », tout cela n'est qu'un tissu de mensonges grotesques des membres d'une ethnie africaine qui a érigé la ruse en vertu. « Les véritables enjeux de cette guerre, poursuit l'éminent philosophe congolais, n'ont pas tardé à être démasqués malgré le gigantesque maquillage médiatique d'une presse internationale complètement gagnée à la cause des agresseurs. La presse et le gouvernement congolais ont inventorié les intérêts réels poursuivis par les gouvernements tutsi de l'Est de la RDC en reprenant les motivations ci-après : la recherche d'une solution au problème de l'exigüité territoriale du Rwanda surtout, par l'occupation des terres fertiles de la RD Congo et, pourquoi pas la fondation d'un immense empire hima-tutsi, l'appropriation des richesses naturelles et minières de la RD Congo, (…),  l'exécution d'un plan commandité et financé par les maîtres de ce monde peu enclins à s'accommoder des nationalistes trop têtus en Afrique, et déterminés à faire sauter des têtes pour sauvegarder leur hégémonie et leurs intérêts financiers et stratégiques » (Mwembo MUTUNDA, « La guerre ou la paix ? L'invasion des pays voisins ou la coopération ? La problématique des frontières et le choix des armes du développement en Afrique », dans Alternative, Périodique d'Analyse et Prospective, n 1, janvier 2000, p. 14)
La poursuite des négociations de Kampala avec le M 23 ne s'inscrit-elle pas dans le sillage de l'exécution de ce plan visant à créer un espace vital pour les voisins ?
Nelson Mandela dont nous célébrons la disparition aujourd'hui a dit que «La marche vers la liberté et la justice est irréversible». Il nous faut mener ce combat pour la liberté quels que soient les risques auxquels il nous expose. La liberté n'a pas de prix.
 
7. Des espions étrangers intégrés dans l'armée congolaise pour l'affaiblir et la rendre incapable de contrer la balkanisation et l'immigration clandestine
 
« Les seuls espions avoués sont les ambassadeurs »
Giacomo Casanova
 
Rappelons d'abord que le CNDP représente les intérêts du Rwanda. Comme le fut le RCD-Goma à l'époque de la tentative du renversement de Laurent-Désiré Kabila en 1998 par l'armée rwandaise. D'après la littérature disponible, le CNDP a été créé pour constituer une partie de la réserve de forces pendant qu'une partie rentrait au gouvernement sous le masque du RCD. Un chercheur écrit, en effet, « Le CNDP avait été créé au début de la transition par le sommet du Rassemblement congolais pour la démocratie / Goma (RCD/ Goma) : le leadership n'avait pas beaucoup de confiance dans le bon déroulement de la transition et des élections et était réticent à livrer l'entièreté de ses effectifs militaires aux forces nationales. Laurent Nkunda rejoint l'armée nationale en 2003 avec le grade de colonel et plus tard de général, mais déjà début 2004, il rejette l'autorité de l'État congolais et se replie à Masisi et à Rutshuru (territoires du Nord-Kivu) avec  un groupe de militaire du RCD/Goma, dont il prend le commandement. Après des confrontations régulières avec les FARDC, Laurent Nkunda, avec, selon ce que plusieurs rapports internationaux ont démontré, le soutien des forces rwandaises, s'est trouvé en octobre 2008 dans la capacité de prendre le contrôle de Goma. Toutefois, les autorités rwandaises lui ont interdit de le faire » [1]
 
Le 5 décembre 2008, un accord est conclu à Goma entre Kagamé et Kabila dans l'opacité la plus totale. Et en marge des mécanismes constitutionnels en vigueur. Nul n'en connaît à vrai dire le contenu véritable[2]. Mais tout laisse croire que c'est ce jour-là que l'ordre a été donné à Kabila d'intégrer les troupes du CNDP dans les forces armées congolaises. Toutefois, il faut reconnaître aux chercheurs congolais le mérite d'avoir été à la ligne de front de ceux qui posaient des vraies questions pendant que les parlementaires se perdaient dans des discussions sur les aspects somme toute marginaux de l'accord dont l'existence n'est étayée par aucun texte : « L'accord de Goma, se demande Marcel Wetshh'Okonda, ne va-t-il pas être à la base de l'infiltration, par des soldats étrangers, des Forces armées de la République démocratique du Congo, infiltration préjudiciable à leur réhabilitation qui peine à se réaliser ? »[3].
 
Mais est-il que l'intégration en 2009 des troupes du CNDP dans l'armée congolaise est l'exécution d'un ordre dicté à Kabila par Paul Kagamé[4].  Que le langage diplomatique tente de voiler l'ordre sous l'expression « engagement », cela ne change rien aux faits et à la vérité. Il suffit de lire  ce qu'écrit International Crisis Group pour s'en convaincre : « Conformément à l'engagement pris auprès de Kagamé, Kabila accepte que les officiers du CNDP intègrent les FARDC à des positions influentes de la chaîne de commandement des opérations anti-FDLR. Début 2009, 5800 combattants du CNDP (sur 7.000 déclaré) rejoignent les rangs de l'armée nationale»[5]. À quel moment fut pris un tel engagement et de quelle manière cet engagement a-t-il été coulé sous forme juridique ? Autant de questions restées sans réponses. Nous pensons que dans un État sérieux, une telle question peut être soulevée et recevoir une réponse en bonne et due forme sans celui qui la pose ne soit accusé d'attenter à la sécurité de l'État !
 
Quoi qu'il en soit, ce qu'a observé Crisis Group est confirmé non seulement par le Rapport final que le Groupe d'experts sur la RDC avait publié le 12 décembre 2011 mais aussi par le Rapport d'étape que ces experts publieront le 21 juin 2012. Les experts notent que « le Groupe a mis en lumière les risques liés aux pouvoirs grandissants et disproportionnés des anciens commandants et unités du CNDP au sein des opérations Amani Leo dirigés par les FARDC dans les Kivus. Jusqu'à la fin de 2011, le général Ntaganda, ancien chef du CNDP, a exercé le commandement de factode toutes les troupes FARDC dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. Il a utilisé ces pouvoirs pour nommer des ex-officiers du CNDP et de la PARECO qui lui étaient fidèles à des postes de haut commandement et a déployé des unités composées majoritairement d'éléments du CNDP dans des zones d'importance stratégique pour garantir sa sécurité et ses intérêts économiques »[6]. Et Kris Berwouts rappelle, à la suite de Camilla Olson et Steve Hege, que « grâce aux Opérations Umoja Wetu et Kimya 2, les unités du CNDP ont gagné l'accès à, et contrôlent des endroits économiquement intéressants »[7].  
 
Cette observation de chercheurs confirme, si besoin est, les objectifs économiques des guerres et rébellions créées de toutes pièces afin de piller les richesses du sol et du sous-sol de la République démocratique du Congo. Les prédateurs s'appuient sur des criminels dont le rôle de semer la terreur dans les carrés miniers et de leur assurer la sécurité. L'on comprend ici les bons rapports qu'ils cherchent à promouvoir avec le FPR au pouvoir à Kigali par où ils passent avant de traverser la frontières pour arriver dans les mines de la RDC.
 
En effet, selon Camilla Olson et Steve Hege, « l'accord (de Goma de 2009 entre le gouvernement congolais et le CNDP) a conduit à l'intégration des unités du CNDP aux FARDC mais les anciens rebelles ont gardé les mêmes chaînes de commande. Au sein des FARDC, le CNDP a obtenu la majorité des postes de commande ainsi que des lignes de front lors des déploiements dans le cadre des opérations militaires contre les FDLR. Ces opérations ont permis au CNDP de tripler la taille du territoire sous leur contrôle, comprenant des zones minières lucratives dans les territoires de Masisi, Walikale, kalehe et Mwenga. Le CNDP a également renforcé sa domination dans des zones agricoles des territoires de Rutshuru et de Masisi, écartant les chefs traditionnels »[8].
 
Mais là où la ruse devient intolérable et provoque la nausée, c'est lorsque nous apprenons qu'environs 400 des combattant du CNDP intégrés dans l'armée nationale congolaise étaient des Rwandais et que le nouveau président nommé à la tête du CNDP a été recruté au Rwanda : Les médias nationaux et internationaux se sont limités à insister sur les 5 800 combattants du CNDP qui ont rejoint l'Armée congolaise afin d'éclipser une vérité gênante selon laquelle « plus de 450 d'entre eux vont révéler plus tard à la MONUC leur nationalité rwandaise pour être rapatriés dans leur pays » [9], que « les deux personnalités installées successivement au poste de président – Désiré Kamanzi, puis Philippe Gafishi- ont construit leur carrière professionnelle au Rwanda et sont pratiquement inconnues au Kivu »[10] et que « les anciens collaborateurs de Nkunda dénoncent une reprise en main de leur mouvement par Kigali »[11]. Pourquoi ces médias n'ont-ils pas rapporté urbi et orbi que dès le 25 janvier 2009, l'ancien porte-parole du CNDP leur expliquaient déjà comment les « Rwandais les ont trompé(s) »[12].
 
Il est inacceptable que des mercenaires à la solde de Kagamé puissent dicter des ordres à un National du Congo.  Mais il y a plus grave. Au paragraphe 310 de leur rapport, les experts des Nations Unies apportent l'eau au moulin de ceux qui rejettent les résultats des élections du 28 novembre. « Le Groupe d'experts a été témoins d'une manipulation des listes électorales orchestrée par un allié du CNDP, Erasto Ntibaturana, dont le fils, Erasto Bahati, fait campagne en faveur du CNDP à Masisi ». Plus loin, les experts écrivent : « toutes les personnes interrogées par le Groupe à Bwiza, y compris des citoyens rwandais, ont confirmé qu'elles s'étaient inscrites sur les listes électorales. Même si la période d'inscription a pris fin officiellement fin juin, Erasto a informé le Groupe d'experts à la fin du mois de septembre qu'il avait toujours sous clef une trousse de matériel électoral dans un bureau à Mpati, sans doute pour procéder à des inscriptions illégales »[13].
 
Dans leur récent rapport publié le 21 juin 2012, les experts des Nations Unies donnent davantage de précisions sur le rôle joué par Ntaganda en faveur de l'élection de Joseph Kabila[14]. Le ralliement du CNDP à la Majorité présidentielle et le soutien de Ntaganda à la réélection de Kabila étaient loin d'être désintéressés : « En échange de leur soutien à la campagne présidentielle, les dirigeants du CNDP espéraient accélérer l'application des accords de paix de mars 2009 et obtenir en particulier la nomination de cadres du CNDP au sein du Gouvernement »[15]. Ces attentes s'inscrivent justement dans le sillage des stratégies d'infiltrations progressives d'étrangers à la solde de Kigali dans les institutions nationales congolaises[16] afin d'obtenir, par le jeu des négociations politiques certaines concessions sur des enjeux vitaux pour la Rwanda.
 
Quant à Charles Onana, il décrit avec finesse tout le sale boulot joué par l'Union européenne pour que les élections de 2006 ne reflètent pas la vérité des urnes. Il suffit de lire son ouvrage intitulé Europe, crimes et censures au Congo. Les documents qui accusentParis, Duboiris, 2012, pour ceux blêmir de honte. Mais le problème ne date pas de janvier 2001. Il est bien antérieur.
 
L'histoire retiendra que la situation tragique que traverse la République démocratique du Congo trouve en partie son origine dans la décision prise par certains États puissants de faire dérailler le processus démocratique amorcé pendant la Conférence Nationale souveraine et d'empêcher le peuple congolais de désigner par des élections libres et démocratiques un leader compétent pour présider aux destinées de leur pays après le départ de Mobutu rongé par le cancer.
 
Selon le chercheur belge Olivier LANOTTE, les pays de vieille tradition démocratique appréhendaient, après le départ de Mobutu dont les jours étaient comptés à cause du cancer qui le rongeait, l'accession au pouvoir en République démocratique du Congo, d'un leader nationaliste qui sortirait des élections libres et transparentes et qui de ce fait, pourrait non seulement échapper à leur contrôle et manipulations habituelles mais aussi compromettre «la politique de libéralisation du commerce et des investissements prônée par Washington dans un Zaïre qui a toujours sa place dans l'Afrique dite «utile»» (Olivier LANOTTE, Guerres sans frontières en République démocratique du Congo. De Joseph-Désiré Kabila à Joseph Kabila, Bruxelles, Éditions Complexe et GRIP, 2003 p. 37). On voit donc comment on traite ces pays du sud auxquels on prétend apporter aide et démocratie.
 
Comme l'a écrit le chercheur précité, «La logique de se débarrasser d'un vieuxléopard incapable de jouer son rôle de parrain dans l'Afrique des Grands Lacs devient ainsi de plus en plus manifeste. Il revient à l'Ouganda de Yoweri Museveni d'assumer le rôle de leadership de la région. Et ce, d'autant plus que ce dernier représente, aux yeux de Washington, le seul rempart crédible au prosélytisme déstabilisateur du régime islamique  de Khartoum en Afrique subsaharienne» (Olivier LANOTTE, Guerres sans frontières en République démocratique du Congo. De Joseph-Désiré Kabila à Joseph Kabila, Bruxelles, Éditions Complexe et GRIP, 2003 p. 37).  Et qu'à l'aube de l'invasion du Congo, «d'aucuns veulent en finir une fois pour toutes avec un président zaïrois qui apparaît de plus en plus n'être qu'un léopard en papier. Une fois Mobutu mis définitivement sur la touche par le cancer qui le ronge, les élections donneraient immanquablement le pouvoir à Étienne Tshisekedi, lequel n'est guère en odeur de sainteté à Washington» (Olivier LANOTTE, Guerres sans frontières en République démocratique du Congo. De Joseph-Désiré Kabila à Joseph Kabila, Bruxelles, Éditions Complexe et GRIP, 2003 p. 37).
 
Nous observons que la principale préoccupation de ces pays de vieille tradition démocratique qui se battent pour piller les ressources dont regorgent le sol et le sous-sol du Congo consite, en octobre 1996, non pas à consolider le processus démocratique mais  à «gérer le remplacement prévisible du Maréchal plutôt que de subir un vide anarchique peu favorable»[17] à Washington (Olivier LANOTTE, Guerres sans frontières en République démocratique du Congo. De Joseph-Désiré Kabila à Joseph Kabila, Bruxelles, Éditions Complexe et GRIP, 2003 p. 37). «Gérer le remplacement prévisible du Maréchal» s'est traduit sur le terrain par des obstacles qui étaient délibérément dressés pour empêcher le peuple congolais de se donner des dirigeants de leur choix, en créant  des conflits superficiels terriblement meurtriers entre les différents groupes ethniques qui vivaient en parfaite harmonie, en corrompant des leaders politiques auxquelles étaient miroité un avenir radieux pour eux et pour les membres de leurs familles en autant qu'ils acceptent de faire de larges concessions aux multinationales de leurs pays,  en  poussant ces leaders à contourner les mécanismes constitutionnels d'accession au pouvoir, en  vendant des armes aux mouvements rebelles pour transformer en poudrière toute la sous-région des Grands Lacs Africains, en général et la République démocratique du Congo, en particulier.
 
Si le mot d'ordre consistait à «gérer le remplacement prévisible du Maréchal» et non à promouvoir la démocratie et les élections libres et transparentes, l'on comprend alors pourquoi, depuis 2006, toutes les élections présidentielles en République démocratique du Congo que financent généreusement les pays de vieille tradition démocratique leurs multinationales ont toujours tourné en cauchemar en se terminant par une débâcle sans précédent. Les problèmes auxquels est aujourd'hui confronté le peuple congolais participent, en partie, de cette option initiale levée par les États dits puissants peu avant le départ de Mobutu pour que son remplaçant ne puisse jamais provenir du verdict des urnes. Les institutions comme les Nations Unies ou l'Union européennes semblent avoir, elles aussi, été mises à contribution comme l'ont démontré les travaux des chercheurs universitaires indépendants (Charles OANANA, Europe, crimes et censures au Congo. Les documents qui accusent, Paris, Duboiris, 2012).
 
Et la stratégie est très classique : « Au lendemain de l'intronisation de S. Allende, l'agressivité yankee ne désarme pas. L'objectif à atteindre est désormais le renversement de l'Unité Populaire. Dès le mois de novembre, un plan de sanctions économiques est à l'étude, ainsi que l'éviction du Chili de l'OEA (Organisation des États américains). Nixon intervient auprès des grandes institutions financières internationales : la Banque Mondiale, la Banque Interaméricaine de développement, l'Export-Import Bank, pour qu'elles cessent d'accorder des crédits au Chili. Entre 1971 et 1973, les Nord-Américains dépensent  5 millions de dollars pour déstabiliser le régime de l'Unité Populaire. En 1973, un million de dollars supplémentaires sont débloqués pour éviter qu'elle ne remporte les élections municipales » (Charles LANCHA, Histoire de l'Amérique hispanique de Bolivar à nos jours, Paris L'Harmattan, 2003, p. 453).  L'instrumentalisation des institutions internationales au profit des États vainqueurs de la Deuxième Guerre mondiale est une pratique aussi vielle que le monde. On ne s'en offusque même plus.
 
Cinquante ans après l'indépendance de leurs pays, les dirigeants appelés à assumer les plus hautes fonctions politiques et à développer le Congo continuent malheureusement à être fécondés in vitro dans les officines occidentales. Le chercheur Charles Onana en donne des détails précis et troublants dans son livre, devenu le bréviaire de l'élite congolaise, intitulé Europe, crimes et censures au CongoLes documents qui accusent. Ce qui s'est passé en 2006 et 2011 est une honte pour tous nos pays de vieille tradition démocratique. Les actes qu'ils ont posés pour faire dérailler le processus démocratique sont en contradiction avec leurs homélies. Beaucoup de ceux qui s'empressent pour aller au chevet du Congo qui vont, selon le chercheur Onana, pour leurs intérêts personnels et les intérêts de leurs pays. Jamais pour le bien-être de la population congolaise et pour les droits de l'homme, la démocratie et les élections libres et transparentes. Il ne serait pas étonnant que la République démocratique du Congo ait donné à chacun de ses partenaires plus que ce qu'elle n'a reçu.
 
En 2006, les choses étaient tellement flagrantes pour la République démocratique du Congo que même l'ancien ministre belge de la défense a qualifié cette force européenne de «force d'occupation» : Il a dit : « Ici, on a commencé par planter le drapeau avant même d'envisager ce qu'on allait faire. […]. S'il n'y avait pas de demande de la part du Congo, cela devient une force d'occupation » (Raf CUSTERS, « Arrière-pensées européennes  en République démocratique du Congo », juillet 2006, dans Le Monde diplomatique, n 121, 2011, p. 38).
 
Ce numéro spécial de Le Monde diplomatique regroupe un certain nombre de travaux des chercheurs de haut vol qui démontrent comment ces «guerres dites humanitaires» ne sont en réalité que des guerres motivées par l'intention de piller les richesses qui se trouvent dans les pays non industrialisés : pétrole, mines, bois, eau, etc. Les guerres qui sévissent en République démocratique du Congo depuis bientôt 20 ans sont les guerres des minières et dont le seul et unique objectif est de créer les conditions favorables au pillage des richesses dont regorgent le sol et le sous-sol du pays. Les fils de ce pays observent, impuissants, au pillage de leur pays. Pacifiques, ils refusent de recourir aux moyens de violence et de terreur. Mais, le monde ne veut pas les entendre. Les Canadiens d'origine congolaise souhaiteraient voir leur pays s'engager contre le pillage du Congo. En 2006, la Communauté internationale avait besoin d'un candidat à la tête du Congo qui puisse laisser Paul Kagamé mener à terme son agenda de pillage des richesses du Congo et de tueries des populations congolaises. Il suffit de lire l'ouvrage de Charles Onana pour s'en convaincre.
 
Depuis l'Accord Global et Inclusif conclu à Sun City, les négociations politiques congolo-congolaises ont toujours servi de tremplin à certains groupes à solde de l'étranger pour se tailler la part de lion dans les attributions de places au sein des institutions nationales. Les groupes ethniques majoritaires ne sont pas forcément ceux qui sont le plus représentés dans l'armée, dans les postes le plus importants dans les services secrets ou dans l'administration nationale. Le Congo ne doit pas être la reproduction de la situation anormale du Rwanda de Kagamé où le 85% de postes les plus importants au sein de l'armée, du Gouvernement, dans la diplomatie, etc. sont probablement détenus par le groupe ethnique qui représente 14% de la population. Le Congo a déjà été exorcisé de cette problématique parce qu'il gère dans une harmonie relative ses 450 ethnies sans qu'il soit besoin de se « génocider » mutuellement comme des sauvages aux instincts indomptables.
 
Les dirigeants rwandais n'ont pas de plan en matière foncière. Ils n'ont pas de solution à soumettre à leurs électeurs pour résoudre l'équation foncière. Ils tentent de le résoudre par la ruse en incitant les groupes à leur solde d'inscrire les revendications foncières dans les négociations politiques. Il n'est donc pas surprenant que les revendications relatives aux terres soient au cœur de l'accord du 23 mars 2009 comme nous le rappellent d'ailleurs les experts des Nations Unies : « A la mi-2011, le CNDP a de nouveau exigé formellement du Gouvernement de la RDC à Kinshasa que soient appliqués les accords de paix signés en mars 2009, en particulier les dispositions relatives aux questions foncières » [18]. Ceci prouve à quel point la question de terres est cruciale pour le Rwanda. L'objectif inavoué du CNDP et du M 23 est d'obtenir du pouvoir congolais des concessions foncières au profit des dirigeants rwandais comme viennent de le démontrer les révélations faisant état de l'appui de Kigali aux mutins du M 23. La question foncière au Rwanda est une question de vie ou de mort. Aux yeux des dirigeants du Rwanda, tous les moyens pour la résoudre sont bons.
 
L'ombre du Rwanda dans le texte de l'accord de Paix entre le Gouvernement et le Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) est très perceptible. Comme nous venions de le mentionner, les différents mouvements rebelles créés par Kigali en vue de déstabiliser le Congo, notamment l'AFDL, le RCD-Goma, le CNDP, le M 23, etc. avaient pour but d'obtenir du pouvoir de Kinshasa, des concessions d'ordre foncier, économique ou politique, en faveur des étrangers à la solde du Rwanda. Certaines dispositions de l'accord de paix révèlent l'intention sécessionniste qui habitait l'une des parties. On ne perçoit pas de liens immédiats, dans un accord de paix tel que l'accord de Lusaka, par ex., entre le découpage du territoire national et la restauration de la paix.
 
L'article 8.2 de l'Accord du 23 mars 2009 est une clause foncière que le CNDP tente d'enrober dans le voile de l'efficacité administrative du territoire. L'article 8.2 stipule, en effet, que « se fondant sur la nécessité d'une meilleure prise en compte possible des réalités sociologiques du pays, le CNDP a proposé une (sic) modèle de découpage du territoire national » afin, sans doute, de regrouper certaines composantes de la population congolaise sur une base ethnique dans un pays qui comprend environ 450 groupes ethniques!
 
En définitive, la nomination d'un criminel à la tête du commandement des Forces armées de la République démocratique du Congo engagées dans la neutralisation des forces démocratiques pour la libération du Rwanda, l'insertion des clauses foncières dans les accords visant la restauration de la paix en RDC, tout cela n'est possible que si les dirigeants au pouvoir à Kigali[19] bénéficient de la complicité tacite ou explicite au sommet de l'État congolais. C'est la conclusion logique qui se dégage de la mise en commun des informations que nous avons glanées dans plusieurs études.
 
On ne peut pas croire que les informations sur les contacts assidus que les dirigeants rwandais ont eus avec les leaders politiques et les hommes d'affaires congolais pour les rallier au M 23 aient échappé aux services secrets congolais et aux services secrets des partenaires de la République démocratique du Congo, notamment la Belgique, les États-Unis ou la France. Pourquoi n'en avaient-ils pas informé les autorités congolaises de ces opérations qui s'organisaient en violation de l'embargo sur les armes imposé par le Conseil de sécurité ?
 
À supposer que les services secrets congolais aient intercepté les échanges. En ont-ils informé la hiérarchie ? Si oui, quelles mesures le Gouvernement congolais a-t-il prises pour démanteler le projet ? Ces questions méritent d'être répondues. La section suivante qui démontre comment le sommet du pouvoir congolais est complice dans le rapatriement clandestin d'étrangers pour contribuer à la solution du défi foncier au Rwanda répond en partie aux questions posées.
Les raisons de poursuivre les négociations avec le M 23 sont nombreuses. Mais aucune n'est recevable au prétoire de la raison politique et juridique. Seul un peuple stupide peut continuer à laisser des individus sans foi ni loi détruire le pays pour lequel nos parents ont tout donné, jusqu'à leur vie.
Tiré de notre réflexion sur La Balkanisation du Congo : le dernier virage ?, pp 59-66,
le présent texte, comme les précédents, s'inscrit dans le sillage des efforts des chercheurs congolais visant à déconstruire le discours de mensonges des lobbyistes proches du Front Patriotique Rwandais et de leurs complices congolais en mettant à la disposition du public des informations documentées sur le rôle joué par Kagamé et ses complices non seulement dans les actes commis par l'Armée patriotique rwandaise lors de l'invasion du Congo par le Rwanda, appuyé par l'Ouganda, le Burundi, les États-Unis d'Amérique et la Grande-Bretagne mais aussi dans la tragédie congolaise actuelle.
Alfred M. Lukhanda
 

[1] Kris BERWOUTS, L'Ombre des urnes et des armes sur les Grands Lacs. Éléments d'analyse et de réflexions sur la démocratisation en Afrique Centrale après deux années électorales 2010-2011, Bruxelles, Eurac 2012, p. 22.
[2] Marcel WETSH'OKONDA KOSO, « L'accord de Gomma du 5 décembre 2008 relatif à l'Opération conjointe relative au désarmement des « réfugiés » hutus à l'épreuve de la Constitution du 18 février 2006 »,  p. 3, affiché au site http://www.la-constitution-en-afrique.org/article-27931972.html. Alors que les juristes s'interrogeaient sur la constitutionnalité de l'accord, on se serait attendu à ce que les parlementaires exigent d'en recevoir le texte.
[3] Marcel WETSH'OKONDA KOSO, « L'accord de Gomma du 5 décembre 2008 relatif à l'Opération conjointe relative au désarmement des « réfugiés » hutus à l'épreuve de la Constitution du 18 février 2006 »,http://www.la-constitution-en-afrique.org/article-27931972.html. Alors que les juristes s'interrogeaient sur la constitutionnalité de l'accord, on se serait attendu à ce que les parlementaires exigent d'en recevoir le texte.
[4] D'aucuns parlent de l'Accord de Goma du 5 décembre 2008 dont le contenu n'a jamais été révélé. En privilégiant l'inconstitutionnalité dudit accord, les analystes ont empêché l'opinion de soulever des questions sur le contenu même de l'accord. Notre hypothèse est que les changements qui ont été théâtralisés à travers l'Opération Kimia de janvier 2009 et l'accord du 23 mars 2009 avaient été dictés à Kabila en décembre 2008.
[5] INTERNATIONAL CRISIS GROUP, Congo : Pas de stabilité au Kivu malgré le rapprochement avec le Rwanda, Rapport Afrique N 165, 16 novembre 2010, p. 14.
[6] CONSEIL DE SÉCURITÉ, Rapport d'étape  du Groupe d'experts sur la République démocratique, S/2012/348, du 22 juin 2012, paragraphe 66.
[7] Kris BERWOUTS, L'Ombre des urnes et des armes sur les Grands Lacs. Éléments d'analyse et de réflexions sur la démocratisation en Afrique Centrale après deux années électorales 2010-2011, Bruxelles, Eurac 2012, p. 21.
[8] Camilla OLSON et Steve HEGE, « RD Congo : Retours compromis dans les zones instables », rapport duRefugee International, avril 2010, http://www.unhcr.org/refworld/docid/4eca0bb82.html.  À la lumière des démarches entreprises par les officiels rwandais auprès des groupes armés actifs à l'Est du Congo pour éliminer physiquement les chefs des FDRL, on peut comprendre que les Opérations conjointes visaient les Hutus réfugiés au Congo. Par ailleurs, l'objectif foncier que le FPR  cherche à atteindre par le CNDP interposé apparaît au grand jour dans ce passage des chercheurs du Refugee International.
[9] INTERNATIONAL CRISIS GROUP, Congo : Pas de stabilité au Kivu malgré le rapprochement avec le Rwanda, Rapport Afrique N 165, 16 novembre 2010, p. 14.
[10] INTERNATIONAL CRISIS GROUP, Congo : Pas de stabilité au Kivu malgré le rapprochement avec le Rwanda, Rapport Afrique N 165, 16 novembre 2010, p. 17.
[11] INTERNATIONAL CRISIS GROUP, Congo : Pas de stabilité au Kivu malgré le rapprochement avec le Rwanda, Rapport Afrique N 165, 16 novembre 2010, p. 16-17.
[12] INTERNATIONAL CRISIS GROUP, Congo : Pas de stabilité au Kivu malgré le rapprochement avec le Rwanda, Rapport Afrique N 165, 16 novembre 2010, p. 17.
[13] CONSEIL DE SÉCURITÉ, Rapport final du Groupe d'experts sur la République démocratique, S/2011/738, du 2 décembre 2011, paragraphe 311
[14] CONSEIL DE SÉCURITÉ, Rapport d'étape  du Groupe d'experts sur la République démocratique, S/2012/348, du 22 juin 2012, paragraphe 68
[15] CONSEIL DE SÉCURITÉ, Rapport d'étape  du Groupe d'experts sur la République démocratique, S/2012/348, du 22 juin 2012, paragraphe 68
[16] Pour infiltrer les institutions nationales de la RDC, les forces armées de la RDC, les services secrets, l'administration, le gouvernement, etc., les membres du FRP au  pouvoir à Kigali utilisent la technique dite de « brigades clandestines » qu'ils avaient utilisées entre 1991 et 1994 pour infiltrer aussi bien l'Église du Rwanda que l'armée, les partis politiques et même les Interahamwe. Technique qui leur avait permis de faire porter aux Interhamwe les actes terroristes que les membres du FPR commettaient pour rendre le Rwanda ingouvernable et justifier le coup d'État du 6 avril 1994 qu'ils avaient minutieusement planifié. Tito Rutaremara, un membre important du FPR, ancien Médiateur de la République et ancien, a cité, au cours d'une conférence-débat organisée par le Parti du Travail Belge tenue le 2 mai 1997, « le chiffre de plus de 3500 brigades clandestines du FPR dispersées sur le territoire rwandais ». Les différents accords du gouvernement avec les différents groupes armés créés par Kagamé, par ex. le CNDP, ont permis à ce dernier d'arracher d'importantes concessions au pouvoir de Kigali, notamment l'entrée de ses pions dans les institutions nationales par la grande porte, la participation, en contravention de la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés, de l'armée rwandaise dans la traque contre les hutus que ceux-ci ont fuie pour se réfugier au Congo,  les différentes amnisties en faveur des criminels à sa solde et l'infiltration des FARDC et des services secrets congolais à travers les Opérations Kimya 1, Kimya 2, Amani Leo, Umoja Wetu, etc.
[17] Olivier LANOTTE, Guerres sans frontières en République démocratique du Congo. De Joseph-Désiré Kabila à Joseph Kabila, Bruxelles, Éditions Complexe et GRIP, 2003 p. 37 
[18] CONSEIL DE SÉCURITÉ, Rapport d'étape  du Groupe d'experts sur la République démocratique, S/2012/348, du 22 juin 2012, paragraphe 68
[19] Les données factuelles de l'Affaire des activités armées sur le territoire du Congo (République démocratique du Congo c. Ouganda), CIJ, arrêt, 19 décembre 2005, paragraphes 42-54 laissent peu de doute sur le danger que Kigali représente pour le Congo : « La Cour observe que, lorsque le président Kabila arriva au pouvoir, l'influence de l'Ouganda, et surtout du Rwanda, en RDC devint considérable. Dans ce contexte, il n'est pas inutile de noter que l'armée congolaise comptait dans ses rangs de nombreux officiers rwandais et que le Colonel James Kaberebe, de nationalité rwandaises, était chef d'état-major des FAC (forces armées de la RDC). A partir de la fin du printemps 1998, le président Kabila chercha, pour diverses raisons, à réduire cette influence étrangère; au milieu de l'année 1998, ses relations avec ses anciens alliés s'étaient dégradées. Dans ces circonstances, la présence de troupes rwandaises sur le sol congolais était, en particulier, devenue une source de vive préoccupation pour le Gouvernement de la RDC » (paragraphe 48). La lune de miel actuelle entre Kabila et Kagamé ne peut qu'être très dangereuse pour le Congo.
 
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«Aimez notre noble, notre chère patrie
De toutes les forces de votre âme;
Aimez-la d'un amour ardent, exclusif, chauvin
Et si jamais quelque sage à la tête bien équilibrée
Vient vous reprocher ce qu'il peut y avoir d'excessif dans ces sentiments,
Répondez-lui qu'on ne discute pas les mérites d'une mère
Surtout lorsqu'elle a perdu ses enfants».
Paul BERT
 
U.N. peacekeepers find arsenal of weapons left by Congo M23 rebels
UNITED NATIONS (Reuters) - U.N. peacekeepers found an arsenal of weapons, including heavy calibre arms and enough ammunition to last a year, at the site of the last stand by M23 rebels in eastern Democratic Republic of Congo, U.N. peacekeeping chief Herve Ladsous said on Friday.
Congolese troops and the U.N. peacekeeping mission - which includes a unique Intervention Brigade mandated to eliminate armed groups - last month defeated M23, which signed a peace deal with the Congo government on Thursday.
The Tutsi-led M23 rebel group ended its 20-month rebellion, the most serious in Congo in the last decade, after Congolese soldiers and U.N. peacekeepers, known as MONUSCO, captured its last hilltop strongholds in Chanzu, near the Rwandan border.
"I flew over the hill of Chanzu, which was the last battle effectively between FARDC (Congolese troops), helped by MONUSCO, and M23," Ladsous told reporters.
"It's amazing the quantity that were seized there, including heavy calibre, hundreds of tonnes really of all sorts of stuff including about a year's worth of ammunition supplies," he said.
Ladsous said a U.N. Group of Experts, who monitor compliance with sanctions and an arms embargo on Democratic Republic of Congo, was investigating the origin of the weapons, adding: "I'm sure it will make interesting reading."
The U.N. experts, who report to the U.N. Security Council's Congo sanctions committee, have repeatedly accused neighbouring Rwanda of backing the rebellion by M23 in eastern Congo, a claim the Rwandan government has fiercely rejected.
Western officials say that Rwanda's denials are not credible, and U.S. and European governments imposed punitive measures on Kigali to pressure it to halt its support for M23.
Rwanda has repeatedly intervened in Congo, saying it had to hunt down the Hutu militia who fled after the 1994 Rwandan genocide. Rwanda and Congo have fought two wars over the past two decades in Congo's resource-rich east.
THOUSANDS SURRENDERING
Rwanda has accused Congolese troops of collaborating with the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR), a charge Kinshasa has denied. Hutus - who fled Rwanda after the genocide of 800,000 Tutsi and moderate Hutus - make up about 30 percent of the FDLR fighters, according to the United Nations.
Following the defeat of M23 last month, Congolese troops and U.N. peacekeepers have now turned their attention to combating the FDLR Hutu militia.
Ladsous said that some 2,300 rebel fighters in eastern Congo from several groups, including M23, have given up their weapons to U.N. peacekeepers in the past two months or so.
"We are seeing those relatively large numbers of people just stop fighting," he said. "I think it is in large part because of the deterrent effect of the Intervention Brigade and now the drones."
During his visit to eastern Congo earlier this month, Ladsous helped launch the United Nations first unmanned surveillance drones. He said two were in use now and that number would increase to five by April.
Thick forests, rugged terrain and the scarcity of roads on Congo's eastern border with Rwanda and Uganda have complicated efforts by the U.N. peacekeeping force to control the resource-rich area.
Millions of people have died from violence, disease and hunger in eastern Congo since the 1990s while dozens of rebel groups have fought for control of its rich deposits of gold, diamonds, copper, cobalt and uranium.
If the trial surveillance in eastern Congo is successful, officials and diplomats also hope the drones could be used by other peacekeeping missions in Ivory Coast and South Sudan.
 
 
LA PÉTITION JURISTES CATHOLIQUES CONGO CONTRE INTÉGRATION M23
 
 
Merci d'avoir créé la pétition JURISTES CATHOLIQUES CONGO CONTRE INTÉGRATION M23
http://www.petitions24.net/juristes_catholiques_congo_contre_integration_m23
Merci de faire connaître cette pétition à autant de personnes que possible. En effet, plus il y aura de signatures, plus cette pétition retiendra l'attention des médias et des décideurs.
Cordialement,
Petitions24.net
 


 
 
 
Les Nations Unies renforcent leurs troupes dans la province agitée du Katanga en RDC
 
Les ruines d'une maison incendiée par les rebelles du mouvement Kata Katanga dans le centre de la province du Katanga
LUBUMBASHI, 17 février 2014 (IRIN) - La Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC) prévoit de déployer des troupes supplémentaires dans la province méridionale du Katanga, a dit à IRIN le haut responsable de la Mission. L'objectif est de répondre à la crise humanitaire qui affecte la région, alors même que les forces de maintien de la paix se heurtent à des groupes difficiles à appréhender le long des frontières avec l'Ouganda et le Rwanda.

Les autorités de la RDC et les groupes de la société civile ont appelé les Nations Unies à intervenir plus énergiquement au Katanga, où des groupes armés revendiquant la sécession de la province ont brûlé des dizaines villages et affronté les forces gouvernementales. Jusqu'à 400 000 personnes ont 
fui leur domicile.

La stabilisation du Katanga est cruciale pour le pays en raison des importantes ressources naturelles, notamment minérales, dont elle dispose : l'essentiel du budget national provient des revenus de l'exploitation minière et de l'exportation des minéraux du Katanga, comme le cuivre et le coltan. Compte tenu de l'importance du Katanga, toute intervention extérieure serait sensible d'un point de vue politique.

Martin Kobler, chef de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), a indiqué que les commandants de la Mission réfléchissaient à l'envoi de soldats pour appuyer les 450 Béninois actuellement stationnés au Katanga. Il a indiqué que les troupes supplémentaires permettraient à la MONUSCO d'escorter les convois chargés d'acheminer l'aide humanitaire.

« Je suis fermement convaincu que nous devons renforcer notre présence militaire là-bas pour donner de l'espoir aux populations et, dans la mesure du possible, prévenir des évènements tels que les incendies de villages », a dit aux journalistes d'IRIN M. Kobler, lors d'un entretien téléphonique en date du 10 février. « Nous allons le faire, car notre présence sur place est impérative ». 

Il a toutefois prévenu qu'ils ne seraient pas en mesure de prévenir tous les actes de violence, ajoutant qu'il revenait au gouvernement de la RDC de mettre fin à la rébellion, y compris en apportant une réponse aux revendications sociales portant sur le sous-développement, et au différend entre le Katanga et les autorités centrales concernant le partage des richesses de la région.

« Nous ne sommes pas là pour résoudre les problèmes. Le gouvernement doit résoudre les problèmes, et nous pouvons aider le gouvernement à le faire ». 

La crise du Katanga arrive au mauvais moment pour la mission des Nations Unies. Les Nations Unies font pression sur le gouvernement et les bailleurs de fonds internationaux pour qu'ils développent rapidement un programme de démobilisation des rebelles vaincus du mouvement M23, alors que les soldats de la MONUSCO et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) affrontent deux mouvements rebelles dans l'est du pays.

Les raisons de la violence

Depuis octobre, des petits groupes armés de fusils d'assaut AK 47, d'arcs et de flèches ont incendié des dizaines de villages situés dans une zone pauvre du centre du Katanga, surnommée le « triangle de la mort ». Il s'agit de la phase la plus récente et la plus meurtrière du soulèvement qui dure depuis deux ans.

D'après un rapport récemment rendu public par un groupe d'experts nommés par le Conseil de sécurité des Nations Unies, les violences dans le triangle sont l'œuvre des Kata Katanga (« couper le Katanga » en Swahili), un réseau peu structuré de groupes sécessionnistes. Le rapport a identifié le commandant militaire de Kata Katanga comme étant Kyungu Mutanga, un chef rebelle plus connu sous le nom de Gédéon, qui s'est échappé de prison en 2011. Il avait été
condamné à mort pour des actes de terreur commis contre des populations civiles de la région en 2009.

Les violences qui se sont produites autour des villes de Manono, Mitwaba et Pweto – les trois sommets du célèbre triangle – ont suivi un schéma tristement banal. Les habitants et les groupes de défense des droits de l'homme évoquent les meurtres et actes de torture commis par les rebelles, et les extorsions et mauvais traitements perpétrés par les FARDC. Comme lors du cycle précédent de violences, les rebelles ont incendié des villages et ils auraient forcé des enfants à rejoindre leurs rangs.

Des responsables et des travailleurs humanitaires présents dans la région ont dit que, dans certaines zones, les violences sont venues s'ajouter aux querelles politiques locales et aux efforts déployés pour contrôler les activités minières lucratives. Bon nombre de chefs traditionnels ont été tués ou ont pris la fuite. Les tensions ont aussi dégénéré en affrontements meurtriers entre les Bantous et les Pygmées.

Appels à l'action

Moise Katumbi, le gouverneur de la province du Katanga, avait appelé la MONUSCO à ne pas simplement permettre l'acheminement de l'aide humanitaire.

« Les gens se focalisent sur l'est du Congo et ils oublient le Katanga », a dit aux journalistes d'IRIN M. Katumbi lors d'un entretien réalisé à la fin du mois de janvier. « Nous avons besoin que cette intervention [de la MONUSCO] ait lieu […] Ils peuvent anéantir ces petits groupes en deux mois ». 

Justicia, un groupe de défense des droits de l'homme, a également exhorté la MONUSCO à intervenir. Dans une lettre ouverte adressée à M. Kobler et au président de la RDC Joseph Kabila, l'organisation a indiqué que des activistes avaient même commencé à menacer Lubumbashi, la capitale provinciale et le siège principal des entreprises étrangères de l'industrie minière en RDC.

En mars 2013, les habitants de Lubumbashi ont été choqués de voir quelque 300 membres des Kata Katanga entrer dans la ville, sans rencontrer d'opposition. Les forces de sécurité ont ouvert le feu après que les manifestants ont descendu le drapeau de la RDC qui flottait sur une place du centre-ville et hissé le drapeau de l'éphémère État du Katanga, né après l'indépendance du Congo en 1960. Des dizaines de personnes auraient été tuées ou blessées.

La ville a de nouveau été secouée en décembre : des heurts auraient éclaté entre l'armée et des partisans de Paul Joseph Mukungubila, candidat malheureux à l'élection présidentielle et fervent opposant de M. Kabila, peu de temps après que des heurts similaires ont éclaté à Kinshasa, donnant lieu à des rumeurs de tentative de coup d'État.

« Insuffisant »

M. Kobler a dit que la MONUSCO examinait la possibilité de déployer de nouvelles troupes dans plusieurs zones, notamment à Pweto et à Kalemie, une ville située dans le nord du pays. Il n'a donné ni chiffres ni calendrier, mais il a indiqué que ces forces ne pourraient prévenir le genre de raids éclair qui ont secoué la zone isolée du « triangle ».
Des combattants démobilisés du mouvement Kata Katanga dans un centre de détention délabré de Manono, une ville de la RDC

Les FARDC n'avaient qu'un bataillon dans la région, a-t-il ajouté : « Très loin d'être suffisant ». 

De plus, il a indiqué qu'il revenait aux autorités congolaises de résoudre les « problèmes politiques » liés à la rébellion. Il a fait allusion aux allégations selon lesquelles des militants auraient été soutenus en sous-main par des dirigeants provinciaux et nationaux sur fond d'épreuve de force au sein de l'élite politique du pays.

Les incidents de décembre se sont produits suite à la nomination d'un nouveau chef de la Police nationale après l'éviction de son prédécesseur, John Numbi. Membre éminent du cercle rapproché de M. Kabila, il avait été suspendu de ses fonctions en 2010 après la mort d'un célèbre militant des droits de l'homme.

Le rapport des experts des Nations Unies accuse M. Numbi d'avoir fourni des armes aux membres des Kata Katanga et d'avoir permis aux miliciens d'utiliser sa ferme des environs de Lubumbashi comme base d'opérations, comme la marche sur la ville en mars. M. Numbi a démenti avoir des liens avec les Kata Katanga ou M. Mukungubila. Les soldats de l'armée ont effectué un raid sur la propriété de M. Numbi en janvier et plusieurs suspects auraient été placés en détention.

M. Kobler a esquivé les questions sur la manœuvre politique, mais il a dit que la lutte contre la pauvreté et la distribution inégale des richesses dans la province ainsi que l'amélioration des relations entre Lubumbashi et Kinshasa permettraient de saper la rébellion. Les dirigeants provinciaux demandent au gouvernement central d'octroyer 40 pour cent du revenu national généré dans la province au Katanga, conformément à la Constitution.

Pas de solution à l'horizon

À plus court terme, les autorités ont tenté d'affaiblir les Kata Katanga en attirant les combattants à coup d'allocations de démobilisation ou de promesses d'intégration au sein des forces de sécurité de la RDC. En novembre, un haut commandant rebelle et 400 de ses soldats se sont rendus. Depuis, plusieurs centaines de défections auraient été enregistrées. Mais la spirale de la violence s'est accélérée.

M. Katumbi, gouverneur de la province du Katanga, a dit que les dirigeants rebelles, y compris Gédéon, devraient comparaître devant la Cour pénale internationale pour des crimes tels que le recrutement d'enfants soldats afin de briser le cycle de la violence en RDC.

Pour d'autres, la priorité était de convaincre les Kata Katanga d'abandonner le combat.

« Il faut d'abord rétablir la paix. Ensuite, nous pourrons essayer de trouver qui a fait quoi et qui mérite d'être présenté devant la justice », a dit Francis Kazembe, administrateur de la ville de Manono et de ses environs.

Le gouvernement a dit qu'il serait intransigeant envers les opposants, soulevant la possibilité d'une éventuelle offensive militaire. Les responsables locaux et les travailleurs humanitaires craignent que l'armée ait des difficultés à faire la distinction entre les rebelles et les civils et que des innocents ne soient tués. En tout cas, personne ne croit vraiment qu'une solution soit en vue.

Si les dirigeants rebelles disent poursuivre des objectifs politiques ambitieux, d'anciens combattants soulignent que trouver une solution à la pauvreté dans une région qui ne s'est pas remise des guerres qui ont secoué la RDC permettrait de prévenir toute résurgence d'activisme.

« Il n'y a pas d'écoles, pas de travail, pas assez de nourriture. C'est pour cette raison que nous nous sommes soulevés », a dit Jean Muzela, un homme de 42 ans qui attend la démobilisation dans un lugubre centre de détention temporaire de Manono. « Il faut que le gouvernement comprenne cela ». 

sg/rz-mg/ld
 
 
 
LA RESPONSAILITÉ DE BUGERA : UNE REVISITATION TRÈS RÉFLÉCHIE D'UN UNIVERSITAIRE CONGOLAIS
 
                                                                                  par Dr Lambert Opula
Au plus fort de la crise de Grands Lacs, nombreux étaient ces intellectuels africains qui se scandalisaient devant le discrédit dont était l'objet le discours congolais, pourtant en position d'agressés. Au même moment, le discours des Banyarwanda de l'Est du Congo, un sous-produit du discours des agresseurs, bénéficiait des avantages liés au fonds de commerce du FPR-rwandais, à savoir, le génocide de triste mémoire.
À certaines circonstances, la survenue d'un malheur est susceptible de générer des comportements jadis inconnues dans une  communauté. Le traitement inéquitable des médias internationaux à l'égard de la cause congolaise a contribué d'une manière inattendue à structurer une formidable résistance patriotique, aussi bien, au sein du peuple congolais d'où est émergé le phénomène Mai-Mai, le sursaut patriotique de Kinshasa en 1998, qu'une résistance vigilante et permanente qui s'est développée au sein de la diaspora congolaise.
Un grand malheur, cependant, véhicule souvent un risque majeur, entre autres celui d'ériger le discours sentimental  en mode de dominant de communication. Mais, nous trouvant en face d'un agresseur dont les actes sont souvent calculés, le discours structuré et appuyé par des méga-réseaux de communication, nous avons été doublement ébranlés, d'abord, par  la rudesse d'une agression sanglante et humiliante, ensuite, par l'étouffement de notre cause, pourtant noble. Bien qu'en position d'agressés, plusieurs Congolais tendaient à questionner le lien entre notre discours d'autodéfense et notre vécue en tant que nation. La désinformation tue, désoriente. C'est ainsi que des années après la prise d'Uvira en 1996, plusieurs Congolais  n'ont pas toujours compris que les visées expansionnistes du Rwanda sont antinomiques à une quelconque révolution congolaise.  Ainsi, y a-t-il encore de nombreux Congolais qui vont à Kigali pour négocier leur accession à un poste politique au Congo-Kinshasa. La puissance des réseaux de désinformation avait fini par susciter du doute chez le Congolais sur son droit à s'autogouverner et sur le caractère légitime d'une résistance patriotique que le pays attend de lui.
Le peuple congolais ne pourrait échapper aux conséquences du piège de la désinformation que si ses élites développaient un contre-discours structuré, appuyé, non par des réseaux déjà antipathiques à notre cause, mais, sur la qualité des argumentaires construites à partir des réalités que nous avons souvent vécu en contexte de proximité avec moins de sentiments. C'est pour cela que nous apprécions à juste l'initiative de ré-visitation d'une thèse que diffuse à profusion l'Institut  Pole de Goma, une institution soutenue par les ennemis globaux de la RDC, en terres congolaises, pour produire des thèses anti-congolaises par des Congolais et pas de moindre.
Revisiter la crise congolaise par une réévaluation des thèses stratégiquement structurées contre-nous, c'est  aborder une voie qui nous reconduirait à la réhabilitation de la nation, aujourd'hui perçue beaucoup plus comme une terre d'origine et de prédilection du phénomène de «congolisation».
C'est ce sentiment d'espoir que suscite en nous notre compatriote Alfred Lukhanda qui revisite la thèse sur une prétendue hostilité des Congolais envers les populations Banyarwanda comme cause essentielle de la guerre téléguidée par le Rwanda à l'Est du Congo  et sous-traitée par les groupes Rwandophones depuis 1998.
Il ne s'agit certes pas ici d'un argumentaire qui viendrait trancher de la question d'une manière apodictique.  Comme tout œuvre humaine, la réflexion de l'universitaire congolais ne manque pas de faiblesses. Ainsi, par exemple, l'auteur commence son analyse sur les rapports entre  les Banyarwanda et les autochtones congolais à partir des circonstances qui ont entouré la création de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL). Il se prive  ainsi  d'un champ fertile d'analyse pour une réponse pertinente à la question centrale : l'état des relations intercommunautaires qui avaient précédé le déclenchement du conflit inter-frontalier. En effet, on ne peut, non plus, répondre à cette question sans le moindre regard sur des considérations d'ordre sociologiques datant de la période d'avant guerre. Les modes d'accès aux opportunités politiques et économiques ont-ils ou non justifié la structuration d'un espace social caractérisé par de vives tensions? Aussi, au plan simplement de la forme, certaines sections du texte reposent sur une référence unique, développant ainsi le risque de faire percevoir le texte comme un simple commentaire sur l'opinion d'un autre chercheur. La question sous-analyse étant d'une très grande importance, la présence de notes explicatives susceptibles d'éclairer les lecteurs sur la notoriété de certains auteurs choisis aurait pu augmenter la crédibilité des arguments qui en sont ressortis. Enfin, au regard de la genèse du conflit, on aurait apprécié de noter un petit effort pour contraster l'opinion des auteurs anglophones  avec celle des puissances latines. Les affirmations des milieux Banyarwanda (dont  Ka Mana fait écho) devraient être ressorties en face de l'opinion généralement répétée en milieu congolais sur la question avant de tirer la conclusion.
Quoi qu'il en soit, ces petites remarques n'enlèvent pas sa valeur au texte remarquable de notre compatriote Alfred Lukhanda. Dans un média comme Hinterland qui compte des nombreux centres de recherche universitaires occidentaux parmi ses abonnés, un virage vers une production éditoriale de ce genre contribuerait à véhiculer la cause congolaise auprès des milieux qui comptent.
Plutôt que de nous livrer à des joutes rédactionnelles, des mois, voire des années entières, sur la mystification de leaders tribalo-ethniques, sinon sur l'humiliation des rivaux les plus sérieux de ceux-ci, le pays et ses élites gagneraient par un virage plus réfléchi, moins sentimental, sur la question nationale. Appel est donc lancé à nos acteurs, nos élites politiques et nos chercheurs, notamment aux politologues, sociologues, économistes, juristes, diplomates, etc, afin que mille fleurs fleurissent.
Pour Hinterland,
Lambert Opula.
 
 
 
CHANGEMENT DES MENTALITÉS
 
 
Le changement des mentalités ne peut se faire qu'à l'intérieur des logiques culturelles de la communauté humaine en question sauf à la détruire. Il faut ensuite discerner le Sens dans lequel on veut aller qui deviendra le Sens du bien commun. Le repérage d'appuis (mémoires, références, personnes etc.) apporte des matériaux utiles. Reste ensuite à concevoir et conduire un processus stratégique approprié. S'il faut éviter de nourrir les logiques différentes il ne faut jamais les combattre.
 
L'évaluation générale des mentalités et de la conjoncture conduit les dirigeants à souhaiter un changement dans leur organisation ou entreprise.
 
Le changement des mentalités ne peut pas résulter que de bonnes paroles ou de quelques décrets impératifs. Au mieux, pourra-t-on obtenir par une action habile un enthousiasme passager ou des réactions d'adaptation conformistes. Au pire, on risque de déchaîner toutes sortes de résistances dont la violence ou la passivité peuvent être stupéfiantes d'efficacité destructive.
 
La maîtrise du changement de mentalités réclame deux conditions majeures :
 
1.     Une compréhension profonde des enjeux,
2.     Une stratégie subtile et déterminée,
 
L'une et l'autre se complètent et dans la pratique, le plus grand discernement devra accompagner la pertinence des actions.
 
I. - LES ENJEUX DU CHANGEMENT DE MENTALITÉ 
 
La notion de " mentalité " n'est pas très précise mais, dans le contexte, il s'agit, en fait, simultanément et corrélativement de changements :
 
1.     d'esprit,
2.     d'échelle de valeur et de mesure,
3.     de dynamique collective,
4.     de logique de pensée et d'action et au bout du compte un changement, au moins relatif, d'identité et de conscience collective.
 
Le changement de mentalité peut remettre en cause de proche en proche la totalité des fonctionnements, des règles du jeu, des méthodes voire techniques.
 
C'est toute la cohérence de l'organisation qui est en jeu et à reconstituer (cf. la Théorie des cohérences").
 
Le changement de mentalité ne peut être une transformation artificielle par l'extérieur des conditions de fonctionnement de l'organisation. ll ne peut être qu'une auto évaluation du corps social lui-même qui transforme de proche en proche tout son fonctionnement et qu'il s'agit d'impulser et de conduire.
 
Cela rejoint la notion de culture d'entreprise. Un changement de mentalité ne peut être changement de culture mais un changement dans la culture de l'organisation.
 
Chaque organisation possède par sa culture une palette de mentalités possibles et donc une diversité de possibilités d'évolution. Il faut donc chercher dans ses propres racines culturelles les clés du changement de mentalité. 
 
Changer les mentalités c'est activer une logique culturelle latente et favoriser le développement de tous ses modes de manifestation spécifiques (fonctionnement, valeurs, sensibilités etc...)
 
 
II. - LA STRATEGIE DE CHANGEMENT DE MENTALITÉ  
 
La séquence méthodologique est la suivante : 
 
·  repérage de la cohérence culturelle de l'organisation, de sa tendance actuelle, de son orientation désirée,
·  conception d'une stratégie ad-hoc, significative de l'orientation choisie,
·  conduite du changement par communication progressive à partir d'hommes relais et d'opérations signifiantes.
 
Le changement de mentalité c'est favoriser ce qui va dans le sens du changement et neutraliser peu à peu ce qui en diverge sans y s'opposer.
 
 
Nous nous trouvons au contraire en présence d'un phénomène où l'affectivité, l'imaginaire, le sentiment d'appartenance et de son identité sont les leviers majeurs. 
 
 
III. - LES SCHÉMAS TYPES MAJEURS
 
 
1.     Etude de la cohérence culturelle de l'organisation, détection des logiques sous-jacentes et repérage de formes d'expression significative des différentes tendances (actuellement et dans le passé). Repérage des tendances actuelles et de la logique souhaitable pour une nouvelle orientation. 
2.     Conception de la stratégie de changement. Repérage des appuis, relais, antécédents, obstacles et freins au changement, conception d'une stratégie spécifique, constitution d'un groupe ad-hoc et élaboration participative d'un plan de mise en oeuvre. 
3.     Conduite de la stratégie de changement, prise de positions, missions, actions, communications significatives, encouragement des engagements favorables, reconstruction des systèmes d'évaluation.
 
Le principe de la conduite du changement de mentalités réside dans la maîtrise de la subjectivité collective au travers des réalisations et communications significatives.
 
 
 
 
CCP
Conscience Citoyenne pour le Progrès
 

RDC: 98% de l'or produit est exporté en fraude, selon des experts de l'ONU
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Description: RDC: 98% de l'or produit exportés en fraude, selon un rapport d'experts
RDC: 98% de l'or produit exportés en fraude, selon un rapport d'experts - © Tous droits réservés
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Quelque 98 pour cent de l'or produit en République démocratique du Congo (RDC) est exporté en fraude, ce qui contribue au financement des nombreux groupes armés proliférant dans l'est du pays, affirme le dernier rapport annuel - encore non publié - du groupe des experts de l'ONU sur la RDC, dont l'agence BELGA a obtenu une copie.
De nombreux groupes armés présents dans l'est congolais tirent des profits financiers de la production et du commerce des ressources naturelles qui abondent dans cette région riche en minerais divers.
En ce qui concerne l'or, le groupe d'experts souligne que de nombreux sites miniers se trouvent dans des zones "post-conflit" (c'est à dire où les combats ont généralement pris fin) mais que la production provenant de ces zones est mélangée avec celle de zones de conflit, "particulièrement dans les grandes villes de négoce de l'est de la RDC et dans les pays de transit (que sont les voisins) l'Ouganda, le Burundi et la Tanzanie".
L'absence de transparence dans le commerce de l'or rend difficile de distinguer l'"or des conflits" de celui provenant des autres régions, ajoute le rapport, extrêmement bien documenté et qui affirme aussi que les rebelles congolais du Mouvement du 23 mars (M23), vaincus en novembre dernier, ont bénéficié jusque fin octobre d'un soutien en provenance du territoire rwandais.
Les experts estiment que 98% de l'or produit en RDC est exporté en fraude et que la quasi-totalité de l'or traité en Ouganda, "le principal pays de transit" pour ce minerai précieux, est "exporté illégalement" depuis l'ex-Zaïre.
Le résultat de ces trafics est que la RDC et l'Ouganda "perdent des millions de dollars chaque année" à la suite l'absence de perception de taxes et "tolèrent un système qui finance les groupes armés en RDC, souligne le rapport, daté du 12 novembre et adressé à la présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations unies.
Selon une estimation du Service géologique des Etats-Unis ("US Geological Survey") cité par le rapport, les mineurs artisanaux établis en RDC produisent environ 10.000 kilos d'or par an. Mais de janvier à octobre 2013, les exportations n'ont officiellement atteint que 180,76 kilos.
Les experts évaluent également la valeur de l'or exporté clandestinement du Congo en 2013 à des montants oscillant entre 383 et 409 millions de dollars. En se fondant sur la valeur estimée du minerai, le groupe estime que le gouvernement congolais a perdu entre 7,7 et 8,2 millions de dollars en taxes durant l'année 2013.
Les principales villes de négoce pour l'exportation illégale d'or dans l'est de la RDC sont Bukavu (le chef-lieu de la province du Sud-Kivu), Butembo (au Nord-Kivu), Bunia (chef-lieu du district de l'Ituri, en province Orientale), Ariwara (dans le même district) et Kisangani (le chef-lieu de la province Orientale).
Le rapport cite nommément une série de personnes spécialisées dans le commerce d'or, tant en RDC que dans les pays voisins, dont l'Ouganda, le Burundi et la Tanzanie.
Selon les experts, les mêmes trafics concernent la production congolaise des "trois T" (en anglais étain, tungstène et tantale), dont de nombreuses mines sont contrôlées par les groupes armés et les Forces armées de la RDC (FARDC, l'armée gouvernementale).
Et cela, en dépit des initiatives de l'Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE) et de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) sur la validation des sites miniers pour lutter contre l'exploitation illégale de minerais alimentant des conflits, souligne encore le rapport.
Belga
 
 
L'Abbé congolais Apollinaire MUHOLONGU MALU MALU a t-il été corrompu ?
Halle, le 11 février 2014  
Monsieur Didier REYNDERS
Vice-Premier Ministre
Ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes

rue des Petits Carmes 15
B-1000    BRUXELLES  
Par fax, par courriel et par lettre recommandée
V/Réf.                          N/Réf. : APRODEC/A.E/022014/01                          Annexe(s) : 5
Objet : – Demandes d'accès aux documents administratifs établis par le SPF Affaires étrangères en relation avec son échange de courriels du mois de novembre 2010 avec la société ZETES
            Criminalité économique autour du processus électoral en République Démocratique du Congo  
Monsieur le Vice-Premier Ministre,
Monsieur le Ministre,
Par la présente notre Association tient une fois encore à Vous interpeller au sujet de la criminalité économique affectant le processus électoral en République Démocratique du Congo et plus particulièrement, la passation des marchés publics de fournitures et de services attribués le 17 juin 2010 et au mois de mai 2011 par le pouvoir organisateur des élections à la société ZETES.
D'après le rapport d'évaluation des offres DAOIR n° 280/CEI/BCECO/DPM/GK/2010/MF établi le 8 avril 2010 par le Bureau Central de Coordination (BCECO) – un organisme public chargé de la passation de certains marchés publics placé sous la tutelle du Ministre congolais des Finances – suite à l'appel d'offres international restreint lancé le 18 mars 2010 pour le compte de la Commission électorale indépendante (CEI) pour la passation du « Marché de Fourniture de 9 500 kits d'enrôlement des électeurs ainsi que leurs sources d'énergie pour la Commission Electorale Indépendante de la République Démocratique du Congo » l'offre présentée par la société belge ZETEScomme indiqué à la page 52 du précité rapport avait été déclarée non-conforme aux spécifications techniques du cahier des charges par la commission d'analyse des offres composée de membres du BCECO et de la CEI avec la conséquence qu'elle devait donc être rejetée définitivement.   La seule offre restée en lice pour l'examen détaillé étant celle présentée par la société sud-africaine Face Technologies.
Or, il ressort d'un échange de courriels datant du 10 novembre 2010 et du 12 novembre 2010 entre d'une part, Madame Julie KESTERMANS Attachée au service B1.4 de la Direction des Affaires Bilatérales du SPF Affaires étrangères et d'autre part, Monsieur Ronny DEPOORTERE de la S.A. ZETES que cette société en contradiction avec le contenu de son communiqué du 22 juin 2010 et celui de la plainte qu'elle a déposé contre notre Association auprès du Parquet de Bruxelles le 31 mars 2011  a affirmé que l'ex-Commission électorale indépendante dirigée par l'Abbé Apollinaire MUHOLONGU MALU MALU n'était pas une des parties contractantes du marché litigieux et que le pouvoir adjudicateur était la République Démocratique du Congo représentée par le Ministère de l'Intérieur.
Par ailleurs, dans son même courriel du 12 novembre 2010 Monsieur Ronny DEPORTEERE affirmait également d'une part, que l'offre de la société ZETES avait été classée en deuxième position dans le  précité rapport d'évaluation des offres dressé par le BCECO – ce qui ne correspond pas à la réalité puisqu'à notre connaissance cet organisme public congolais n'a procédé à aucun classement des offres soumises par les quatre soumissionnaires en lice dans le cadre de la passation du marché litigieux – et d'autre part, que ce serait finalement ensuite d'une procédure négociée que ledit marché aurait été attribué à la société ZETES.  
Considérant que toutes les affirmations susmentionnées de Monsieur Ronny DEPOORTERE sont en totale contradiction d'une part, avec les termes du communiqué de la société ZETES du 22 juin 2010 et d'autre part, avec ceux de la plainte qu'elle a déposé un peu plus tard auprès de Monsieur le Procureur du Roi de Bruxelles contre notre Association le 31 mars 2011 puisqu'il est indiqué à la deuxième page de ce document ce qui suit : « 2. Attendu que la seconde plaignante, la SA « ZETES » a conclu le 17 juin 2010, à l'issue d'une procédure par appel d'offres, deux contrats avec la République Démocratique du Congo, représentée par ses Ministres de l'intérieur, des Finances et du Budgetainsi qu'avec la Commission électorale indépendante (en abrégé « CEI ») représentée par Monsieur l'Abbé Apollinaire Muholongu Malumalu » nous prions Monsieur le Vice-Premier Ministre, Monsieur le Ministre de nous préciser si les déclarations de Monsieur Ronny DEPOORTERE ont été soutenues par la production des documents relatifs à ces marchés.  Dans la négative,  nous saurions également gré à Monsieur le Vice-Premier Ministre, à Monsieur le Ministre de nous indiquer les raisons pour lesquelles le SPF Affaires étrangères après son échange de courriels du mois de novembre 2010 avec  Monsieur Ronny DEPORTEERE n'a pas d'une part, adopté une démarche contradictoire en prenant contact avec notre Association et n'a pas d'autre part porté, selon nous, cette affaire à la connaissance des autorités judiciaires.  A cet égard, pour autant que de besoin nous rappelons à Monsieur le Vice-Premier Ministre, à Monsieur le Ministre le prescrit de l'article 29 du Code d'instruction criminelle ainsi que les termes des articles 193, 196 et 496 du Code pénal.   Il nous semble en effet a priori qu'en raison des  déclarations mensongères au sujet des cocontractants et du mode de passation du contrat litigieux que le courriel de Monsieur Ronny DEPORTEERE du 12 novembre 2010 est constitutif de faux en écritures.
 Description: Abbé Malu Malu.jpg
Abbé Apollinaire MUHOLONGU  MALU MALU  
«  Les voies du Seigneur sont impénétrables  « 
Considérant par ailleurs que Monsieur le Vice-Premier Ministre, Monsieur le Ministre a déclaré le 17 septembre 2013 devant la Commission des Relations extérieures de la Chambre des Représentants : « S'agissant de la commission électorale, j'ai la plus grande confiance dans le président Malu Malu dont je sais qu'il garantira des élections correctes. (…) », nous Lui saurions donc gré de confirmer ou d'infirmer le fait que l'ex-Commission électorale indépendante (CEI) dirigée par l'Abbé MALU MALU était partie aux deux contrats mentionnés par la SA ZETES dans sa plainte du 31 mars 2011 contre notre Association.   Dans l'hypothèse selon laquelle la Commission électorale indépendante aurait effectivement attribué le 17 juin 2010 le marché litigieux de fourniture de 9 500 kits d'enrôlement des électeurs à la SA ZETES nous attirons tout d'abord l'attention de Monsieur le Vice-Premier Ministre, Monsieur le Ministre sur le fait que la Commission électorale indépendante avait été dissoute deplein droit depuis le 3 février 2007 conformément à l'article 222 al. 2 de la Constitution de la République Démocratique du Congo et le prions ensuite de nous préciser les raisons pour lesquelles la CEI n'a pas suivi les conclusions de la commission d'analyse des offres composée de membres du BCECO et de la CEI proposant l'attribution du marché litigieux à la société sud-africaine Face Technologies.  
Considérant enfin qu'ensuite de l'échange de courriels susmentionné entre Monsieur Ronny DEPOORTERE et Madame Julie KESTERMANS celle-ci a rédigé un rapport notre Association souhaiterait obtenir l'accès aux documents administratifs non confidentiels y relatifs notamment à ce précité rapport et annexes y afférentes, ainsi qu'au rapport final et annexes transmis par Votre prédécesseur à l'attention du Palais royal.  Ceci, conformément à laloi du 11 avril 1994 relative à la publicité de l'administration. 
En l'espèce, il s'agit notamment des rapports eux-mêmes, des lettres de transmission aux différentes autorités belges ; des différentes correspondances échangées entre le SPF Affaires étrangères et la SA ZETES ainsi que leurs annexes ; et enfin, les documents relatifs au marché litigieux entre autres le rapport d'évaluation des offres établi par le Bureau central de coordination BCECO classant en deuxième position l'offre soumise par la SA ZETES ainsi que le rapport du BCECO évaluant l'autonomie de la batterie équipant les kits biométriques de la SA ZETES.
Dans la mesure où les personnes physiques ou morales impliquées dans les faits susmentionnés continuent ou pourraient continuer à jouer un rôle majeur par rapport aux prochaines échéances électorales prévues en République Démocratique du Congo et que des infractions pourraient être commises, nous espérons que Monsieur le Vice-Premier Ministre, Monsieur le Ministre accordera sa meilleure attention au contenu de la présente.   
L'accès aux documents administratifs non confidentiels susmentionnés ainsi que les réponses que Monsieur le Vice-Premier Ministre, Monsieur le Ministre voudra bien nous fournir en temps utile, permettrons à notre Association et plus largement, à l'opinion congolaise de juger de l'engagement du gouvernement belge d'une part, dans la lutte contre la corruption et d'autre part, dans l'aboutissement d'un processus électoral crédible et transparent en République Démocratique du Congo.  
Nous vous prions de croire, Monsieur le Vice-Premier Ministre, Monsieur le Ministre,  en l'assurance de notre haute considération.
Pour APRODEC asbl, (*) 
[Signature]
___________________
M. Benjamin Stanis KALOMBO
Président et Administrateur délégué

Annexes
- Rapport d'évaluation des offres DAOIR n° 280/CEI/BCECO/DPM/GK/2010/MF établi le 8 avril 2010 par le Bureau Central de Coordination (BCECO)
- Courriels datant du 10 et du 12  novembre 2010 échangés entre d'une part Madame Julie KESTERMANSfonctionnaire de la Direction générale des Affaires bilatérales pour l'Afrique au Sud du Sahara au sein du SPF Affaires étrangères et d'autre part, Monsieur Ronny DEPOORTERE le Vice-président de ZETES PASS
- Communiqué de presse publié le 22 juin 2010 par la société ZETES, intitulé : « Zetes livrera 9.500 kits biométriques à la RDC, dans le cadre des élections présidentielles de 2011 » 
- Plainte déposée le 31 mars 2011 devant du Procureur du Roi près le Parquet de Bruxelles par les sociétés SA ZETES, ZETES INDUSTRIES SA, et leurs Administrateurs communs Messieurs Alain WIRTZ et Jean-François JACQUES contre l'APRODEC asbl et ses Administrateurs Messieurs Benjamin Stanis KALOMBO et NKINGU Blaise Didier
Lettre adressée à Me Laurent ARNAUTS le 25 février 2013 par le Procureur du Roi près le Parquet de Bruxelles
Copie pour information à :
- Sa Majesté Philippe 1er Roi des Belges
- Monsieur Elio DI RUPO, Premier Ministre belge
- Monsieur Philippe MEIRE, Procureur fédéral près le Parquet de Bruxelles
- Monsieur Joaquín ALMUNIA, Vice-président de la Commission européenne et Commissaire à la Concurrence
(*) L'Association a pour but principal de défendre les intérêts et les droits de la République Démocratique du Congo, des citoyens Congolais et des personnes d'origine Congolaise. Elle pourra notamment lutter et agir en justice contre toute forme de violation des droits, de la souveraineté et de l'intégrité du territoire de la République Démocratique du Congo; contre le pillage de ses ressources naturelles, en ce compris la signature des contrats léonins ; ainsi que les violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire, qu'elles soient le fait de personnes physiques ou morales, d'un Etat, quelle que soit leur nationalité, sans limitation dans le temps, ni dans l'espace.
L'Association peut agir en justice contre toute forme de pillage du patrimoine mobilier et immobilier de la République Démocratique du Congo. Elle pourra aussi agir en justice contre toute forme de destruction de l'environnement et de l'habitat naturel des populations.
L'Association peut agir en justice pour défendre les intérêts et les droits des victimes [ou leurs ayants droit, en ce compris les membres de l'Association] de crimes et délits commis en République Démocratique du Congo.
L'Association peut agir en justice, conformément à l'article 21 alinéa 3 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, pour défendre les intérêts et les droits des électeurs congolais, en ce compris les membres de l'Association qui sont électeurs ou éligibles en République Démocratique du Congo.
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RDC-UE: Les Masques de l`Union Européenne sont tombés suite à une série d`incidents impliquant Vital Kamerhe.
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Publié par Freddy Lokula Bofofi  à Alger, le 12/02/2014
 
Après la sortie médiatique de la délégation de l`Union Européenne en RD Congo suite à une série d'incidents impliquant notamment Vital Kamerhe, un ancien candidat à la présidentielle de 2011 et un ancien protecteur de Joseph Kabila pendant la présidentielle de 2006 et l`homme que l`Occident en général et l`Union Européenne en particulier veut imposer aux peuples congolais comme l`alternance ;
Tout ce qui se passe, a poussé lundi la délégation de l'Union européenne en RDC à publier un communiqué appelant au respect des droits de l'opposition.
 
De quelle opposition, la délégation de l`UE parlait dans son communiqué?
 
Si réellement l`UE se souciait de l`opposition congolaise, elle était mieux placée à savoir que depuis l`élection présidentielle de 2011, la vraie opposition congolaise qu`incarnait Etienne Tshisekedi avait appelé à la vérité des urnes et sa thèse était soutenue par l`Eglise Catholique et par la fondation Jimmy Carter, même une partie des observateurs de l`Union Européenne et cette opposition la vraie s`attendait à recevoir le soutien de tous les démocrates du monde en général et de l`Occident en particulier mais hélas l`UE qui crie aujourd`hui avait brillé par son silence radio.
 
 
Dans son communiqué publié lundi 10 février au soir, la délégation de l'Union européenne  à Kinshasa a appelé les autorités congolaises à respecter les droits de l'opposition,
 
Des quels droits, le représentant de l`UE est entrain de parler ?
 
La délégation de l`UE est au courant de ce qui se passe chez nous, de l`imposture au sommet de nos institutions et si l`UE veut parler de respect des droits dans notre pays, elle doit appeler à la fin de l`imposture dans notre pays, au lieu et place de nous parler des droits de l`opposition sous occupation quand le président élu par le peuple congolais était enfermé par les rwandais  et leurs collabos congolais, quelle a été la réaction de l`UE.
 
L`UE n`avait pas pris des sanctions contre Joseph Kabila et ses collabos congolais pour leur obliger à remettre le pouvoir à Etienne Tshisekedi, le choix du peuple congolais. Regardons le soutien de l`Occident aux opposants syriens, ukrainiens et libyens donc comprenons les mépris de l`Occident envers le peuple congolais.
 
Et comme les Occidentaux ont déjà le regard pour les prochaines élections pour nous obliger à continuer à supporter l`occupation car cela rapporte à l`Occident, la délégation de l`UE a dit pourquoi les droits de l`opposition devait être respecté ;
 
C`est "dans la perspective des prochaines élections locales, provinciales, législatives et présidentielle d'ici à novembre 2016, il est important de protéger l'exercice de la liberté d'expression, de respecter les droits de l'opposition, d'assurer un espace politique ouvert et de garantir la liberté de mouvement ainsi que l'indépendance et l'impartialité de la justice", écrit-elle.
 
En lisant entre les lignes ce communiqué, nous comprenons une chose pour l`Occident l`occupation doit continuer et Vital Kamerhe incarne déjà une alternance du pouvoir pour les occidentaux et certaines capitales africaines, rappelez vous que Vital Kamerhe lors de son dernier voyage en arrivant à l`aéroport,
il avait déclaré qu`il était parti dans un pays africain répondre à l`invitation de ce chef de l`Etat qui soutien l`occupation et ce chef de l`Etat a choisi Vital Kamerhe pour remplacer son frère Joseph Kabila, c`est la raison de l`agitation actuelle entre Joseph Kabila et Vital Kamerhe ;
 
Les gens qui ont mis Joseph Kabila au pouvoir, ce sont les même qui soutiennent Vital Kabila aujourd`hui donc ce qui se passe au sein du pouvoir d`occupation, est un problème interne à l`occupation et le peuple congolais n`a rien avoir avec cette mascarade au sein de l`imposture.  
 
La délégation européenne fait notamment part de son "inquiétude" concernant des "entraves et des restrictions de déplacement dont certains responsables politiques de l'opposition ont été récemment l'objet". Selon elle, des milliers de congolais sont chosifiés, massacrés, forcés d`abandonner leur terre au détriment des rwandais et des ougandais et des milliers de nos filles, femmes et vieilles femmes sont violées systématiquement par les occupants ;
 
Cela n`inquiète personne au niveau de la délégation de l`UE à Kinshasa, nous n`avons plus aucun droit dans notre propre pays, même pas le droit d`être enterré dans la paix et la dignité, des milliers des cadavres de congolais sont abandonnés le long de route, personne n`en parle ou fait de communiqué.
 
Nous sommes devenus comme le peuple juif au siècle passé, spoliés et chassés dans nos propres terres mais il ya une chose que nous ne supportons plus que les gens nous prennent pour des idiots car la délégation de l`Union Européenne est au courant de ce qui se passe chez nous donc arrêtez votre cinéma, la vraie opposition congolaise, tous ses droits ont toujours été bafoués par le pouvoir d`occupation.
 
Le peuple congolais doit prendre son destin entre les mains, les élections sont la finalité d`un processus politique consensuel entre les acteurs politiques. Il est temps pour le peuple congolais  de prendre la destinée de son pays entre ses mains, la vraie opposition qu`incarne le leader charismatique Etienne Tshisekedi et la vraie résistance qu`incarne Honoré Ngbanda de s`unir pour une révolution populaire, c`est la seule voie qui va libérer notre peuple de la servitude rwando-ougandaise.
 
Les schémas politiques actuels sont faits pour pérenniser l`occupation, la guerre fratricide entre le congolais ne profite qu` à l`occupation, notre mère patrie a besoin de tous ses enfants pour redresser la tète longtemps courber ; Ayons le sentiment qui animait notre héros national Patrice E. Lumumba.
 
L`Occident est entrain de préparer le terrain pour nous imposer un autre imposteur, Vital Kamerhe mais le peuple congolais n`a pas encore son dernier mot, la résistance doit s`organiser pour créer une synergie pour mettre fin à l`imposture par une révolution populaire.
 
Nous avons l`obligation de travailler pour briser le silence autour de ce qui se passe chez nous, les génocides, les massacres, les viols et le déplacement forcé des populations. La RD Congo compte sur tous ses enfants pour mettre fin a l`occupation. A l`approche de l`échéance électorale, les masques commencent à tomber et ce n`est que le début. Les uns et les autres vont se dévoiler pour dévorer leur proie, notre pays mais le peuple congolais, ce vaillant peuple n`a pas encore dit son dernier mot mais Lumumba avait tout dit : << Nous voulons une indépendance totale et immédiate>> fin de citation.
 
 
 
Après Ntaganda à la CPI, Kabila et Mende devraient rendre compte aux congolais.
 
 
 
 
 
 
 
Après Ntaganda à la CPI, Kabila et Mende devraient rendre compte aux congolais. Qui pourrait leur exiger la reddition des comptes ?
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Bugera et Lumbala créent une nouvelle rébellion en Ituri, soutenus par l'Ouganda et le Soudan du Sud.
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Description: roger
Des sources concordantes, il nous revient qu'un mouvement rebelle serait en gestation en Ituri dans la Province Orientale. Cette rébellion qui serait opérationnelle d'ici quatre matins, serait dirigée par Deogracias Bugera et Roger Lumbala, qui seraient entourés d'autres anciens rebelles du M23, CNDP, RCD/N. Ce nouveau mouvement rebelle serait parrainé par l'Ouganda et le Soudan du Sud.
Boendy BL
Depuis la déconfiture du M23, le président ougandais, Yoweri Museveni se serait résolu à créer cette rébellion qui compterait tous les éléments armés du M23 cantonnés dans la localité ougandaise de Bianga. Aussi, compterait-elle des éléments recrutés en Ituri, précisément à Aru et Mahagi, depuis peu et qui seraient en pleine formation en Ouganda. Le 27 janvier dernier, un officier Tutsi ex-FARDC, qui avait rejoint le M23, a été arrêté à Irumu, portant un passeport ougandais. Cet officier, répondant au nom de Bizimana Ramazani, était en train de recruter au profit de ce mouvement rebelle. Il a été transféré à Bunia. Par ailleurs, les anciens du RCD/N de Roger Lumbala basés dans cette partie du territoire, seraient mobilisés et en train de recruter systématiquement. Pendant ce temps, des matériels militaires seraient stockés en Ouganda et au Soudan du Sud, deux bases-arrières de cette rébellion.
Quel est le prétexte de ce mouvement rebelle ? Selon des sources, il s'agirait des questions socio-politiques, derrières lesquelles se cacheraient les pillages des ressources minérales, principalement le diamant, l'or, le coltan et le pétrole de l'Ituri. Evidemment, comme tous les mouvements rebelles qui écument l'Est du pays. Il s'agirait donc des positionnements des communautés locales, notamment des immigrés, qui occasionnent des frictions sociales et foncières dans la partie Est de la RD Congo très convoitée par des voisins malveillants.
Comme indiqué dans nos précédentes livraisons, le mouvement rebelle mis sur pied par Kigali et Kampala est un monstre à plusieurs têtes : RCD, CNDP, M23 et bientôt ce seront trois autres mouvements qui embraseront l'Ituri, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Katanga. Kinshasa est donc appelé à penser à des stratégies militaro-politiques qui permettraient de s'attaquer de manière exhaustive aux causes profondes notoirement connues qui favorisent l'apparition de ces types de rébellion qui ont un esprit de suite. Les travaux diplomatiques devraient, par ailleurs, continuer sur le rôle des pays voisins que les experts des Nations Unies et Human Right Watch accusent de soutenir ces rébellions qui auront déjà écrasé tout un peuple, toute une région.
Source: Nyota.net


Le plan américain pour diviser la RDC
 
 
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Nous publions cet extrait de l'ouvrage « Kabila et la révolution congolaise. Panafricanisme ou néocolonialisme ? » (Édition & Po 2002) de Ludo Martens pour que ceux des Occidentaux qui entretiennent encore le doute sur la balkanisation se rendent compte qu'il existe bel et bien un projet de balkanisation de la RDC.En ce mois de juillet 1999, l'existence même du Congo est en jeu. Ce sont les Américains qui ont lancé leurs alliés, l'Ouganda et le Rwanda, dans une guerre destructive contre le Congo. Le but était d'affaiblir encore plus un Etat qui, à la fin de Mobutu, n'existait presque plus. La moitié du territoire congolais est maintenant sous le contrôle du Rwanda et de l'Ouganda, les territoires occupés sont divisés entre les rebelles de Bemba, ceux dirigés par Ilunga et ceux qui suivent Wamba.
 
La somatisation se met en place. Cela n'arrive pas par hasard. C'est le résultat d'une politique conçue par Washington. A ce propos, un texte crucial a été discuté dans une commission du Sénat américain. Ce texte que nous publions plus loin, dit en essence ceci.
 
Il n'y a plus d'Etat au Congo, il y a un vide du pouvoir. C'est normal que le Rwanda et l'Ouganda y interviennent militairement. Quant à l'Etat n'existe plus, les principes de l'indépendance et de la souveraineté ne s'appliquent plus. Kabila doit discuter avec toutes les oppositions pour remettre l'Etat sur pied ou pour décider de la division du pays.
 
Les Etats-Unis pourraient intervenir militairement pour retracer les frontières de l'Afrique et créer de nouvelles entités politiques. Mais ce serait très coûteux. Il vaut mieux laisser les guerres civiles africaines se développer et permettre que le Rwanda et l'Ouganda interviennent militairement au Congo. Ainsi, les Africains eux-mêmes diviseront le Congo et l'Afrique centrale atteindra ainsi une nouvelle stabilité.
 
Voici textuellement la déclaration capitale de Mme Marina Ottaway, co-directrice du projet « Démocratie et Etat de Droit ». Il s'agit d'un témoignage devant la sous-commission de l'Afrique du Sénat américain, le 8 juin 1999. « Aussi longtemps que le vide du pouvoir continue au Congo, d'autres pays vont continuer à intervenir directement pour soutenir des insurrections armées et sauvegarder leurs propres intérêts. (…) la clé, c'est la restauration d'un Etat au Congo.
 
Cela n'arrivera pas avant que Kabila ne négocie avec les rebelles, les partis politiques et la Société civile pour réaliser un accord qui doit déterminer comment on pourra éventuellement remettre le Congo sur pied ou comment, si nécessaire, il peut être divisé, (…) les Etats-Unis et d'autres non Africains sont placés devant un choix important lorsqu'ils doivent traiter des conflits en Afrique centrale, notamment s'il faut intervenir massivement ou ne pas intervenir du tout. (…) beaucoup d'Etats qui ont émergé da la période coloniale ont cessé d'exister en fait, et les règles de l'OUA ne peuvent être appliquées à des Etats qui n'existent plus.
 
Toute solution imposée par des non Africains exigera une présence étrangère massive pour être appliquée. Les intentions peuvent être louables, mais des interventions pour une partition du territoire africain et pour la création de nouvelles entités politiques et institutions, placeraient les Etats-Unis et d'autres puissances étrangères dans un rôle colonial. Ce qui n'est pas une décision à prendre à la légère. L'alternative, que je crois êtres plus appropriée pour le moment, est de laisser les pays africains trouver leurs propres solutions.
 
Inévitablement, cela comprendra une continuation des combats internes et entre Etats et probablement la division de certains pays avant d'arriver à une nouvelle stabilité. Ce n'est pas une perspective réjouissante, mais il n'y a pas d'alternatives réalistes ».
 
Ce texte mérite d'être disséqué. D'abord, le lecteur remarque que les Américains peuvent « décréter » de façon arbitraire que dans tel ou tel pays, il « n'existe plus d'Etat » et qu'il y a « un vide du pouvoir ». Et l'avoir « décrété » suffit pour justifier les agressions de pays voisins ou les insurrections que les Américains provoquent. Si les Américains « décrètent » que l'Etat congolais n'existe plus, les règles de l'OUA ne sont plus d'application !
 
Les Congolais savent que l'Etat avait pratiquement été liquidé par Mobutu. Or, Kabila avait commencé à remettre l'Etat sur pied. C'est le progrès dans cette reconstruction qui a incité les Américains à « casser » le gouvernement nationaliste par la guerre, avant que le Congo ne devienne trop fort.
 
Marina Ottaway estime que le Dialogue inter congolais que les Américains veulent patronner, peut discuter deux options valables : remettre l'Etat congolais sur pied ou le diviser. Ainsi, la division du Congo est désormais une option sérieuse et envisageable pour les Américains.
 
Les Américains évaluent la possibilité d'intervenir militairement et massivement au Congo « pour une nouvelle partition du territoire africain et pour la création de nouveaux Etats » ! Mais ils avouent que cela pourrait leur coûter cher, puisqu'ils verront probablement toute l'Afrique se dresser contre eux.
 
Heureusement, Washington a une « alternative réaliste » qui peut également conduire à la division du Congo. Cette alternative est « plus appropriée » … du moins « pour le moment » ! L'alternative, c'est de laisser les armées ougandaise et rwandaise continuer leur guerre contre le Congo jusqu'à ce que le pays soit complètement épuisé et exsangue. Le pays se laissera alors diviser par manque de forces. Les Congolais seront tellement meurtris et abattus, qu'ils se résigneront à la partition de leur pays. Ainsi s'installera une « nouvelle stabilité » basée sur l'épuisement du peuple congolais.
 
Les champions américains des « droits de l'Homme » envisagent donc sans état d'âme, d'interminables guerre, des villageois massacrés, des enfants décédés par malnutrition, des hommes et des femmes fauchées par la misère et la maladie … pour installer leur domination sur le Congo, les « Démocrates » américains sont prêts à marcher sur des montagnes de cadavres africains …
 
Ce document ahurissant n'est pas un cas exceptionnel. Il se situe dans toute une série de textes et d'études américains qui vont dans le même sens. Nous en citerons un autre qui provient de l'armée américaine et qui date du temps de Mobutu, du 5 juin 1996.
 
L'auteur, Steven Metz, est professeur à l'U.S. Army War College. Il a enseigné à l'Académie de l'état major de l'armée américaine. Il publie une étude approfondie de la situation du Zaïre en 1996 pour évaluer les types d'interventions qui peuvent être demandés à l'armée américaine.
 
Dans le texte, Reform, conflict and security in Zaïre (5 juin 1996), il écrit à propos de la division éventuelle du Congo, ceci : « Certains observateurs estiment que le Zaïre n'existe plus longtemps en tant que nation – le Kivu a dirigé l'essentiel de son économie vers l'Est de l'Afrique ; le Kasaï Oriental refuse d'accepter la monnaie nationale ; le Shaba a été décrit comme une extension virtuelle de l'Afrique du Sud. La possibilité existe qu'une telle désintégration de fait, se transforme en sécession formelle. (…) les Etats-Unis n'auraient pratiquement pas d'autre choix que d'accepter tous les Etats nouveaux qui émergeraient du Zaïre, ils pourraient offrir du soutien diplomatique pour réduire au minimum la violence qui accompagnerait cette désintégration nationale et ils devraient ouvrir des canaux de communication avec les nouveaux Etats ».
 
LUDO MARTENS
 
Panafricanisme ou néocolonialisme ? » (Édition & Po 2002)
 
 
Plan de balkanisation de la RDC: Un député patriote dénonce la corruption de 300 députés congolais par Janet «Kabila»!
 
                                                  
EST-CE VRAI OU FAUX, CE QU'ÉCRIT MADAME CANDIDE OKEKE ?
 
Ne tournons pas en rond. N'attaquons pas la personne. Attaquons ce qu'elle écrit. Parce qu'il y a des dates.... Il y a des montants. Il y a des noms.
Et si tout cela s'avérait, ça serait triste que des vérités sur ce qui se passe nous viennent par de tels biais.
En outre, les choses doivent être regardées dans une perspective plus globale qui laisse penser qu'il y a des choses qui se préparent.  
Inutile de mettre l'accent sur la langue de Molière. Allez tout droit aux idées qui sont exposées dans ce texte: nous ne devons pas laisser le Kivu et l'Ituri partir.... 
 
Plan de balkanisation de la RDC: Un député patriote dénonce la corruption de 300 députés congolais par Janet «Kabila»!
 
 
 
 
Au moment où le peuple congolais et sa classe politique sont distraits et menés en bateau par des textes d'amnistie et les tractations pour la formation d'un gouvernement fantoche, les occupants rwandais à Kinshasa comme à Kigali passent à la vitesse supérieure pour parachever le processus d'occupation. La révélation accablante d'un député national congolais qui a adhéré au combat de libération vient de nous apporter des preuves de l'étendue et de l'imminence de ce complot international visant la révision des frontières de la République Démocratique du Congo.
 
 Le 4 janvier 2014, deux députés nationaux ont été reçus en audience, à leur demande, par Janet «Kabila», en sa qualité de présidente du Comité des sages de l'Assemblée nationale, pour présenter leurs doléances. Il s'agit du député national Boni Makambo, un ancien cadre de la RVA et de son collègue Kiziamina Kibila, pasteur de son état. Les deux sont respectivement président et vice-président du G35, un groupe  de 35 députés qui ont été réhabilités par la Cours Suprême de Justice en contestation de leur invalidation. Mais depuis lors, ces 35 députés n'ont toujours pas reçu leurs émoluments passés ni d'autres privilèges et avantages prévus dont notamment les véhicules…Après les avoir écoutés, Janet «Kabila», la jumelle de «Joseph Kabila», leur fit connaître sa totale disponibilité à satisfaire leurs revendications. Mais sans froid aux yeux, elle leur posa trois conditions. 
 
Premièrement, elle les a prévenu que «des  choses très sérieuses vont arriver et elles sont très capitales pour nous. Vous devez vous engager à soutenir les Tutsi lorsque l'Union africaine initiera très prochainement le dossier de la révision des frontières des pays membres de la CIRGL héritées de la colonisation.» Et comme pour rassurer ces interlocuteurs étonnés, Jaynet «Kabila» lâche : «Nous avons déjà 300 députés qui ont accepté de  nous aider dans ce sens et nous recherchions seulement 30 autres. Et si vous acceptez la proposition, vous serez 335 et la boucle sera bouclée. Et comme ces 300 autres députés, vous recevrez aussi en plus de vos émoluments mensuels,10.000 dollars supplémentaires chaque mois. Si vous etes d'accord, je donnerai le mot d'ordre et on vous paiera vos arriérés. Vous passerez ensuite à Afrima pour y chercher vos jeeps Prado. Vous aurez enfin vos 10.000 dollars de bonus pour le mois de décembre. Mais si vous refusez mon offre, vous devrez alors assumer toutes les conséquences
 
 Deuxième condition, Janet «Kabila» demande à ses interlocuteurs de s'engager avec leur groupe de 35 députés à accepter les directives qui leur sera données allant dans le sens du soutien des intérêts des «Tutsis congolais». Et enfin, comme troisième condition, elle a demandé au G35 de soutenir les stratégies devant permettre au « président Kabila » de briguer un prochain mandat en 2016. «Vous avez donc la latitude de mieux réfléchir et de faire un bon choix pour vous et vos enfants», conclut-elleUn des députés membre du G35, un patriote engagé et choqué , a choisi de révéler les termes de ce marché honteux et ignoble aux instances de l'APARECO. Il a précisé que si Kiziamina a estimé que ce projet était dangereux pour la nation et que la révolution restait le seul moyen de se libérer de l'oppression des Tutsi, il n'a malheureusement pas su dire non en présence de Janet Kabila qui leur a adressé des menaces à peine voilés. Ainsi, ils n'avaient plus que le choix de se ranger derrière ce projet machiavélique par peur de mourir!
 
Ces révélations ont été étayées par les confidences d'un membre du cabinet de monsieur Aubin Minaku, président du Parlement. Ce haut cadre a confirmé que le Rwanda est rassuré que les 300 députés congolais à qui on a formellement garanti une prime de 100.000 dollars et une jeep Prado ont promis de soutenir le projet de la révision des frontières. Selon les termes de ce projet, Goma et tout l'Est de la RDC, y compris l'Ituri, devront revenir au Rwanda et à l'Ouganda. Ce proche de Minaku a livré certains détails précis : les 11 juillet 2013 en Afrique du sud, 24 octobre 2013 en Angola et 14 janvier 2014 en Angola, Mme Zuma et les présidents Kagame, Kabila et Dos Santos se sont réunis à cet effet. L'une des principales missions confiées à Mme Zuma à la tete de l'UA a été d'examiner les voies et moyens d'initier ce dossier délicat de la révision des frontières de la RDC.
 
 Et selon les autres précisions fournis pas ce proche du président du Parlement congolais, ce sont des multinationales qui envoient à Kigali l'argent destiné à la corruption aux députés congolais. Et un dossier relatif à la révision des frontières congolaises est en passe d'être envoyé au Parlement congolais et devra être avalisé par les 335 députés sur les 500 qui constituent toute l'Assemblée nationale dont la véritable patronne s'avère être Janet Kabila et non Minaku qui n'est qu'une simple marionnette des Tutsi. Les sud africains soutiennent ce projet rwandais de balkanisation pour garantir leurs intérêts et empêcher l'émergence et le développement de la RDC qui s'avère être un sérieux concurrent dans la sous région et même en Afrique ! 
 
 
Paris , le 9 Février 2014 
Candide OKEKE
L'OEIL DU PATRIOTE
 
 
 
 

Grands Lacs :
Diplomatie : Mary Robinson manie la langue de bois...diplomatique
 
 
Mary Robinson
Reçue mercredi 12 février par le ministre congolais des Affaires étrangères, Mary Robinson, Envoyée spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands lacs, considère que la promulgation de la loi sur l'amnistie constitue un pas vers "le retour d'une paix durable" dans la Région des Grands lacs. Elle s'est dit satisfaite des "avancées" enregistrées dans "la mise en œuvre" de l'Accord-cadre d'Addis-Abeba. Et pourtant, à y regarder de près, les parties à la dite convention internationale dissimulent à peine une réelle frilosité à amorcer les réformes préconisées. Tel est notamment le cas du Congo démocratique de "Joseph Kabila".
Mary Robinson séjourne au Congo-Kinshasa. Sa visite coïncide avec la promulgation de la loi portant amnistie. Après une entrevue avec le chef de la diplomatie congolaise Raymond Tshibanda, l'Envoyée spéciale du patron de l'Onu pour la Région des Grands lacs s'est dit satisfaite "de l'évolution positive" de l'application de l'Accord-cadre d'Addis. Et de souligner, au passage, que la nécessité de mettre en place des mécanismes pour la mise en œuvre du Plan d'action relatif à l'Accord-cadre selon les aspects prioritaires adoptés par les chefs d'Etat de la Conférence internationale sur le région des Grands Lacs (CIRGL). 

En fait, la diplomate onusienne refuse de voir la réalité en face. Cette réalité tient pourtant en cinq mots : Rien n'a changé. 

Quelles sont les "recommandations" adressées au gouvernement du Congo-Kinshasa aux termes de cet Accord-Cadre? 

Pour l'essentiel, on peut citer : continuer et approfondir la réforme de la sécurité en particulier l'armée et la police; consolider l'autorité de l'Etat à l'Est et empêcher les groupes armés de déstabiliser les pays voisins; effectuer des progrès en matière de décentralisation; promouvoir les services sociaux de base; renforcer la coopération régionale et promouvoir la réconciliation nationale, la tolérance et la démocratisation.

Quelles sont les réformes déjà accomplies depuis le 24 février 2013?

Primo : l'armée et la police. 

Aucune réforme n'est en route. Bien que la défense et la sécurité sont des "domaines de collaboration" entre le président de la République et le gouvernement, "Joseph Kabila" continue à considérer ces secteurs comme une "chasse gardée". A titre d'exemple, il a décidé l'envoi des troupes congolaises en Centrafrique sans que l'opération ait fait l'objet d'une délibération au sein du conseil des ministres. Il faut être candide pour espérer que l'armée et la police seront réformées. Ces deux corps constituent les piliers d'un régime qui n'excelle que dans la violence et l'arbitraire. Il n'y a aucune volonté déterminante pour promouvoir une armée républicaine laquelle pourrait échapper au contrôle du Président.

Secundo : consolider l'autorité de l'Etat à l'Est. Les dirigeants zaïro-congolais ont une mauvaise conception du concept "autorité de l'Etat". Pour eux, par autorité, il faut entendre la force brutale. Alors qu'il s'agit de mettre en place les services publics (police, administration, justice etc.) destinés à assurer à chacun et à tous une égale protection devant la loi et une vie collective harmonieuse. Il s'agit de garantir la paix civile. A plusieurs reprises, le chef de la Monusco et ses agents ont déploré le retard qu'accusent les pouvoirs publics pour déployer les symboles de l'Etat dans les localités reprises aux combattants du M23 dans le Nord Kivu. Notons que le pouvoir kabiliste entretient des "liaisons troubles" avec des groupes au Nord Kivu et au Nord Katanga. 

Tertio : la décentralisation. Sept années après la promulgation de la Constitution congolaise, les provinces continuent à être "gérées" par le ministre de l'intérieur du "gouvernement central". Pire, prise par la boulimie du pouvoir, la Présidence de la République s'évertue à entretenir le désordre au sein des institutions provinciales. Depuis le 24 février 2013, rien n'est fait pour laisser ces entités assurer leur "libre administration". La loi ad hoc n'est pas appliquée.

Quarto : Promouvoir les services sociaux de base. Le gouvernement du Premier ministre Augustin Matata Ponyo semble incapable de faire le départ entre les projets et les réalisations effectives. L'exécutif national a mis à son actif un millier d'écoles et centres de santé qu'il se propose de construire. L'eau courante et l'électricité demeurent la croix et la bannière pour la population aux quatre coins du pays. Que dire de la santé, de l'éducation et des infrastructures de base?

Quinto : promouvoir la coopération régionale. A la décharge du pouvoir congolais, il faut dire que l'opinion congolaise considère cette "recommandation" comme une injonction faite à leur pays pour "partager ses ressources" avec des "pays agresseurs" que sont le Rwanda de Paul Kagame et l'Ouganda de Yoweri Museveni et dans une certaine mesure le Burundi. Une sorte de prime à l'agression. Tout en étant ouverte à une politique d'intégration régionale, une certaine opinion congolaise considère que l'Etat doit consolider ses attributs (armée, police, administration, justice, diplomatie) avant de se lancer dans la conclusion des accords de coopération avec quelques voisins militaristes et expansionnistes plus aguerris. "(...), ce qui intéresse réellement Kigali, c'est d'exploiter les ressources du Congo et de s'étendre territorialement", déclarait, en février 2001, l'Italien Aldo Ajello, alors représentant de l'Union européenne pour la région des Grands lacs. Dans son ouvrage "Dans les coulisses du Monde, du Rwanda à la guerre d'Irak...", publié, début 2013, aux éditions Robert Laffont, Jean-Marc de la Sablière, ancien directeur Afrique au Quai d'Orsay et représentant permanent de la France aux Nations unies ne dit pas autre chose aux pages 109 et 110 : "Une dizaine d'années plus tard, alors que je présidais les missions du Conseil de sécurité dans la région, je rencontrais Paul Kagamé à chacun de nos tournées. Les membres du Conseil n'étaient pas dupes des pillages rwandais et de ses manœuvres dans l'Est de la RD Congo pour contrôler une partie du Kivu par supplétifs interposés. (...)". 

Sexto et dernier point : promouvoir la réconciliation nationale, la tolérance et la démocratisation. La loi portant amnistie a été promulguée. Suffira-t-elle à réconcilier les Congolais en l'absence d'une justice impliquant la réparation? Que dire de la tolérance? La réponse est simple : le pouvoir kabiliste est allergique au pluralisme politique. Il a peur du débat démocratique au point que les médias publics sont mis au service exclusif de "Joseph" et de sa mouvance. Les organes de presse de l'opposition sont soumis à diverses tracasseries (coupure de signal, arrestation des journalistes etc.). Les opposants sont harcelés et intimidés par les "services" jouant le rôle de police politique.

Au regard de ce tableau, on cherche en vain les "avancées" à l'origine de la satisfaction exprimée par l'Envoyée de Ban Ki-moon à l'issue de son entrevue avec le chef de la diplomatie congolaise. Une chose semble certaine : face à une opposition muselée et une population résignée, seule une pression ferme et résolue de la "communauté internationale" pourrait changer la donne.
B.A.W (avec ACP)
© Congoindépendant 2003-2014
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Première réunion du conseil des ministres de l'année 2014 :
Congo-Kin : «Joseph Kabila» est le problème !
 
 
"Joseph Kabila"
Sous la présidence du Premier ministre Augustin Matata Ponyo, le gouvernement congolais a tenu lundi 10 février … sa toute première réunion du conseil des ministres pour l'année 2014. Et pourtant. Depuis le 1er janvier, les sujets brûlants n'ont pas manqué dans ce pays à pacifier. «Joseph Kabila» qui est tout le contraire d'un «bosseur» - dans ce Congo où tout est centralisé à la Présidence de la République -, semble s'ennuyer ferme. Il voyage beaucoup à l'étranger : Kampala, Luanda, Ndjamena, Addis Abeba etc. Le 20 novembre dernier, il a surpris l'opinion nationale en parcourant au volant de son véhicule 4x4 près d'un millier de kilomètres pour relier Bunia (Province Orientale) à Goma (Nord Kivu). Le «safari présidentiel» a duré dix jours. «Joseph» est le problème pour ce pays. Il constitue le goulot d'étranglement qui empêche le Congo-Kinshasa à se reconstruire. Faute d'un leadership loyal et visionnaire.
«Le président de la République convoque et préside le Conseil des ministres. En cas d'empêchement, il délègue ce pouvoir au Premier ministre», énonce le premier alinéa de l'article 79 de la Constitution.

Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a donc présidé la toute première réunion du Conseil des ministres pour l'année en cours. A ce rythme, les membres de l'exécutif national n'auront qu'une dizaine de rencontres du genre d'ici au 31 décembre prochain. En Belgique, le conseil des ministres a lieu chaque vendredi. En France, c'est le mercredi.

A l'issue de cette réunion tenue lundi, le Conseil n'a fait aucune annonce forte. Il n'a pris aucune décision. Dans son édition datée du mardi 11 février, un quotidien kinois pro-kabiliste publie un «compte-rendu» qui se limite à ces quelques mots : « Le gouvernement se réjouit de l'excellent comportement du contingent militaire congolais déployé en République Centrafricaine, un comportement qui a valu à notre pays les félicitations des hauts responsables de la Misca». Le reste de l'article n'est que la retranscription des propos du commandant du contingent des FARDC dans ce pays voisin. Où est passé le très volubile porte-parole du gouvernement?

Selon d'autres sources, le gouvernement se réjouit également «des retombées de la campagne de pacification du pays» au Nord Katanga ainsi que dans la province du Nord Kivu. Tout ça pour ça ? 

Point n'est besoin de relever que «Joseph Kabila» et son gouvernement ne sont jamais là où le pays a besoin d'eux. Gouverner un Etat revient non seulement à faire des choix mais aussi à administrer un territoire, à communiquer et à justifier. Sans oublier de rassurer les citoyens. Les dirigeants congolais sont restés aux abonnés absents au cours des récents événements : les attaques du 30 décembre 2013 - imputées aux fidèles du «prophète» Joseph Mukungubila, des sites stratégiques - à Kinshasa, à Lubumbashi et à Kindu ; l'assassinat - non élucidé à ce jour -, le 2 janvier 2014, du colonel Mamadou Ndala aux environs de Beni au Nord Kivu ; la détérioration de la situation sécuritaire au Nord Katanga où «Gédéon» Kyungu Mutanga est accusé par des experts onusiens d'avoir pris le commandement des Ba Kata Katanga. Sans oublier, l'envoi d'un contingent de l'armée congolaise en Centrafrique sur décision proprio motu de «Joseph Kabila». La Constitution, en son article 91, proclame pourtant que «la défense, la sécurité et les affaires étrangères sont des domaines de collaboration entre le président de la République et le gouvernement». 

«Déposer les armes et soutenir Kabila» 

En lisant entre les lignes le «compte-rendu» de cette réunion du conseil des ministres, il apparaît que «Joseph Kabila» et son gouvernement semblent préparer l'opinion sur les effets de la loi d'amnistie. Celle-ci a été promulguée le lendemain de cette réunion gouvernementale. C'est un secret de Polichinelle d'avancer ici que plusieurs anciens chefs miliciens et autres combattants seront les grands bénéficiaires de cette législation. C'est le cas notamment des éléments du M23 et ceux des Ba Kata Katanga. Après le CNDP de Laurent Nkunda Mihigo, il n'est pas exclu que ce dernier groupe armé - suspecté d'avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité - se mue dans les semaines et mois à venir en parti politique avant de rejoindre la fameuse «majorité présidentielle». Il n'est pas non plus exclu de compter l'ex-chef milicien «Gédéon» Kyungu Mutanga - condamné à la peine de mort en 2008 et évadé de la prison de la Kasapa en septembre 2011 - parmi les bénéficiaires de l'amnistie. Vous avez dit « tolérance zéro » ?

A Lubumbashi, Gabriel Kyungu wa Kumwanza a annoncé les couleurs. Dans une déclaration faite jeudi 6 février, le président de l'Assemblée provinciale du Katanga a annoncé que des miliciens des groupes armés «Bakata Katanga» et «Mai-Mai» ont pris l'engagement «de déposer les armes» et de…«soutenir» «Joseph Kabila». Ces propos énigmatiques ont été tenus à l'issue d'une réunion dite d'évaluation d'une mission dite de sensibilisation «sur le retour de la paix» effectuée au nord du Katanga par des notables Luba du Katanga non autrement identifiés. Et ce, en présence du ministre de l'Intérieur Richard Muyej. C'est un fâcheux précédent que des politiciens luba du Katanga tentent d'inaugurer avec la connivence du premier magistrat du pays censé incarner l'intérêt général.

Dans une dépêche datée du lundi 10 février, l'AFP annonce que des «miliciens repentis» à Manono affirment avoir pris les armes pour «interpeller Papa Kabila» sur «la pauvreté et les promesses non tenues». «Nous avons élu Kabila à 100% ici chez nous, et à ce jour, nous n'avons ni routes, ni écoles, ni aucun pont», a déclaré un chef milicien non-autrement identifié. Il s'adressait au chef de la Monusco, Martin Kobler de passage à Manono. «Nous avons pris les armes pour que notre papa (le chef de l'Etat) puisse nous écouter et résoudre nos problèmes». La confirmation est ainsi faite que les bandes armées qui sèment la terreur dans l'ex-Shaba ont été montées de toutes pièces par des notables locaux pour défendre leurs intérêts catégoriels auprès du "Mulubakat à 100%", autrement dit le "raïs". 

Joseph Kabila est le problème

Depuis treize ans, le Congo n'est pas gouverné. Le chef de l'Etat est attiré plus par la frivolité que par son rôle d'"arbitre suprême" en réunissant périodiquement les membres du gouvernement. Non gouverné, le pays n'est pas non plus administré. L'article 200 de la Constitution stipule notamment : «Il est institué une Conférence des gouverneurs de province. (…). Elle est présidée par le président de la République. Elle se réunit au moins deux fois par an sur convocation de son Président. (…).». La Constitution en vigueur a été promulguée le 18 février 2006. Depuis 2007, un petit calcul mental donne un total de 14 conférences du genre. «Joseph» n'en a présidé que trois. La quatrième serait «en préparation». Elle devrait avoir lieu à Mbandaka. Lors des précédentes rencontres à Kisangani, Kinshasa et à Kananga, les participants commencent par faire un «état des lieux»: non approvisionnement en eau et électricité, dégradation de la qualité des soins de santé et de l'enseignement, mauvais état des infrastructures de base et insuffisance de moyens d'action. La clôture d travaux est ponctuée par des recommandations : le renforcement de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national ; la lutte contre l'impunité, la corruption et toutes sortes d'anti-valeurs notamment les viols et les violences faits à la femme, fille et enfant ; l'accélération de l'installation de la justice de proximité sur l'ensemble du territoire national etc.

L'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RD Congo et la Région signé le 24 février 2013 à Addis Abeba «exhorte» les autorités congolaises notamment à «effectuer des progrès en matière de décentralisation» et à "promouvoir les services sociaux de base". La Constitution en vigueur a choisi la décentralisation comme mode de gestion. Habitué à tout régenter depuis la capitale, le «gouvernement central» donne l'impression de résister à ce changement. A preuve, la loi relative à la libre administration des provinces reste non appliquée. Alors que le développement économique et social ne pourrait venir que de la base. Et non de la capitale. lors de l'audition du président de la Commission électorale nationale indépendante à la Commission des Affaires extérieures du sénat et de la chambre du royaume de Belgique, certains "commissaires" ont insisté sur la nécessité de promouvoir "la démocratie de proximité" en organisant les élections locales. 

Questions finales ? Est-il sain, dans un pays aux multiples problèmes existentiels qu'est le Congo démocratique, que l'homme qui trône à la tête de l'Etat ne soit quasiment jamais disponible pour exercer les fonctions qui lui procurent des avantages et privilèges à savoir sanctionner les lois tout en présidant les réunions du conseil des ministres et la Conférence des gouverneurs des provinces? Est-il sain que ce même homme trouve dans son agenda le temps nécessaire pour parcourir un millier de kilomètres – du 20 au 30 novembre 2013 pour relier Bunia à Goma - au volant de son véhicule 4x4 ? 

Plus que jamais, «Joseph Kabila» constitue le problème de ce pays. Il s'accroche au pouvoir alors qu'il n'a pas les ressources nécessaires pour l'exercer...
Baudouin Amba wetshi 
© Congoindépendant 2003-2014
 
THE UN AND THE US GETTING TIRED OF SUPPORTING AND COVERING UP FOR KAGAME'S BUTCHERING OVER 8,000,000 IN RWANDA AND DRC
PAUL KAGAME, BUTCHER OF THE GREAT LAKES, WORSE THAN IDI AMIN DADA
THE UN AND THE US GETTING TIRED OF SUPPORTING AND COVERING UP FOR KAGAME'S BUTCHERING OVER 8,000,000 IN RWANDA AND DRC
"Kagame has far outstripped Idi Amin as a mass killer [Amin's killings are estimated at 100 000 – 300 000, whereas Kagame's surely run well over (8) million civilians]".  (From "Peter Erlinder jailed by one of the major genocidaires of our Era" by David Paterson; 6/17/2010).
In 1979, the international community was so incensed and ashamed of the butchery practiced by Idi Amin Dada, the dictator of Uganda, that they helped President Nyerere's Tanzanian army to actually invade Uganda and chase Idi Amin Dada who went into exile in Saudi Arabia.
 Paul Kagame, the "ferocious mass killer" also known as the "Butcher of the Great Lakes", beats Idi Amin by far and he has even outpaced Adolf  Hitler's slaughter of 6 million Jews, as Nicholas Kristof wrote in the New York Times ("Congo's Killing Fields Worse than Holocaust", 2/6/2010).  Indeed, Hitler Kagame has killed hundreds of thousands of RwandanTutsis and Hutus – collateral sacrifice for his acquiring power by force in 1994-5, which he could not achieve democratically, his Tutsi group being a tiny minority of the total Rwandan population, 8.4% in 1991 census – (in Recensement general de la population et de l'habitat au 15 aout 1991, Service National de Recensement, Republique Rwandaise, p.124 –  in "Paul Kagame: 'Our Kind of Guy'" by Edward Herman, 10/5/2010).  Then, in the most callous and despicable acts ever practiced by a mass killer, Kagame collected the skulls of the Hutus and Tutsis he had killed and built a monument on the big lie that these were Tutsis killed by Hutus and that he's the one who stopped the carnage, deceiving the world with this big lie, especially since skulls cannot speak (but UN, independent investigators, and other Tutsis can and they've done so (http://www.rwandadocumentsproject.net/).
Hitler Kagame has added to his butchery total since invading the Congo in 1996, where he has sexually abused and mutilated over 2,000,000 females (even the elderly and little girls as young as 4 years old) and butchered over 8,000,000 innocent Congolese (in his attempt to wipe out the Congolese population of Eastern DRC and to replace it with Tutsis, annexing it and permanently exploiting Congo's resources).
This Butcher of the Great Lakes is so incredibly despicable in the different manners that he taught his troops to slaughter the elderly, men, women, and little children (one needs to read the accounts of former Tutsis members of Kagame's army, i.e., Testimonies of Dr. Theogene Rudasingwa to BBC, or that of Lieutenant Abdul V. Luzibiza, who fled Rwanda in 2001 and had, since, been assassinated by poisoning, which is one of the ways Hitler Kagame gets rid of anyone who disagrees with him, including his Tutsi colleagues as well as those who committed atrocities he ordered or were witnesses to his crimes, thereby erasing permanently anyone who might expose or testify against him in the future).
The question is, how can Hitler Kagame, this "ferocious mass killer" and the Butcher of the Great Lakes, continue even now to slaughter both Congolese and his own people in Rwanda and outside (he just assassinated in South Africa his former friend and colleague, General Patrick Karegeya, and he boasted about it publicly), which he has been doing since 1996 without being denounced or charged for his butchering millions of innocent human beings; whereas, right now, the world community is publicly and forcefully denouncing and fighting Syria's Assad because 100,000 Syrians have died in the Civil War going on there; or that America,  in 1999 under Bill Clinton, actually bombed Serbia right away for the killing of Muslims.
 
Or, as President Obama wondered in an interview with The New Republic in January 2013: "How do I weigh tens of thousands who've been killed in Syria versus the tens of thousands who are currently being killed in the Congo?"
The evidence for Hitler Kagame's butchery continue to mount as more is uncovered and exposed.  A sample of the evidence:
-           UN Report of the Mapping Exercise prepared for the HCHR and released 10/1/2010;
-          The Robert Gersony Report, Summary of UNHCR Presentation Before Commission of Experts, 10/11/1994 (Gersony was an employee of the US AID attached to the UNHCR.  He Found that between April and July, 1994, "5,000 to 10,000 Hutus were killed each month" by Butcher Kagame and his bloody soldiers of RPF, and there were "Large scale indiscriminate killings of men, women, and children, including the sick and the elderly"…
-          "Affidavit of Michael Andrew Hourigan" Investigative Report for the ICTR, 1996.  He found that "There is overwhelming evidence that this shootdown (of President Habyarimana's plane, which triggered the 1994 Rwanda's co-genocide) was organized by Paul Kagame"…
-          George E. Moose, "Human Rights Abuses in Rwanda", Information Memorandum to the Secretary (Sec. of State Warren Christopher), U.S. Department of State, September, 1994: "a UN team on the ground in Rwanda "concluded that a pattern of killing had emerged" there, the "[RPF] and Tutsi civilian surrogates [killing] 10,000 or more Hutu civilians per month, with the [RPF] accounting for 95% of the killing… The purpose of the killing was a campaign of ethnic cleansing intended to clear certain areas in the south of Rwanda for Tutsi habitation."
-          Report of the UN Panel of Experts on the "Illegal Exploitation of Natural Resources and Other Forms of Wealth of the Democratic Republic of Congo" (S/2002/1146, October, 2002) which stated that "by September 2002, some 3.5 million excess deaths had occurred in the five eastern provinces as 'a direct result of the occupation of the DRC by Rwanda and Uganda'." 
-          "What Really Happened in Rwanda" by Christian Davenport and Allan C. Stam (U.S. academics who were employed by ICTR to document all deaths in 1994 in Rwanda.  When they uncovered the evidence that "the majority of victims are likely Hutu and not Tutsi", they were summarily fired…
-          From Rwandan Tutsis and former colleagues of Kagame: "the Confession of Ambassador Theogene Rudasingwa", the interviews to different media, including to French R.F.I. of General Kayumba Nyamwasa and General Patrick Kariegeya (before he was just assassinated in South Africa by Hitler Kagame), the "Confession of Lieutenant Abdul Ruzibiza" (the officer who was part of the Kagame's crew he ordered to shoot down Habyarimana's plane)…
-          "Madame Prosecutor", Carla Del Ponte's memoir. (Even though she was a UN prosecutor, she was promptly fired from her UN position by the Bill Clinton administration, in May 2003, after she refused to cover up the evidence that the UN investigators uncovered in Rwanda that "Kagame assassinated Habyarimana, and the RPF was responsible for (at least) 15 massacres sites"; and there was unimpeachable evidence to indict and prosecute Paul Kagame.
Under this Great Pyramid of atrocities, why would Bill Clinton, Tony Blair, the UN, and other corrupt companies, media, and individuals want to continue to hold Kagame's bloody hands and continue to protect him and his holocaust-like record? 
Obama, Hollande, Cameron, Merkel, these new leaders are not beholden to Hitler Kagame since they were not partners in crime with him from 1990 to 2008.
Thus it is time that the UN (and America) frees itsef from Kagame no matter what he provides to    bribe America (i.e., military bases in Rwanda)Description: ImageDescription: Image
 in order to blackmail and neutralize the US so that it does not denounce his crimes while letting him continue to slaughter and gang-rape with impunity in the DRC (with Yoweri Museveni's help and "Joseph Kabila"'s assistance).
The time to put an end to Kagame's holocaust-like record seem to be nearing, as the US and the UN just released the recent UN report on Rwanda's continued rebuilding of M23 fighters after their defeat, the UN ignoring Rwanda's usual protests and its crocodile's tears, which were described by Kagame's former ambassador to the US and Chief of Staff, Dr. Theogene Rudasingwa as Kagame's "false narrative, denials, and deceptions" (See "Confession to BBC: 'I Confirm it is Paul Kagame who Sparked the Rwandan Genocide'"). 
As for Hitler Kagame's Tutsi's so-called "disciplined" army that he uses as a "carrot" to the UN for its African missions, so that the UN "looks the other way" while Rwanda continue to slaughter in the DRC as they did in Rwanda (1990-1995), all these soldiers have killed innocent people, gang raped, mutilated, and committed crimes of genocide, crimes against humanity as well as war crimes both in Rwanda and in DRC. Thus, Kagame's Rwandan army belongs in its entirety into the cells in the Hague.
Here, for instance, is a video that a group of Kagame's soldiers made of themselves as they returned from the DRC after killing and raping, carrying whatsoever they had looted.  They are speaking Kinyarwanda.  The Rwandan flag is visible on their left shoulders (Type on Youtube: "Preuve de l'invasion: Des soldats Rwandais regagnant le Rwanda Apres Une attaque au Congo" – "Proof of the Invasion: Rwandan soldiers returning to Rwanda after an attack in Congo").
The unspeakable atrocities must stop, thus Paul Kagame (and Yoweri Museveni and Joseph Kabila) must be exposed and charged as the mass murderers they are.  The blackmailing must stop.  The US and the UN must learn to do without Kagame and Museveni's bloody soldiers and without the US bases in Rwanda.  Many countries in Africa will work with America and the UN to help bring peace in Africa.  It is unconscionable to use for peace missions armies that have killed over 8,000,000 and sexually abused and mutilated over 2,000,000 women and little girls. 
History will not be kind to this generation if it continues giving carte blanche to the murderous and world-defying trio of Paul Kagame, Yoweri Museveni, and Joseph Kabila.
 
 
« Le 812ème Régiment des FARDC insécurise les acteurs de la société civile du Kasaï Occidental »
 
 
[1]ASADHO 
B.P.16737                 
KINSHASA 1
R.D. Congo                                     
Association Africaine de Défense des Droits de l'Homme
African Association for the Defense of Human Rights
 
COMMUNIQUE DE PRESSE N°006/ASADHO/2014
               
« Le  812ème  Régiment des FARDC insécurise les acteurs de la société civile du Kasaï Occidental  »
 
L'Association Africaine de Défense des Droits de l'Homme, ASADHO en sigle, dénonce la chasse aux acteurs de la Société Civile de la ville de Kananga lancée par le 812ème  Régiment  depuis qu'ils ont adressé  une lettre ouverte  au Président de la République, Monsieur Joseph KABILA.
 
En effet, en date du 06 février 2014, le Comité provincial de suivi  du Symposium de la Société Civile a adressé une lettre ouverte au Président Joseph KABILA en mettant en cause certains éléments du 812ème Régiment  qui  s'illustrent par des actes de vol à mains armées, de  pillage, et de  meurtre dans la ville de Kananga, en toute impunité.
 
Après la publication de cette lettre, les 8 membres de la Société Civile (signataires)[2] sont activement recherchés et menacés par certains éléments  du 812ème  Regimbent des FARDC.
 
En date du 08 février 2014, le bureau de la Société Civile était encerclé par quelques éléments du 812ème Régiment, mais n'ont pas pu y entrer. Ils avaient garé leur jeep  à quelques mètres du bureau où étaient réunis les membres de la Société Civile.
 
A cette même date, après midi, les bureaux de l'un des signataires de la lettre ont été visités par deux hommes habillés en civil et armés qui étaient à sa recherche. Ils ont trouvé seulement le gardien qui leur a dit que les bureaux n'étaient ouverts le samedi.
 
Dans la  nuit de cette même date,  un des signataires de la lettre  a reçu un appel téléphonique anonyme qui lui disant que «Entre la protection des militaires et des acteurs de la Société civile, le Président de la République choisira de protéger les militaires, c'est ce qui est important pour lui. Même votre mort ne compte pas pour lui ».
 
Dans la même nuit, un autre signataire de la lettre recevra aussi un appel téléphonique anonyme lui disant que « Vous avez ouvert un front contre nous, vous devez serrer vos ceintures ».
 
Depuis ces événements, tous les 8 signataires de la lettre sont entrés en clandestinité par crainte d'être arrêtés ou tués par les éléments du812ème Régiment [3]des FARDC.
 
Face à ce qui précède, l'ASADHO recommande :
 
Ø  Au  Président de la République :
 
-          De prendre en compte les doléances de la société civile exposées dans la lettre lui adressée par le Comité provincial de suivi du Symposium de la Société Civile ;
 
-          De prendre des mesures qui s'imposent pour que les éléments du812ème  Régiment des FARDC mettent fin aux atteintes des droits de l'Homme mises à leur charge par les populations de Kananga.
 
Ø  Au Ministre de la Justice et des Droits Humains :
 
-          De prendre des mesures urgentes pour assurer la protection des acteurs de la société civile qui sont recherchés et menacés par les éléments du 812ème  Régiment.
 
Ø  A l'Auditeur Général des FARDC
 
-          D'engager des poursuites judiciaires contre tous les éléments du812ème Régiment qui insécurisent les populations du Kasaï Occidental et  les acteurs de la société civile.
 radi
                                                                                            Fait à Kinshasa, le 13 février 2014
                                                                                                         
                                                                                                            ASADHO
 
Pour toute information, contactez :
 
Maître Jean Claude KATENDE : Président National
Téléphone : + 243 81 17  29 908.
 
 Maître ra ZAKI ;  Vice Présidente Nationale.
Téléphone : 00243 99 40 61 31
                                  
 

[1]*Organisation  affiliée à la Commission Internationale des Juristes (Genève), à la Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH), dotée du statut d'observateur auprès de la Commission africaine des Droits de l'Homme et des peuples (Banjul) et Membre du Réseau OMCT/SOS Torture.
 
ASADHO – Bureau National : Lokele n°3, Commune de Gombe,
Kinshasa /Gombe, Local 2, RD. Congo                                         E-mail :asadhokin@yahoo.fr
Tél. (00243) 9999 37493                                                                Site web : http:/http://www.asadho-rdc.net/
(1)      Décret-Loi n°002/2002 du 26  janvier  2002
                                                 
[2]  Pour toutes les personnes qui veulent bien intervenir en faveur des victimes, leurs noms sont disponibles à l'ASADHO. Ils peuvent être communiqués sur demande.
[3]  Il ya lieu de rappeler que le 812ème  Régiment est constitué principalement des éléments du CNDP qui étaient délocalisés de l'Est vers la province du Kasaï Occidental.
 
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 Jean Claude KATENDE dit : les  citoyens ont le droit naturel de combattre tout Gouvernement qui viole les droits fondamentaux et qui met en péril la démocratie ".
Maître Jean Claude Katende
Avocat au Barreau de LUBUMBASHI
Président National de l'ASADHO
Tél :+¨243 811 729 908, + 243 9970 32 984
Skype: jckatende1
KINSHASA
 République Démocratique du Congo              
 
 
 
 
 
By Norman W Miwambo and Henry D Gombya
  Description: French Judge Bruguiere who wanted to charge President Kagame with the  assassination of President Habyarimana
French Judge Bruguiere whose attempts top have President Kagame charged with the assassination of Presidents Habyarimana and Ntaryamira were thwarted by Kofi Annan, among others.
In exactly two months from today, the people of Rwanda will commemorate 20 years since the start of the 1994 genocide that showed the limits to which man can go to eliminate each other. Close to a million people are said to have been massacred in 100 days of frenzied, human degradation by two tribes speaking the same language.
Rwandan President Paul Kagame has been celebrated, wined and dined the world over as the person who brought to an end this carnage and who has since built "a strong and democratic country". But what is the real story behind what happened in Rwanda on 6 April 1994?
Starting today, The London Evening Post is going to go "behind the scenes" and try to expose what really happened that day. In addition to talking to renowned world academics, we will talk to the people who were there that day and try to go through what happened and how it came about.
We start today with an exclusive interview with Prof Peter Erlinder, professor of law at William Mitchell Law College in St Paul, Minnesota. Author of The Accidental Genocide, Prof Erlinder was arrested in Rwanda in May 2010 while working as a lead defence council for the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR). He was detained for 21 days after he had travelled to the country to defend then presidential candidate Victoire Ingabire Umuhoza against charges of 'genocide ideology'. He was charged with 'genocide denial' and only released after he faked an attempt to commit suicide, something that the Kagame regime would not permit to happen on his watch.
In this exclusive interview, Prof Erlinder exposes the depth to which the international community has gone in trying to protect the Rwandan government by hiding what exactly happened in Rwanda 20 years ago next month. He exposes what happened when former Rwandan and Burundian presidents Juvenal Habyarimana and Cyprien Ntaryamira lost their lives when their private jet was shot out of the sky when approaching it final destination in Kigali, the Rwandan capital, after talks with the now ruling Rwanda Patriotic Front (RPF) in neighbouring Tanzania.
Prof Erlinder reveals in his book secret documents that he says the UN wanted kept out of the public eye for, can you believe it, 100 years. That's precisely a time when most of us living today would not be alive any more. The rest is all told here in the interview.
Description: Prof Peter Erlinger appears in court in a prison garb during his imprisonment in Kigali
Prof Peter Erlinger appears in court in a prison garb during his imprisonment in Kigali
The London Evening Post:  You say your book – The Accidental Genocide – is the original version made out of UN documents – explaining day-by-day events that followed the 1994 genocide in Rwanda and after.  Please, explain more on this.
Prof. ErlinderDuring the ICTR Bagosora et al trial, I put thousands of pages of original UN documents into evidence that I was able to find in UN files that were not supposed to be released for 100 years.  The UN had dozens of persons reporting daily from Kigali and other places in Rwanda and Dallaire [Roméo Dallaire then UNAMIR Commander] met regularly with Kagame…These documents tell a completely different story than Kagame and the RPF told about the 4 year war and the 100 days of the "genocide".  As a result, ALL leaders of the Habyarimana government and military were found not guilty of long-term planning of genocide or any other crimes BEFORE the assassination…. this means the mass violence was a reaction to the killing of the president…. NOT planned killing by a "genocidal government."  The book explains how the mass killing in Burundi in the months before…. made Rwandans susceptible to fear of RPF…and the military superiority of RPF made the fear real.
The LEP: What was the primary objective of the original book?
Prof. Erlinder: To make the evidence that is already on the record at the UN Tribunal for Rwanda that acquitted the members of the Habyarimana government and military of long-planned conspiracy to commit crimes against civilians, including genocide, accessible to the general public using the original documents.
The LEP:  You have persistently rejected the official version about the 1994 Rwandan Genocide. Why? 
Prof. Erlinder: Because I was given access to documents in the UN archives that no other defence lawyer had…and got access to U.S. government documents, which are available to researchers; the documents require a different conclusion than the victors in the four-year war for power in Rwanda would prefer.  Before the Chief UN Prosecutor told the UN Security Council in 2003 that Paul Kagame assassinated President Habyarimana, I got access to these documents…. I believed the same story as everyone else.  The evidence changed my mind and the ICTR judges agreed.  Please see the Appeals Chamber Judgement of December 11, 2011.  Bagosora was found innocent of all crimes except for April 7, 8, 9…and Kagame said he was the "architect" of the genocide…but there was no evidence to support the claim.
The LEP:  The public, which is the majority, would say that you're on a different page [knowledge about Rwanda Genocide] from what they know or have been told. Are you suggesting the public are disconnected from the truth?
Prof. Erlinder: After every war the winners tell the story – this is normal.  The public has heard the Kagame/RPF story repeatedly for 20-years.  UN and USG (United States Government) documents created at the time events were occurring tell a completely different story.  What is different this time is that documents that were to be secret for 100 years have been exposed, and have been put into evidence in the ICTR to acquit the losing side.
The LEP:  Who is fighting to see that he status quo remains as has been told?
Prof. Erlinder: Certainly the Kagame/RPF side that won the war wants to see that their story dominates.  But they were created and supported by the U.S./U.K…, which have an interest in the story remaining the same.  In 2003, UN Prosecutor Carla del Ponte was removed from her UN position by the U.S./UK when she insisted on prosecuting Kagame for killing Habyarimana and starting the genocide…. according to her own book (Madam Prosecutor) published in 2009.
The LEP: You mention about people in authority who have conspired to hide the truth. How are you prepared if they file a civil suit against you?
Prof. Erlinder: In the US courts, truth is a defense.  All of the statements and conclusions in my published work are supported by documented sources from USG, the UN or sworn testimony.  I merely accumulate and present evidence that is already on the record – which is what makes the publication important, not what I say.
 
The LEP:  As a human rights lawyer; what is your comment about how justice has been delivered to the perpetrators of the 1994 Rwandan Genocide?
Prof. Erlinder: The UN Tribunal has only prosecuted the crimes of those who lost the war.  The UN Tribunal was supposed to be a neutral body.  This means the Rwanda War was the only war in history in which only ONE side committed crimes OR the UN Tribunal was really a Victor's Tribunal…. like Nuremberg and the Tokyo Tribunal.  My objection is that it should be recognized AS a victor's tribunal…. and should NOT be sold to the world as something it was not.
The LEP:  What would you like to see with regards to the dispensing of justice?
Prof. Erlinder: Equal treatment for both sides in the Rwandan War and all national and international conflicts.  This means treating leaders of powerful and weaker nations equally.  The ICC (the International Criminal Court) has prosecuted only African leaders when it is plain that leaders of major powers such as the U.S. U.K, Russia, China, and France are at least as culpable.  We have not yet reached the point in history when the "rule of law" means the same for all leaders.
The LEP:  People would say that you're on the wrong side. What would you tell such individuals who think, Prof. Peter Erlinder is on the wrong side about the 1994 Rwanda Genocide?
Prof. Erlinder: The evidence put before the ICTR judges caused them to agree with my analysis about whether there was a long-planned genocide by the Habyarimana government.  I have no opinions of my own.  I examine evidence and make conclusions based on the evidence.  It was UN Chief Prosecutor and the evidence that changed my mind…. when others have carefully examined all of the evidence, they might change their minds too.  But this is difficult because the emotions are so strong and it is much easier to respond emotionally than to do the difficult detailed research – which is why the book is based on historical records, not my opinions.
The LEP:  Given the dangers meted to you in Rwanda [experience], what you witnessed and what you've gone through as a result of your being involved in Rwanda issues at a level of an attorney in courts, why not just let it go to avoid being hunted by Kagame's regime and secret agents?
Prof. Erlinder: I believe we all have a responsibility to history, to speak the truth and have to account to our actions to the infinite.  If one happens upon the truth based on evidence and does not speak, no religion in the world can respect that person.
The LEP:  Many people around the world see and consider President Paul Kagame as a saviour who stopped the genocide. In your own words-based on the UN documents you have gone through, how would you describe Kagame to a person who has never had a chance to look at what you have seen?
Prof. Erlinder: My book has a copy of the confession of Paul Kagame's Chief of Staff Dr. [Theogene] Rudasingwa. He admits he was part of a 20-year cover-up of the killing of Habyarimana.  Former Chief UN Prosecutor Del Ponte has called for his prosecution openly since 2002.  The Chief UN Investigator Michael Hourigan called for his prosecution in 1997.  All of these facts have been covered-up…but they have long been in the public record.  Mr. Kagame tried to assassinate me in 2010 because I put this evidence in the ICTR record.  I think he knows already.
The LEP: Since you published The Accidental Genocide, have you received some kind of threats from Rwanda or from Kagame's allies? If yes, who are they or what kind of threats did you receive?
Prof. Erlinder: I have been the subject of a personal "Wanted Dead or Alive" order directly from Mr. Kagame since October 1, 2010 after I escaped from Rwanda by pretending I had attempted suicide.  This order was given to all ambassadors, military attaché' and military leaders.  The book has only refreshed the standing order, I imagine.
Description: Former UN Secretary General Kofi Annan repeatedly turned down requests to have President Kagame charged with the Rwanda genocide.
Former UN Secretary General Kofi Annan repeatedly turned down requests to have President Kagame charged with the Rwanda genocide.
The LEP: Has anybody ever contact you to stop the publication of The Accidental Genocide? If yes, who and when?
Prof. Erlinder: No, the method of publication has been taken with precautions.
The LEP:    How do you manage to live this kind of life; watching your back all the time?
 Prof. Erlinder: As the information I have become more public and better understood, I become less important as an individual threat to Kagame. But, it is necessary to take precautions.
The LEP: With such evidences of the Rwanda Genocide coming into public domain, do you see in future; individual (s) taking responsibility to account for the atrocities? If your answer is 'no' or 'yes', why? 
Prof. Erlinder: In my opinion, Rwanda's future lies in both sides taking responsibility and both sides mourning their losses.  A South African-style Truth and Reconciliation process is more likely to permit Rwanda to heal than a criminal tribunal process, which will never get the balance exactly right.  MOST important, the US and the UK MUST acknowledge the responsibility for creating and arming the RPF and manipulating the ICTR to make it appear that; the Hutu committed all crimes.  Demonizing a whole people is a form of "political genocide" that must be exposed and denounced as well.  THIS is what the US and UK have done in assisting the cover-up of RPF crimes.
The LEP:  You mean, Mr Paul Kagame issued an order mandating his all-inclusive ambassadors around the world to have you killed or kidnapped?
Prof. Erlinder: This is the report I received from a high-ranking military officer who has defected from the RPF who claimed to have been present at the meeting whose rank was such that he would have been at the meeting, the report was received person to person within days of the meeting from another defector who I know personally.  I must take it seriously just as Gen Nyamwasa [survived two attempt assassination]  and Col Keregeya [his body was discovered on New Year's Day].
Do not miss our next interview with Rwandans who were on the scene in 1994. The interviews will appear here all this month. 
 


SOS : viabiliser les provinces et stabiliser les populations !-----------Le Phare de 6 Feb.2014
 SOS
 : viabiliser les provinces et

 stabiliser
 les populations !

 Quelques
 grandes villes de la RDC se sont lancées, après Kinshasa,
 dans des opérations
 de bouclage qui viseraient de les débarrasser des
 déserteurs, éléments
 incontrôlés et autres voleurs à main armée et marginaux.
 En réalité, c'est le
 trop plein de monde, avec ces chiffres démographiques
 alarmants, qui dérange la
 quiétude des gouvernants dans les provinces, notamment avec
 la montée de
 l'insécurité.

          
 A Mbuji-Mayi et Kananga, pour ne citer
 que ces deux villes,  les
 quartiers
 résidentiels surpeuplés sont devenus, difficiles à
 contrôler. Des ghettos se
 constituent par-ci, par-là, jusque dans les quartiers
 périphériques, sécrétant
 la violence avec un taux de criminalité plus élevé.  Certes, l'implantation des
 partis politiques
 n'était pas là pour faciliter la tâche aux maires
 et aux administrateurs de
 territoires. Surtout que sur le plan de la revendication
 politique, au moins
 l'opposition a permis à la rue de gronder à chaque
 crise, pour se faire
 entendre. Et les manifestations sociales, comme il faudrait
 le souligner, sont
 brandies aujourd'hui, comme l'une des voies pour
 porter loin leurs
 revendications et faire pression sur les gouvernants.


          
 A Kananga, aux dernières nouvelles,
 nous apprenons qu'un climat général
 d'insécurité règne dans cette ville. Des
 bandes des malfaiteurs ont commis plusieurs vols à main
 armée, agressant de
 paisibles citoyens, les dépouillant de leurs biens de
 valeur. Quelques meurtres
 ont même été enregistrés au cours de cette période.
 Excédée, l'autorité
 provinciale a décidé de mettre fin à cette insécurité.
 Et dernièrement, des
 opérations policières ont été lancées dans les
 quartiers, particulièrement à
 Kananga II. Au cours de ces bouclages, les familles sont
 visitées, et les
 maisons fouillées de fond en comble. Sur base de la saisie
 des armes de guerre,
 les détenteurs, premiers suspects, sont conduits dans les
 commissariats pour y
 être interrogés. 

 Si
 ces quelques actions policières ont restauré la sécurité
 à Kananga, l'on
 déplore néanmoins les dérapages et autres bavures commis
 par des agents de
 l'ordre. L'on signale même que la nuit, après
 ces bouclages, la pègre déploie
 ses membres dans les quartiers. Ces visites ciblent, des
 maisons bien équipées
 appartenant aux diamantaires et autres négociants en
 diamants. On laisse
 entendre que certains policiers serviraient
 d'indicateurs aux malfaiteurs à qui
 on a donné la cartographie des maisons à visiter. Et
 curieusement, même les
 biens cachés sous le lit à l'insu des voisins, sont
 repérés et emportés par des
 bandits. Le repérage des appareils électro-ménagers, des
 effets vestimentaires
 de valeur, et autres biens, et leur localisation avec
 précision dans la maison,
 par des malfaiteurs, indiquent que les malfrats ont
 bénéficié d'une certaine
 complicité.

          
 C'est ce qui a poussé la population à
 exiger de l'autorité urbaine, l'organisation
 des opérations de bouclage en vue
 de neutraliser des malfaiteurs, des déserteurs et autres
 éléments
 incontrôlables. Ces opérations continuent, mais la
 population s'étonne du
 revers de la médaille avec des vols à main armée
 ciblés.

  

 Il
 faut viabiliser les provinces et stabiliser les
 populations

  

          
 Avec la montée de l'insécurité, la
 grande préoccupation des autorités urbaines est de
 remettre de l'ordre,
 sécuriser les quartiers et ramener le calme. Mais à la
 lumière des dérapages et
 autres bavures, force est de reconnaître que quelques
 brebis galeuses de la
 police en profitent toujours pour ternir l'image de
 marque de ce corps, et
 discréditer ces opérations visant le renforcement de la
 sécurité pour les
 populations.

          
 L'effort qui doit être fait ces temps
 derniers, est de stabiliser les populations dans leurs
 provinces. Cette
 stabilisation passe par la viabilisation des provinces. Car,
 avec la faillite
 de plusieurs sociétés, et de petites et moyennes
 entreprises, la main-d'œuvre
 jetée au chômage ne peut que se tourner vers les grandes
 villes et
 particulièrement, Kinshasa, pour venir chercher un emploi
 ou s'accrocher aux
 basques d'un membre de famille fortuné. L'exode
 rural n'est plus le fait d'un
 sentiment de curiosité pour découvrir les réalisations de
 la modernité, mais
 bien une démarche dans le cadre de la lutte pour la survie.
 D'où les villes ne
 cessent de recevoir des chômeurs venus de
 l'intérieur. Et cela à un rythme
 effrayant.

          
 A l'époque, l'administration coloniale
 avait réglé ce genre de problème. Pour passer un séjour
 dans une ville, les
 «indigènes» venus de villages devaient obtenir
 une autorisation de leur chef du
 village. A Kinshasa, ils devaient faire viser cette
 autorisation et se faire
 identifier auprès du chef de quartier où ils devaient
 laisser des traces. Si le
 délai de séjour obtenu de l'administration du
 village, était dépassé, les
 policiers passaient au domicile familial, pour se rassurer
 que le villageois
 avait regagné son terroir.

          
 Aujourd'hui, on vient comme on veut
 dans la capitale, sans avoir à rendre compte à
 l'administration du quartier, du
 territoire ou de la province, aussi bien à l'aller,
 qu'au retour.                                                                                                          


                    
 
J.R.T.
 
 
Chers compatriotes,

Les préoccupations et les propositions faites dans cet article du "Phare" sont identiques à celles faites il y a +/- deux ans, par le maire de la ville de Lubumbashi, l'honorable KASEBA MAKUNKO. Ce dernier s'était inquiété de l'envahissement de Lubumbashi par des enfants non accompagnés venus des provinces du Kasaï, qui arrivaient dans cette ville alors qu'ils n'y avaient aucune attache familiale; Ceux-ci venaient gonfler les rangs des enfants de la rue. Une vague d'attaques haineuses menée par une certaine frange d'intellos, dirigeant certaines organisations de la société civile de la place,  contre ce digne responsable politique avait conduit ce dernier à la disgrâce. Ceci est la preuve que toutes les "victoires" obtenues sur base des mensonges et d'arguties perfides, sont de courte durée et préparent la société à vivre des plus grands malheurs.
La leçon à tirer de ceci est qu'une société civile ou politique incapable de se départir du sentimentalisme dans l'analyse des phénomènes sociétaux, est non seulement inutile mais aussi et surtout néfaste aux intérêts collectifs.
Il est très urgent de créer une société civile crédible, capable de guider la société politique de notre pays vers des politiques amélioratrices de la situation de nos populations.
Il est plus que temps de tourner le dos aux agitations crillardes et incongrues.

Bien à vous
Dieudonné KABIMBI NGOY





Les intentions dangereuses de Martin Kobler

Le patron versatile de la Monusco en soutien au plan congolais de DDR

30/01/2014 Actualité
Le général Kalev Mutond, chef de l'Agence Nationale de Renseignements, a rallié le représentant de Ban Ki Moon à Kinshasa au plan de démobilisation en deux volets qui prévoit l'envoi forcé dans les camps de l'Armée régulière (FARDC) des soldats du M23 qui ont pourtant opté pour un retour à la vie civile.
General Kalev Mutond, head of the ANR (Agence Nationale de Renseignements), has agreed with the representative of Ban Ki Moon in Kinshasa on the demobilization plan in two parts which includes sending into the camps of the regular army (FARDC) M23 soldiers although these have opted for a return to civilian life.

Les commentaires sont ouverts! Forum en bas de page.
30 / 01 / 2014
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RD Congo et chef de la si puissante Monusco (par le nombres de ses membres, 20 000 hommes, et par son faramineux budget annuel, de plus d'un milliard et demi de dollars par an), l'allemand Martin Kobler, change-t-il d'avis au gré de ses humeurs ? Ou bien préfère-t-il plutôt venir au bout de ses desseins par étapes, histoire d'accoutumer progressivement l'opinion publique et ses interlocuteurs aux décisions qu'il entend prendre ?
Ainsi que l'Agence d'information l'évoquait dans sa précédente dépêche [http://www.lagencedinformation.com/060-montee-des-tensions-contre-les.html], le patron des Casques Bleus aura d'abord semblé en désaccord avec le plan de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) des différents groupes armés que le gouvernement congolais est en train de mettre au point. Il y aurait eu, dans les hautes sphères de la Monusco, des réticences à avaliser un concept de démobilisation prévoyant la relocalisation des anciens combattants en dehors de leurs communautés d'origine car, disait-on, ceux-ci ne l'auraient pas accepté. Le gouvernement voudrait appliquer cette mesure en particulier aux ex-militaires du M23, invoquant la crainte d'une résurgence de ce mouvement, déjà évoquée dans des déclarations de divers acteurs locaux ou internationaux de la crise congolaise.
On pouvait croire toutefois, jusqu'à il y a 48 heures, que Martin Kobler ne semblait pas convaincu du bien fondé du plan gouvernemental en gestation. Il aurait même voulu en parler au président Kabila, mais ce dernier avait opposé un fin de non recevoir à sa demande d'entretien. Le locataire du Palais de la Nation a choisi de traiter ce dossier brûlant avec ses partenaires par l'intermédiaire de Kalev Mutond,qui dirige l'Agence nationale de renseignement (ANR). Selon une source sécuritaire congolaise, ce dernier serait finalement parvenu à harmoniser les points de vue, d'abord discordants, entre Kinshasa et une partie de la dite "communauté internationale". Ainsi, suivant cette même source très proche du dossier, « Kobler envisage maintenant le cantonnement au Kivu des démobilisés à l'exception des anciens de la branche militaire du M23 (ARC) qui devraient être dispersés hors de la province » et, plausiblement, si l'on en croit l'information de source gouvernementale d'il y a quelques semaines, cantonnés dans les trois bases militaires de Kitona (Bas-Congo), Kamina (Katanga) et Kota Koli (Equateur).
Cela est en contradiction flagrante avec les déclarations actées depuis plusieurs mois par le M23, dont les militaires qui ont déposé les armes le 5 novembre dernier préfèrent revenir à la vie civile plutôt que de réintégrer l'armée nationale. Pourquoi vouloir les obliger au cantonnement, d'autant que leur retour au pays reste volontaire selon les protocoles signés par les deux parties et la "communauté internationale" le 12 décembre à Nairobi ?
Prévenu de ce qui est en train de se jouer dans les coulisses, le président du M23, Bertrand Bisimwa, a manifesté son inquiétude via twitter : « Ne pas confondre redéploiement militaire et réinsertion sociale. Le premier est une opération de commandement militaire, la deuxième une réintégration familiale. » Il avait précédemment affirmé que « le Kivu ne serait pas sorti de l'auberge tant que l'on substituera un problème par un autre en croyant résoudre le premier ».
En effet, si la force de l'armée du M23, actuellement cantonnée en Ouganda, fait peur – ce qui est surprenant de la part de ceux qui n'ont pas arrêté d'en décréter la « défaite », l'estimant réduit à 200-300 soldats –, la solution demeure dans la pacification du Kivu davantage que dans la déportation de ces combattants transformés en prisonniers de guerre dans les camps militaires de la RDC. 
Kinshasa et la Monusco jouent-ils avec le feu ? Ou faut-il craindre que leur aventurisme politique trahisse un dessein plus vaste, impliquant les mêmes forces qui, avant la cessation des hostilités, visaient à l'embrasement de la sous-région ?
Dans ce sens, un courrier de l'Ong américaine Human Rights Watch (HRW) portant la date du 29 janvier est adressé par son directeur exécutif Kenneth Roth au président Kabila pour lui demander l'arrestation d'une douzaine de leaders du M23, ou ex-M23, dont le général Sultani Makenga, contre lesquels la justice militaire congolaise aurait émis, selon Roth, des mandats d'arrêt. Tout cela, en dépit de la loi d'amnistie récemment votée au Sénat de la RDC et en attente de validation par la chambre basse du Parlement.
HRW est largement décrédibilisée du fait de sa politisation extrême et de son manque total de déontologie au Kivu, ses opérateurs n'ayant pas hésité à rémunérer des « témoins » à charge recrutés auprès d'organisations ou d'individus a priori réputés pour leur engagement partisan. Ses initiatives pourraient être relativisées si elles ne convergeaient pas avec d'autres pour saper le processus de paix en RDC.
Ceux qui voulaient l'anéantissement total du M23 ne l'ayant pas eu, le recherchent par des méthodes qui se substituent à la voie du dialogue et sont susceptibles de ramener l'Est de la RDC dans une situation de guerre. Il est important de souligner qu'une justice équitable comme une paix durable ne peuvent pas être dévoyées par un principe malsain de vengeance. Sans compter qu'il n'est pas sûr que les apprentis sorciers aient les moyens de leur politique.
L'Agence d'information

RDC : le Parlement adopte une loi d'amnistie pour les anciens rebelles


    
Le président congolais Joseph Kabila. 
Le président congolais Joseph Kabila.
 
Le Parlement congolais (RDC) a adopté une loi d'amnistie censée favoriser la réconciliation nationale en permettant la réinsertion sociale d'anciens rebelles. Un vote salué par la communauté internationale.
Mercredi, le Parlement congolais a adopté une loi, votée mardi par le Sénat, ouvrant l'amnistie pour les "faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques commis sur le territoire" national du 18 février 2006, date de promulgation de la Constitution, au 20 décembre 2013, date de l'approbation du projet de loi par le gouvernement.
Dans un communiqué publié par la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), les envoyés spéciaux étrangers "saluent la nouvelle loi sur l'amnistie adoptée par le parlement de la RDC". Ils estiment "à l'unanimité [...] que l'adoption de la loi sur l'amnistie est un signal positif" et une "réalisation historique", ajoute le texte publié au nom des représentants spéciaux de l'ONU, de l'Union européenne, des États-Unis et de l'Union africaine pour la RDC ou les Grands Lacs.
Les envoyés spéciaux étrangers, selon le communiqué onusien, "se félicitent du fait que la nouvelle loi ait exclu l'amnistie pour les crimes tels que le génocide, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre".
Il appartient désormais au président Joseph Kabila de promulguer cette loi.
>> Lire aussi : des centaines de familles fuient les rebelles dans l'Est de la RDC
"Paix durable"
La loi d'amnistie correspond à l'un des engagements pris par Kinshasa en décembre à Nairobi lorsque la rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23) et le gouvernement congolais ont mis fin formellement au conflit qui les a opposés dans l'Est, de la naissance de cette milice, en mai 2012, à sa défaite militaire début novembre 2013.
Les envoyés spéciaux voient dans ce texte une contribution à "une paix durable" dans l'est congolais et exhortent "tous les groupes armés" à saisir l'occasion "pour déposer leurs armes".
Au contraire, le Réseau national des ONG des droits de l'homme de la RDC (Rhenadoc) a dit accueillir "avec déception et regrets" la nouvelle loi.
Dans un pays comme la RDC caractérisé par le recyclage dans la vie politique d'anciens rebelles ayant bénéficié de "plusieurs décennies d'impunité", la nouvelle loi consacre "la banalisation des crimes et autres graves violations des droits de l'homme", commis par toutes sortes de milices depuis 2006, écrit le Renadhoc.
L'amnistie pour "infractions politiques" découle d'une promesse faite mi-octobre par le président Kabila, mais bon nombre d'opposants politiques ne pourront en bénéficier car ils sont emprisonnés sous d'autres chefs d'accusation.

Source: Jeune Afrique


RD Congo – Kabila : Le garant de l'impunité
 
par Boniface MUSAVULI
samedi 1er février 2014
 
C'est un débat assez étrange qui se déroule en République Démocratique du Congo autour de l'amnistie dont devraient bénéficier les membres du M23. Le régime de Joseph Kabila déploie une énergie débordante pour obtenir l'adoption d'une loi qui ouvrirait la voie au retour du M23 au Congo avec la certitude que ses membres ne répondraient pas de leurs actes devant les cours et tribunaux. Si le sénat a déjà adopté le texte, une certaine résistance s'est organisée à l'assemblée nationale, l'opposition allant jusqu'à suspendre sa participation aux travaux en commission. Mais tous ces efforts ne suffiront pas à empêcher la perpétuation de la culture de l'impunité. La faute au Président Kabila en personne.
 En tout cas, pour se conformer à la volonté du "chef", la majorité présidentielle rivalise d'imagination pour justifier « la prime à ceux qui prennent les armes », selon la formule consacrée. De l'aveu même de nombreux parlementaires, cette loi finira par être adoptée, sauf grande mobilisation populaire à travers le pays. Pas évident.
 
La logique du Président
 
Il ne pouvait pas en être autrement, dès lors que Joseph Kabila s'était employé à« ressusciter » le M23 en se rendant à Kampala[1], au moment où la population saluait la victoire des FARDC. En contre-courant de l'opinion nationale, le Président va relancer les pourparlers de Kampala et pousser son gouvernement à signer les contestables[2] engagements de Nairobi[3] du 12 décembre dernier.
 
C'est en application de ces engagements que le pouvoir de Kinshasa se bat pour faire adopter une loi d'amnistie. Et ce, en dépit du dernier rapport des experts de l'ONU[4]alertant sur la résurgence du M23 ainsi que les recommandations des ONG(Human Rights Watch) insistant sur la nécessité de privilégier des poursuites judiciaires[5]. Silence radio du côté de Kabila.
 
Son régime s'emploie plutôt à obtenir une amnistie pour la majorité des combattants du M23 tout en se gardant d'exiger l'extradition des responsables de ce mouvement, fermement protégés par le Rwanda et l'Ouganda. En d'autres termes, pour le régime de Kinshasa,une partie des membres du M23 doit être amnistiée et ramenée au Congo afin d'exister en tant que « parti politique légitime », pour reprendre la formule des engagements de Nairobi. Une autre partie resterait protégée au Rwanda et en Ouganda à l'abri de poursuites, Kabila se gardant d'exiger à Kagamé et Museveni l'extradition des personnes mises en cause. Résultat du calcul : la totale impunité.
 
C'était l'enjeu des pourparlers de Kampala pour Museveni et Kagamé, les parrains du M23. Ils ont toujours exigé l'amnistie totale. Maintenant c'est fait !
Il y aura, bien entendu, et comme d'habitude, quelques effets de manche dans les médias autour de la nécessité de poursuivre les membres du M23. Rien que du vent. Les Makenga, Nkunda, Runiga, Mutebutsi, Ngaruye, Zimurinda et autres ont beau figurer sur des listes de sanction internationale (ONU[6], gouvernement américain[7], Union européenne[8]). In fine, seul un homme, Joseph Kabila, peut réellement leur créer des ennuis en mettant leur arrestation et leur extradition à son agenda. Mais il ne le fera pas. Le Président Kabila veille à ne pas mécontenter ses homologues et parrains de longue date que sont Kagamé et Museveni. Une impunité qui laissera tout de même une blessure profonde dans la société congolaise.
 
Peut-on oublier ça et dormir tranquille ?
 
Ainsi ne saura-t-on jamais ce que sont devenues les victimes du M23 et son ancêtre, le CNDP. Le gouvernement n'a même pas cherché à les identifier ni à savoir dans quelles conditions elles se trouvent. Kinshasa va, en revanche, dépenser des sommes colossales au profit de leurs bourreaux, un mécanisme de réinsertion étant prévu au profit des membres du M23.
 
En l'absence de poursuites, on ne saura pas non plus où sont passés les 500 millions de dollars récoltés par le M23sur le trafic d'or[9], en plus d'autres butins[10], ni l'usage que ce mouvement compte en faire. On ne saura jamais comment ce mouvement a pu se procurer son impressionnantarsenal militaire en violation de la Résolution 1533 (2004)du Conseil de sécurité de l'ONU imposant un embargo sur les armes dans l'Est du Congo[11]. On a, en effet, retrouvé plus de 300 tonnes de munitions et armes lourdes dans la seule localité de Chanzu[12] après la fuite du M23. 
 
Comment ces armes sont-elles arrivées là-bas alors que le Congo est quadrillé par plus de vingt mille casques bleus ? Qui étaient les complices ? Comment croire qu'une fois le M23 revenu au Congo, ces livraisons d'armes ne recommenceraient pas ? Autant de question dont le gouvernement aurait dû fournir les réponses longtemps avant d'envisager une loi d'amnistie qu'il sera trop tard de regretter.
 
Morts pour rien ?
 
Mais il faut bien se rendre à l'évidence. Joseph Kabila tient à ce que les membres du M23 reviennent au Congo et rentrent, d'une manière ou d'une autre, dans la vie institutionnelle. Ils avaient des revendications contenues dans les fameux accords du 23 mars 2009[13]
 
Les Congolais ont rejeté ces revendications et accepté le sacrifice d'une guerre atroce, perdant au passage de valeureux soldats. Mais au final, le M23 va, grâce à l'implication active de Joseph Kabila, obtenir quasiment tout ce que son ancêtre, le CNDP de Laurent Nkunda, exigeait les armes à la main.
 
Le fond du problème
 
Finalement, on revient toujours au parcours et au passé de Joseph Kabila. Il faut constamment avoir à l'esprit les relations « complices » qui le lient à Kagamé et Museveni, pour comprendre les évènements politiques au Congo sur fond de guerres, de crimes et d'impunité chronique.
 
En effet, dès son accession au pouvoir en janvier 2001, Joseph Kabila a tenu à donner des gages au titre d'allégeance au Président Kagamé, rompant avec la posture nationaliste de son prédécesseur de père, Laurent-désiré Kabila. Il va ainsi commencer son règne en posant un geste lourd de conséquences : renoncer aux poursuites contre le Rwanda et l'Ouganda devant la Cour Internationale de Justice(CIJ).
 
Pour la petite histoire, avant son arrivée au pouvoir, en janvier 2001, le Congo avait un dossier à la Cour Internationale de Justice où le Rwanda et l'Ouganda étaient poursuivis pour « actes d'agression armée » en violation de la Charte de l'ONU[14]. La procédure avait été engagée sur instruction du défunt Président Laurent-Désiré Kabila. 
 
Les poursuites seront abandonnées le 1er février 2001 suite à une rencontre à huit clos entre Joseph Kabila et Paul Kagamé[15], à Washington, quelques jours seulement après l'assassinat de Laurent Kabila.
 
Depuis, le Rwanda et l'Ouganda semblent assurés qu'ils ne risquent rien, quelle que soit la gravité des crimes qu'ils commettraient sur le sol congolais par groupes armés interposés. Que ce soit àBukavu où, en juin 2004, la ville fut investie, endeuillée et pillée par les hommes de Laurent Nkunda et Jules Mutebutsi, soutenus par le Rwanda[16]
 
Ou à Kiwanja où, en novembre 2008, plus de 150 civils congolais ont été massacrés[17], certains dans leurs lits. Ou encore à Mushakeoù, en 2007, plus de 2 600 soldats congolais, désorientés par les trahisons et les ordres contradictoires, furentsauvagement massacrés[18].
 
Pas un seul agent rwandais ou ougandais n'a été poursuivi pour ces crimes, dont on peut raisonnablement croire qu'ils n'auraient pas pu être commis si seulement Joseph Kabila avait maintenu la logique des poursuites devant la Cour internationale de Justice et la Cour Pénale Internationale[19].
Le prix de l'impunité
 
L'impunité est telle qu'en août dernier, le Rwanda, sous couvert du M23, va carrément lancer des obus sur une ville comme Goma, forte d'un million d'habitants, causant des morts et des blessés dans les rangs de la population. Des maisons d'habitation seront éventrées[20] par les obus avec, parfois, des familles à l'intérieur. Actes d'agression, crimes de guerre, crimes contre l'humanité !
 
Mais à Kinshasa, pas le moindre début de dossier judiciaire contre les responsables des deux pays. A la place, on se prépare quasiment à dérouler le tapis rouge aux combattants rwando-ougandais maintenant assurés de revenir au Congo par la grande porte. A Kigali et à Kampala, on est tranquilles. 
 
Un homme, à Kinshasa, veille à ce que « les poulains de Kagamé et Museveni » ne soient jamais poursuivis en justice. Et il mobilise le gouvernement et le parlement« congolais » pour qu'il en soit ainsi.
Le garant de l'impunité.
 
Boniface MUSAVULI 
 
 
 
 
Qu'attend le Gouvernement congolais pour poursuivre le Rwanda devant la justice internationale ?
 
 
Pourquoi nos dirigeants sont-ils incapables de poursuivre le Rwanda devant la justice internationale ?
Pourquoi s'empressent-ils de faire ce qu'ils ne devraient pas faire: intégrer les criminels dans nos institutions ?
République démocratique du Congo
 
Des soldats congolais s'apprêtent à reprendre la base militaire de Rumangabo dont s'étaient emparé les rebelles M23, à proximité de la ville de Runyoni, en RD Congo.
Le conflit armé s'est poursuivi dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), les forces de sécurité congolaises et des groupes armés non étatiques commettant de graves exactions contre des civils. Le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, a été l'auteur de nombreux crimes de guerre, notamment d'exécutions sommaires, de viols et du recrutement forcé d'enfants. Alors que l'armée cherchait à mettre le M23 en échec, de nombreux autres groupes armés s'en sont également pris aux civils.
Dans la capitale, Kinshasa, ainsi que dans d'autres régions, les autorités gouvernementales ont tenté de réduire au silence toute voix dissidente en recourant à des menaces, des actes de violence et des arrestations arbitraires à l'encontre de militants des droits humains, de journalistes et de chefs et de sympathisants de partis politiques qui critiquaient les agents de l'État ou participaient à des manifestations antigouvernementales.
Au mois de mars, Bosco Ntaganda, chef du M23 et ancien commandant militaire congolais, s'est rendu à l'ambassade des États-Unis au Rwanda. Il est en attente de jugement à la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans le nord-est de la RDC en 2002 et 2003. L'un des plus violents chefs de guerre de la région, Ntaganda a commandé des forces qui, ces dix dernières années, ont semé la terreur parmi les populations civiles.
Abus commis par les forces de sécurité
Fin novembre 2012, les militaires du gouvernement qui fuyaient l'avancée du M23 sur Goma, ville de l'est de la RDC, ont déclenché une vague de violence et violé au moins 76 femmes et filles dans la ville de Minova, au Sud-Kivu, et dans les environs. À Kitchanga, au Nord-Kivu, de fin février jusqu'à début mars, des militaires du 812ème régiment, alliés à une milice tutsie qu'ils avaient dotée en armes, se sont affrontés à un groupe armé composé majoritairement de membres de l'ethnie hunde. Au moins 25 civils ont péri lors des combats. Nombre des civils tués étaient des Hunde que des militaires auraient vraisemblablement pris pour cible en raison de leur ethnicité. En outre, les forces de sécurité ont délibérément tué des civils lors d'opérations lancées contre des combattants Maï-Maï dans la province du Katanga.
Des agents militaires et du service de renseignement ont détenu de nombreux anciens combattants du M23 et des collaborateurs présumés pendant plusieurs semaines sans les faire comparaitre devant un tribunal, souvent en leur imposant une détention secrète et des conditions extrêmement difficiles.
Crimes de guerre perpétrés par les rebelles du M23
Fin novembre 2012, alors qu'ils occupaient Goma et les régions voisines, des combattants du M23 ont sommairement exécuté au moins 24 personnes, violé au moins 36 femmes et filles, pillé des centaines de foyers, de bureaux et de véhicules et recruté de force dans leurs rangs des soldats et officiers médicaux, des policiers et des civils. Le M23 s'est retiré de Goma le 1er décembre après que le gouvernement avait convenu d'entamer des pourparlers de paix à Kampala, en Ouganda.
Après des luttes intestines entre deux factions du M23 et la reddition de Ntaganda en mars, les exactions du M23 se sont poursuivies. Entre mars et juillet, des combattants du M23 ont sommairement exécuté au moins 44 personnes et violé au moins 61 femmes et filles. En août, après la reprise de combats acharnés entre le M23 et l'armée congolaise soutenue par la Mission de l'ONU pour la stabilisation au Congo (MONUSCO), le M23 a pilonné des quartiers peuplés de Goma et des environs, tuant au moins 7 civils et en blessant plus de 40.
Depuis sa création, le M23 a reçu un important soutien militaire de la part du Rwanda, dont le déploiement de troupes rwandaises en République démocratique du Congo pour lutter à ses côtés ; la livraison d'armes, de munitions et d'autres fournitures ; une formation à l'attention des nouvelles recrues du M23 ; et le recrutement forcé d'hommes et de garçons au Rwanda, qui étaient ensuite envoyés de l'autre côté de la frontière afin de combattre aux côtés du M23.
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«Aimez notre noble, notre chère patrie
De toutes les forces de votre âme;
Aimez-la d'un amour ardent, exclusif, chauvin
Et si jamais quelque sage à la tête bien équilibrée
Vient vous reprocher ce qu'il peut y avoir d'excessif dans ces sentiments,
Répondez-lui qu'on ne discute pas les mérites d'une mère
Surtout lorsqu'elle a perdu ses enfants».
Paul BERT
 

L'offshore secrète de Moïse Katumbi, Gouverneur du Katanga

http://mariannebelgique.blogspot.com/2014/01/loffshore-secrete-de-moise-katumbi.html


L'offshore secrète de Moïse Katumbi, gouverneur du Katanga

(c) Marianne Belgique
Le gouverneur de la riche province minière du Katanga est à la tête d'une discrète société panaméenne créée fin 2006, dont Marianne Belgique révèle pour la première fois l'existence. Moïse Katumbi aurait-il abrité, dans ce véhicule occulte au nom évocateur, les 60 millions de dollars amassés en seulement 18 mois grâce à un deal minier pour le moins suspect?

«Un personnage complexe, un équilibriste même…» Après lui avoir consacré deux documentaires, le cinéaste Thierry Michel résume ainsi la personnalité de Moïse Katumbi, l'actuel gouverneur du Katanga en République démocratique du Congo. A 49 ans, ce métis né d'une mère congolaise et d'un père juif séfarade, règne sur cette riche et instable province minière depuis son élection – triomphale – en janvier 2007.

Quelques mois plus tôt, en juillet 2006, Katumbi était devenu le champion national des voix de préférence. Au scrutin législatif, cette fois, en tant que candidat du PPRD, le parti du président Joseph Kabila. Lors de ses campagnes «à l'américaine», financées sur fonds propres, Katumbi a toujours affiché un soutien indéfectible au président. Il est vrai qu'il lui doit son retour au pays, en juillet 2003, après son exil précipité par la chute de Mobutu en 1997 (lire «L'"étoile filante" du Katanga», ci-dessous). Mais Katumbi lui doit aussi, d'une certaine manière, une partie de sa fortune.

Exécutions extrajudiciaires

Car quand il rentre au Katanga, Moïse Katumbi se relance dans les affaires minières via sa société Mining Company Katanga (MCK). En novembre 2004, MCK signe un deal avec Anvil Mining, une société canadienne qui vient d'être mêlée à une sale histoire. Quelques semaines plus tôt, en octobre, l'armée congolaise (FARDC) a maté dans le sang une révolte à Kilwa, ville portuaire stratégique pour les opérations d'Anvil. «Après avoir bombardé la ville, les soldats congolais ont procédé à des exécutions extrajudiciaires, des détentions illégales, des viols, la torture, et le pillage. Ils ont tué plus de 70 personnes, selon les Nations Uniesraconte le Centre canadien pour la justice internationale (CCJI), un organisme financé par l'ONU qui travaille avec des victimes et cherche à traduire en justice les auteurs de crimes impunis. Anvil, dont la mine Dikulushi était située à 50 km de la contre-offensive, a admis avoir fourni un soutien logistique aux FARDC, sous la forme de véhicules et de transport aérien.» 

Cette complicité avérée d'Anvil à des exécutions sommaires ne semble guère émouvoir Katumbi. Les affaires, c'est les affaires. Mais quel est donc ce deal signé avec la sulfureuse Anvil? Grâce, semble-t-il, à ses relations au sein de la Gécamines (la société d'Etat qui gère et exploite une grande partie des ressources minières du Katanga), Katumbi a obtenu – pour une bouchée de pain – les droits d'exploitation pour 25 ans de trois importants gisements de cuivre et de cobalt (Kinsevere, Tshifufia et Nambulwa) au nord-est de Lubumbashi. Une bouchée de pain d'un million de dollars, certes, mais qui va lui permettre de toucher un fameux jackpot.

60 fois sa mise

En juillet 2007, le projet minier de Kinsevere était valorisé à 683 millions de dollars australiens (435 millions d'euros) par les analystes du bureau d'études australien Euroz Securities. Incapable d'exploiter seul ce gisement, Katumbi va revendre ses droits à Anvil. Entre novembre 2005 et mars 2007, sa société MCK cède 95% de ces droits d'exploitation au cours de trois transactions (voir les communiqués de presse d'Anvil Mining ici). L'opération est donc bouclée en mars 2007, au moment précis où Katumbi prend la tête du Katanga. Elle lui a rapporté 61,3 millions de dollars. Soit soixante fois sa mise. En un an et demi seulement. Coup de maître.

Cette opération a-t-elle des ramifications au Panama? Marianne est en mesure de révéler que Moïse Katumbi a créé dans ce paradis fiscal sud-américain, le 13 novembre 2006, une société offshore dénommée GKMIC S.A., dont il est également le président (voir les statuts de GKMIC ici). Le nom de cette offshore rappelle furieusement la Gécamines, voire la contraction phonétique de Gécamines et MCK. Cette offshore est toujours «vigente» (en vie) aujourd'hui, d'après le registre des sociétés panaméen. Le jackpot minier de Katumbi y serait-il logé?

Identité «secondaire»

L'identité qu'a fournie Katumbi aux intermédiaires chargés de créer GKMIC n'est pas exactement celle qu'il utilise d'habitude, à savoir Moïse Katumbi Chapwe. Au Panama, il s'est enregistré sous le nom de Moïse Katumbi d'Agnano, une identité «secondaire» qu'il utilise dans certains contextes. Pour brouiller les pistes? C'est sous ce nom qu'il apparaît, en décembre 2006, sur un documentd'Euroz Securities recensant les vingt premiers actionnaires d'Anvil Mining (une partie de ses droits miniers lui a été payée par Anvil sous forme d'actions). Il en est alors le huitième actionnaire avec 1,1% des titres.

Son rival Jean-Claude Muyambo, ancien bâtonnier de Lubumbashi et ex-ministre, avait par ailleursaffirmé, en septembre 2013, que Moïse Katumbi avait ouvert un compte sous cette même identité alternative en 2003, à la banque Belgolaise, ancienne filiale de BNP Paribas Fortis aujourd'hui fermée. Mais l'adresse fournie par Katumbi dans les statuts de GKMIC – 8 avenue Mahenge à Lubumbashi – confirme définitivement, si besoin était, que la panaméenne lui appartient bien: il s'agit de l'adresse à laquelle sa société de transports Hakuna Matata est domiciliée

Les deux autres administrateurs de GKMIC – Ultra Mega Development S.A. et Fairfax Invest Corp. S.A. – sont de discrètes et sulfureuses offshores basées aux îles Vierges britanniques, autre havre d'opacité et de clémence fiscale. Sulfureuses, car ces deux «sociétés de paille» ont été citées en lien avec un homme d'affaires colombien arrêté à Panama en 2008, puis extradé à New York en 2010 pour blanchiment d'argent de la drogue. Il a plaidé coupable.

Le silence du Gouverneur

Résumons. Recours à un paradis fiscal opaque, identité «alternative», prête-noms douteux: la recherche de discrétion par Moïse Katumbi est manifeste. A-t-il créé cette offshore pour mettre fiscalement à l'abri tout ou partie des 61,3 millions de dollars amassés lors de la vente de ses droits d'exploitation miniers? S'agirait-il d'un montage visant à réceptionner discrètement un éventuel «cadeau» de Joseph Kabila, en échange du soutien de Katumbi pour l'ensemble de sa campagne présidentielle en 2006? Ou s'agit-il tout simplement de l'utilisation légale d'un véhicule offshore, déclaré au fisc congolais, dans le cadre de ses affaires?

(c) Marianne Belgique
Le gouverneur de la riche province minière du Katanga est à la tête d'une discrète société panaméenne créée fin 2006, dont Marianne Belgique révèle pour la première fois l'existence. Moïse Katumbi aurait-il abrité, dans ce véhicule occulte au nom évocateur, les 60 millions de dollars amassés en seulement 18 mois grâce à un deal minier pour le moins suspect?

«Un personnage complexe, un équilibriste même…» Après lui avoir consacré deux documentaires, le cinéaste Thierry Michel résume ainsi la personnalité de Moïse Katumbi, l'actuel gouverneur du Katanga en République démocratique du Congo. A 49 ans, ce métis né d'une mère congolaise et d'un père juif séfarade, règne sur cette riche et instable province minière depuis son élection – triomphale – en janvier 2007.

Quelques mois plus tôt, en juillet 2006, Katumbi était devenu le champion national des voix de préférence. Au scrutin législatif, cette fois, en tant que candidat du PPRD, le parti du président Joseph Kabila. Lors de ses campagnes «à l'américaine», financées sur fonds propres, Katumbi a toujours affiché un soutien indéfectible au président. Il est vrai qu'il lui doit son retour au pays, en juillet 2003, après son exil précipité par la chute de Mobutu en 1997 (lire «L'"étoile filante" du Katanga», ci-dessous). Mais Katumbi lui doit aussi, d'une certaine manière, une partie de sa fortune.

Exécutions extrajudiciaires

Car quand il rentre au Katanga, Moïse Katumbi se relance dans les affaires minières via sa société Mining Company Katanga (MCK). En novembre 2004, MCK signe un deal avec Anvil Mining, une société canadienne qui vient d'être mêlée à une sale histoire. Quelques semaines plus tôt, en octobre, l'armée congolaise (FARDC) a maté dans le sang une révolte à Kilwa, ville portuaire stratégique pour les opérations d'Anvil. «Après avoir bombardé la ville, les soldats congolais ont procédé à des exécutions extrajudiciaires, des détentions illégales, des viols, la torture, et le pillage. Ils ont tué plus de 70 personnes, selon les Nations Uniesraconte le Centre canadien pour la justice internationale (CCJI), un organisme financé par l'ONU qui travaille avec des victimes et cherche à traduire en justice les auteurs de crimes impunis. Anvil, dont la mine Dikulushi était située à 50 km de la contre-offensive, a admis avoir fourni un soutien logistique aux FARDC, sous la forme de véhicules et de transport aérien.» 

Cette complicité avérée d'Anvil à des exécutions sommaires ne semble guère émouvoir Katumbi. Les affaires, c'est les affaires. Mais quel est donc ce deal signé avec la sulfureuse Anvil? Grâce, semble-t-il, à ses relations au sein de la Gécamines (la société d'Etat qui gère et exploite une grande partie des ressources minières du Katanga), Katumbi a obtenu – pour une bouchée de pain – les droits d'exploitation pour 25 ans de trois importants gisements de cuivre et de cobalt (Kinsevere, Tshifufia et Nambulwa) au nord-est de Lubumbashi. Une bouchée de pain d'un million de dollars, certes, mais qui va lui permettre de toucher un fameux jackpot.

60 fois sa mise

En juillet 2007, le projet minier de Kinsevere était valorisé à 683 millions de dollars australiens (435 millions d'euros) par les analystes du bureau d'études australien Euroz Securities. Incapable d'exploiter seul ce gisement, Katumbi va revendre ses droits à Anvil. Entre novembre 2005 et mars 2007, sa société MCK cède 95% de ces droits d'exploitation au cours de trois transactions (voir les communiqués de presse d'Anvil Mining ici). L'opération est donc bouclée en mars 2007, au moment précis où Katumbi prend la tête du Katanga. Elle lui a rapporté 61,3 millions de dollars. Soit soixante fois sa mise. En un an et demi seulement. Coup de maître.

Cette opération a-t-elle des ramifications au Panama? Marianne est en mesure de révéler que Moïse Katumbi a créé dans ce paradis fiscal sud-américain, le 13 novembre 2006, une société offshore dénommée GKMIC S.A., dont il est également le président (voir les statuts de GKMIC ici). Le nom de cette offshore rappelle furieusement la Gécamines, voire la contraction phonétique de Gécamines et MCK. Cette offshore est toujours «vigente» (en vie) aujourd'hui, d'après le registre des sociétés panaméen. Le jackpot minier de Katumbi y serait-il logé?

Identité «secondaire»

L'identité qu'a fournie Katumbi aux intermédiaires chargés de créer GKMIC n'est pas exactement celle qu'il utilise d'habitude, à savoir Moïse Katumbi Chapwe. Au Panama, il s'est enregistré sous le nom de Moïse Katumbi d'Agnano, une identité «secondaire» qu'il utilise dans certains contextes. Pour brouiller les pistes? C'est sous ce nom qu'il apparaît, en décembre 2006, sur un documentd'Euroz Securities recensant les vingt premiers actionnaires d'Anvil Mining (une partie de ses droits miniers lui a été payée par Anvil sous forme d'actions). Il en est alors le huitième actionnaire avec 1,1% des titres.

Son rival Jean-Claude Muyambo, ancien bâtonnier de Lubumbashi et ex-ministre, avait par ailleursaffirmé, en septembre 2013, que Moïse Katumbi avait ouvert un compte sous cette même identité alternative en 2003, à la banque Belgolaise, ancienne filiale de BNP Paribas Fortis aujourd'hui fermée. Mais l'adresse fournie par Katumbi dans les statuts de GKMIC – 8 avenue Mahenge à Lubumbashi – confirme définitivement, si besoin était, que la panaméenne lui appartient bien: il s'agit de l'adresse à laquelle sa société de transports Hakuna Matata est domiciliée

Les deux autres administrateurs de GKMIC – Ultra Mega Development S.A. et Fairfax Invest Corp. S.A. – sont de discrètes et sulfureuses offshores basées aux îles Vierges britanniques, autre havre d'opacité et de clémence fiscale. Sulfureuses, car ces deux «sociétés de paille» ont été citées en lien avec un homme d'affaires colombien arrêté à Panama en 2008, puis extradé à New York en 2010 pour blanchiment d'argent de la drogue. Il a plaidé coupable.

Le silence du Gouverneur

Résumons. Recours à un paradis fiscal opaque, identité «alternative», prête-noms douteux: la recherche de discrétion par Moïse Katumbi est manifeste. A-t-il créé cette offshore pour mettre fiscalement à l'abri tout ou partie des 61,3 millions de dollars amassés lors de la vente de ses droits d'exploitation miniers? S'agirait-il d'un montage visant à réceptionner discrètement un éventuel «cadeau» de Joseph Kabila, en échange du soutien de Katumbi pour l'ensemble de sa campagne présidentielle en 2006? Ou s'agit-il tout simplement de l'utilisation légale d'un véhicule offshore, déclaré au fisc congolais, dans le cadre de ses affaires?

Ces questions, Marianne aurait souhaité les poser au Gouverneur du Katanga, qui n'a pas donné suite à nos multiples sollicitations.

David Leloup (avec Q.N.)



Connaitre nos Leaders
 
Dans le besoin d'obtenir une compréhension claire des nos leaders en ce moment crucial quand notre pays en a énormément besoin, il est plus que urgent de déployer tout nos efforts ou ce qui en reste pour identifier ces personnes ; hommes et femmes où elles se trouvent dans le monde pour qu'elles soient identifiées et encouragées pour un avenir radieux de notre Chère Patrie, la République Démocratique du Congo, afin que l'histoire ne se nous juge de n'avoir pas agi dans ce sens.
 
Ces hommes et femmes existent réellement dans le monde. Ils/elles se trouvent au Congo-Kinshasa, en Afrique, en Europe, en Amérique, en Asie et en Australie. Ici, il est question de les découvrir. En effet, Ils/elles ont des capacités et des compétences extraordinaires, qui pourront transformer merveilleusement l'espace Congo-Kinshasa sur le plan politique, économique, social et environnemental pour reconquérir sa grandeur réelle sur le plan mondiale, et consolider et raffermir son rang stratégique dans les concerts des Nations. 
 
Et pour y arriver, nous avons une forte obligation de mettre en place un système d'Intelligence et Contre-Intelligence  pour distinguer les vrais et les faux dans ce processus, ces derniers étant des véritables loups  vêtus des peaux d'agneaux pour ce laisser mouvoir dans la communauté sans difficultés et ayant comme but de noyer toute initiative et étouffer toute action dans l'œuf. Malgré tout les moyens dont ils disposent, il est à notre devoir de tout faire pour les identifier et les écarter aussitôt découverts dans toutes les activités des communautés des patriotes.
 
C'est dans cet esprit qu'il s'avère urgent de connaitre enfin, ces leaders ; et la charité bien ordonnée commençant par soit même, il est de notre devoir de parler de Golden Misabiko.
 
Qui est Golden Misabiko ?
 
Apart ce qu'on peut trouver a l'internet, Golden Misabiko, est l'un des leaders de la société civile, un activiste de droits humains mondialement connu, et il le reste et l'accepte. Et en tant que tel ; il doit constamment partager avec les gens son temps et parfois ce dont il dispose. Ce temps, est partagé avec toute personne sans discrimination ; sexe, âge, dénomination, race, rang social, et origine. Il est social et sociable, c'est de cette façon dont il mène sa vie au pays comme a l'étranger, et que les autorités étrangères lui prête une oreille attentive.
 
Entant que Exilé et Persécuté, et surtout sociable, il est susceptible des quelques contraintes.
 
C'est prouvé que la détermination d'un peuple pour éradiquer la force du mal qui lui rend misérable, aucun system d'armes et technologies oppressif ne peut pas vaincre cette détermination, même-si ce système peut se permettre de perpétrer l'élimination physique des initiateurs, ces systèmes est incapable de neutraliser l'esprit de la détermination de tout un Peuple, cas typiques,  les assassinats entre autres de Patrice Lumumba, Simon Kimbangu, Pasteur Albert Lukusa, et Floribert Chebeya n'ont jamais éteint l'esprit de cette détermination ni même la persécution continue de ma personne.
 
 
Il est recommandé à tous les Congolais qu'ils nous lisent dans ces lignes de multiplier les efforts de découvrir leurs leaders et de se sentir encourager dans leur détermination noble d'éradiquer le système nuisible en place par tout les moyens disponibles.

Golden Misabiko
International Human Rights Defender
Civil Society Leader/Congo



Nord-Kivu: plus de 700 familles déplacées vivent difficilement à Masisi



Des déplacés de Mugunga au Nord-Kivu lors de la visite des diplomates africains, 24/02/2011.Des déplacés de Mugunga au Nord-Kivu 
Plus de 700 familles déplacées vivent, depuis quatre jours, dans des conditions déplorables, dans les localités de Nyamitaba, Lushebere et Muheto, du groupement de Bashali Kahembe, en territoire de Masisi (Nord-Kivu). Ils ont fui les combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les miliciens de l'Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS) coalisés aux Nyatura, dans les localités de Kasira et Mutembere. Cette information est confirmée par des sources coutumières du groupement de Bashali Kahembe qui indiquent que certains déplacés ont trouvé refuge dans des églises et d'autres passent la nuit à la belle étoile. Selon ces derniers, ces déplacés effectuent des petits travaux manuels pour les autochtones. Ce qui leur permet de gagner un peu d'argent. La plupart d'entre eux vivent de la solidarité des populations qui les accueillent.
L'administrateur du territoire de Masisi, Dieudonné Tshishiku, a appelé samedi tous les groupes armés locaux et étrangers actifs dans ce territoire à déposer les armes et à rejoindre le processus de désarmement, réintégration et réinsertion (DDR) enclenché par le gouvernement congolais.
Dieudonné Tsishiku a aussi appelé chaque habitant à «prêcher la paix, la cohabitation pacifique et la cohésion nationale». Des miliciens APCLS et Nyatura avaient déserté le centre de regroupement d'ex-combattants de Bweremana pour investir à nouveau les localités qu'ils occupaient avant de se rendre à l'armée.
Ces miliciens sont réfractaires au plan de désarmement, réintégration et réinsertion sociale, présenté le 20 novembre dernier par le gouvernement congolais. Son porte-parole, Lambert Mende avait assuré que ce plan veillera à offrir un accueil digne et mérité aux compatriotes qui acceptent de déposer les armes.
Lire aussi sur radiookapi.net:


L'«étoile filante» du Katanga

(c) Belga

Depuis son retour au pays en 2003, l'ascension de Moïse Katumbi a été fulgurante. Dopée par un cocktail détonnant mêlant foot, médias et business.

Dans L'irrésistible ascension de Moïse Katumbi, documentaire nominé aux Magritte du cinéma ce samedi 1er février à Bruxelles, Thierry Michel dépeint un homme tout en contraste. Dynamique, accessible, beau parleur et «assez riche pour ne pas piller sa province», Katumbi mise sur le social et promet la lune au peuple katangais… auquel il ne manque jamais de distribuer des billets de cent dollars lors de ses bains de foule. Mais il est également présenté comme un populiste incapable de tenir toutes les promesses qu'il profère sur le terrain.

Tel un Berlusconi africain, Moïse Katumbi contrôlerait aujourd'hui sept chaînes de télévision. Un témoin interrogé par nos confrères de MO* explique que, chaque matin, les journalistes se rendent chez son attaché de presse «qui leur raconte comment va se dérouler la journée du gouverneur afin qu'ils puissent la faire passer au mieux à l'écran»

L'«étoile filante du Katanga» – c'est ainsi que Katumbi se présente sur son site officiel – est aussi le président, depuis 1997, du très populaire TP Mazembe. Un des meilleurs clubs de football africains.«Toutes les grandes entreprises sponsorisent l'équipe […] Cela a pour effet de renforcer les corrélations entre la politique et le monde des affaires. Les syndicats ont le sentiment d'être piégés entre l'Etat et les entreprises minières avec lesquelles il a partie liée», constate MO* qui a récemment enquêté en RDC sur le «système Katumbi».

Chez le gouverneur du Katanga, la frontière entre affaires et politique reste floue. Il affirme avoir cédé ses différentes sociétés à sa famille lors de son élection, mais il tirerait toujours les ficelles en coulisses. L'homme est en tout cas un véritable self-made man à l'américaine. A 17 ans à peine, le jeune Moïse crée sa première société, active dans la pêche. Depuis la fin des années 1980, il multiplie les activités commerciales, œuvrant tour à tour dans l'agro-alimentaire, le secteur minier ou les transports.

En 1997, il est contraint à l'exil – en Zambie puis en Afrique du Sud – quand l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), cornaquée par Laurent-Désiré Kabila, renverse Mobutu. En Zambie, Katumbi travaillera notamment dans le commerce d'émeraudes, et nouera des liens étroits avec feu le président Frederick Chiluba – lequel fut condamné en 2007 par un tribunal britannique pour avoir détourné 46 millions de dollars de fonds publics.

Après l'assassinat de Kabila en 2001, son fils Joseph prend les rênes du pays. En 2003, il donne son feu vert présidentiel pour le retour au pays de Katumbi. Qui a tout orchestré, en coulisses, pour l'obtenir. L'irrésistible ascension de Moïse peut commencer.

D.Lp (avec Q.N.)

Publié par Marianne Belgique à  17:27  alt
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Quid du prochain traitre national ?
 
Alain Matiki Ngubu
La chute du régime dictatorial de Mobutu a marqué le début d'un long et pénible processus d'occupation de la RDC par ses pays voisins de l'Est. Du pillage systématique de nos ressources minières et surtout humaines est observé sans lanternes. Des Chefs coutumiers, des religieux, des militaires et civils autochtones majoritairement de deux Kivu incluant enfants, femmes, vieillards et hommes sont tués massivement sous un silence de cimetière de la communauté internationale. Celle-ci enverra plu tard une grande mission de l'ONU, la fameuse MONUC, compter uniquement des morts. Les Congolais devraient se prendre en charges. D'où des Mai-mai dans ces contrées enviées et aussi des voies non-armées pour défendre la cause commune : la nation que nous devons libérer de mains des prédateurs.
Plus d'une décennie passée, c'est-à-dire d'une bonne partie de vie humaine, Mr Honoré Ngbanda Nzambo Ko Atumba et tant d'autres noms non-cités pour qui la lutte de libération du Congo, nous ont-ils dits, allait jusqu'à la dernière goutte de leur sang. Nous nous demandons si les échos que leur confession incessante aux oreilles des Congolais et congolaises ne leur sont-ils pas retournés ? Cette lutte qui n'échappe plus personne en dehors de nos frontières, Dieu merci, et fait que quelque chose soit-il minime commence à bouger en faveur de la patrie. Des condamnations du cercle restreint de nos bourreaux immédiats entrent dans cette catégorie.
Pendant que d'aucuns n'hésitent à appeler non sans raisons le porte-parole du gouvernement d'occupation à Kinshasa le «Vuvuzélateur», car se contredisant à répétitions et ainsi se démarquant par inutilité de le suivre, comment allons-nous interpréter et/ou justifier le sens de lutte de libération par la voie des urnes ?
Nous rappelons que le processus qui a porté l'étranger à la tête de notre pays a été tout autre chose sauf des élections. Des élections qui s'en sont suivies n'etaient que des simulacres. Les esprits du bien ou du vrai ne peuvent en réfuter. Trouver aux élections la seule alternative de remédier à cette entorse est un genre de cynisme pire qu'une insulte. Nous n'inscrivons pas des élections comme le processus de le faire partir. On n'instaure pas de démocratie en instituant mieux en imposant des élections présidentielles avec des candidats étrangers.
Nous attendrons que nos combattants pour la libération du Congo, qui d'une part confessent jours et nuits de l'occupation du pays et de l'autre seront présidentiables ou candidats à la députation de 2016, nous expliquer qu'ils nous ont menti pendant tout ce temps que l'étranger connu sous le nom de «Joseph Kabila» de son vrai nom Hyppolite Kanambe n'en était pas un. Autrement ils feront partie de la longue liste de ceux qui accompagnent l'occupation de notre terre.
En effet, de suite à l'alignement derrière l'option des élections choisie par leur leader charismatique en 2011 qui promu de les mener jusqu'aux bouts, beaucoup de nos combattants changèrent leurs statuts de «résistants» aux opposants. La suite est une triste réalité prédite.
Avant c'était Antoine Gizenga qui s'allia à l'occupation semble-t-il pour «combattre de l'intérieur» avec Jean Pierre Bemba Gombo comme agent pour légitimer l'imposture pendant que Etienne Tshisekedi Wa Mulumba «ne reconnaissait pas ces élections». Gizenga fut défait avant de battre la retraite à la deuxième année de «gloire». Une fois de plus prévisible. Et lorsque l'un des premiers universitaires du pays se mettra en cadence sous la poussée d'une chanson fétiche «zongisa ye na Rwanda», au finish c'était pour détrôner Gizenga du titre de traitre national. Encore une fois prédit. C'était alors le tour de Ngbanda de le reprendre publiquement sans aménagements.
Quid du prochain traitre national ?
Hormis ces deux chefs d'états Joseph Mobutu Sese Seko wa za Banga et Laurent Désiré Kabila qui les ont propulsés au pouvoir, dans l'ordre de légitimer l'imposture tutsie au Congo de Kimbangu se classent en bonne position : Antoine Gizenga Fundji, Jean Pierre Bemba Gombo et Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Le schéma est simple : un peu d'espace politique dans les chancelleries européennes et américaines pour terminer en Afrique du Sud, exportateur d'apartheid en Afrique Sub-Saharienne ; des promesses non tenues après le rejet dans les oubliettes de la réalpolitique et la routine d'une continuation de politique malgré des résultats faux et biaisés.
La mort de nos vaillants soldats résistants suit à peu près le même schéma sauf sur un autre terrain. Nous pesons au General Mbuza Mabe et au Colonel Mamadou Ndala. Un peu de succès et de popularité au sein de nos populations puis piégés et conduits à leur dernière demeure à la joie des occupants. Par ce que nous n'arrivons pas à couper ce cordon ombilical avec ces occupants que nous connaissons et ceux qui les ont porté à ce lieu. Le ver étant dans l'armée et ce ver est le commandant suprême ; on ne peut pas recevoir des ordres de sa hiérarchie dans un pays occupé et se sentir sécurisé(e) par elle. Si on veut lutter pour le pays, on a l'obligation de couper ce cordon.
Il n'y a pas mieux qu'activer des dossiers judiciaires existant pour mettre toute la clique de Kagame à Kinshasa comme ailleurs hors d'état de nuire que de proposer ou pousser des gens aux élections en RDC avec des promesses on sait qu'elles sont fallacieuses. Quiconque croit cette fois que les intentions de ses partenaires euro-américains sont sincères oubli que les plans de balkanisation émis dans ces continents n'ont jamais été bannis. Ils sont toujours d'actualité. Qui dit que la séduction à parfaire autour de prochaines échéances n'est pas un moyen de faire taire définitivement ceux qui crient haut et fort «dégage» sur l'étranger favori et «homme de la situation»? Celui ou celle qui tombera dans ce piège de séduction (voie des urnes en 2016) du pouvoir sans libération aux mains des pourvoyeurs de l'imposture tutsie au Congo sera un traitre. Bénis sois celui ou celle qui y parviens autrement.
La balance a-t-elle vraiment changée pour qu'une certaine importance soit allouée aux Congolais ? L'infiltration étant maximale dans les partis au pouvoir comme dans l'opposition, fera-t-il d'alliance ou pas ? A supposer même dans le cas extrême que tout soit mis en marche pour que le Congolais gagne et soit proclamé vainqueur de ces élections plausibles de 2016, la question fondamentale que nous aimerions poser anticipativement est de savoir ce qu'il ferait des perdants non Congolais par ce que selon la constitution d'occupation Kanambe ne postule plus? Les assimile-t-il à l'opposition ? Donc leur reconnaitra-t-il la nationalité congolaise de facto?
Que tous ces traitres soient maudis sur leurs postérités.
 


La photo du jour: Les infiltrés de l'armée rwandaise

La photo du jour nous provient de notre compatriote  Alain Muntumosi, combattant de première heure contre l'imposteur Kabila Kanambe. Les flèches vous indiquent les quelques infiltrés de l'armée rwandaise dans nos FARDC et dans la police nationale congolaise. Si James Kabarebe et Kundabatware sont déjà rentrés chez eux au Rwanda, certains d'autres comme Charles Bisengimana et Kabila Kanambe se trouvent encore sur notre sol.  Pour sa sécurité, le dernier cité vient de nommer le premier commissaire général de la police nationale congolaise.

Cette vieille photo n'est pas un montage comme les Kabilistes pourraient être tentés de se défendre. Elle constitue une preuve, parmi tant d'autres, de l'infiltration dont sont victimes nos institutions et nos services de sécurité. Bon boulot, Alain!
 
Lumbamba Kanyiki
 

par RICHARD VALENTIN BABADI
À l'attention de tous les vrais congolais
 
 
Objet : Que faire pour récupérer l'imperium ?
 
Chers et malheureux compatriotes,
 
L'heure est grave,
Ses aiguilles qui sont au rouge sang ne savent pas faire tourner le Congo.
Le Congo à feu et à sang pleure, fait couler ses larmes en sang.
Il utilise désespérément ses ultimes énergies pour crier au secours,
Pour appeler ses plus de 70 millions d'enfants à son secours...
Où es-tu fils ( fille ) du Congo ?
Où êtes-vous Bana Congo ? -
Où êtes-vous fils et filles légitimes du Congo, vous les vrais congolais ?
 
Mais moi, président d'une structure d'un parti politique,
D'un regroupement politique quelconque autre que ceux qui soutiennent Alias Joseph Kabila,
Je ne perderais pas tout mon temps à inscrire,
Plus d'un point à l'ordre du jour de mes réunions statutaires,
Un et un seul suffit, à savoir :
" Que faire pour récupérer l'imperium ? "
 
Cela étant,
Je ferai appel à toutes mes connaissances
Scientifiques, politiques et stratégiques,
Pour lesquelles j'ai été choisi à ce poste
Pour amener tous mes collaborateurs à faire de cet ordre du jour
Leur devoir et pain quotidiens et leur problème personnel.
 
Espérant de voir tous les vrais congolais comprendre que c'est à nous seuls qu'il appartient de sauver notre pays et que nous n'avons pas de temps et d'énergie à gaspiller pour des futilités, je vous prie d'agréer, chers compatriotes, l'expression de mes sentiments patriotiques.
Kâmona Kûnvua Kâmba, Tshiondo wa Mbîsha Balâla, Richard Babadi Bibomba.
Dieu a déjà fait sa part en nous donnant l'intelligence, nous en servir, relève du domaine humain. On nous pille le Congo, on nous vole le Congo, on nous viole le Congo, on nous tue les congolais, c'est à nous seuls de nous défendre. N'attendez pas que celui qui nous pille, vole, viole et tue nous libère. C'est l'opprimé qui se libère lui-même. Un dictateur ne dégage pas de lui-même, on le fait dégager par force. Qu'attendez-vous qu'on vous dise encore, hommes de peu de foi|
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SAMEDI, 4 JANVIER 2014
par RICHARD VALENTIN BABADI
 À l'attention :
 - De la Présidence de l'UDPS,
 - Des structures nationalles de l'UDPS,
 - Des structures de base de l'UDPS,
 - De la ligue des jeunes et des femmes de  
    l'UDPS,
 - Du secrétariat national de l'UDPS chargé
    de l'extérieur,
 - Des structures de base de l'UDPS à
    l'extérieur,
 - Des cadres et membres de l'UDPS,
 - Des combattants résistants et anti-Kabila,
 - Des vrais congolais épris de justice.
CONCERNE Comment chasser Alias Kabila et ses hommes ?
Mesdames, messieurs et chers compatriotes,
Pendant que j'étais entrain de réfléchir sur la 1ère lettre de 2014 en me disant qu'il n'y avait aucune raison pour que je présente les voeux de nouvel an aux congolais, dans la mesure oùcette formule sacrée et consacrée a déjà perdu de tout son sens et qu'elle n'est plus appréhendée à sa juste valeur et in fine, ne produit plus aucun effet souhaité, sinon l'inverse...un coup, patatras ! nous apprenons qu'il y a eu tentative de coup d'état suivi de plusieurs morts.
Et au moment où je me décide déjà de rédiger ma lettre, on nous apprend que Ndala Mamadou, fait héros  par les congolais  lors de la vraie fausse victoire des FARDC contre les M23 venait de tomber armes à la main dans une ambuscade à Beni. Une nouvelle qui vient une fois de plus me reconforter dans ma position selon laquelle :" On ne souhaite pas les voeux les meilleurs aux gens en deuil "
S'il n'y a pas de Bonana 2014, il n'y a pas non plus de " Mes condoléances " de ma part dans la mesure où je n'entends nullement pas participer à la prétendue douleur des congolais. Il y a eu perte de vie humaine, c'est vrai, mais les congolais, ces vrais responsables de toutes ces morts ne méritent pas mes condoléances. Je le dis tout haut, c'est les congolais qui ont, dans leur bêtise légendaire, envoyé Ndala Mamadou à la mort.
Comment peut-on dire et à juste titre d'ailleurs que Kanambe = M23 = Kagamé et présenter Ndala Mamadou, qui est sous les commandements de Kanambe comme un héros pour avoir mis les M23  en difficultés ? - Comment les congolais ne pouvaient-ils pas, même une seule fois dans leur vie, tirer des leçons sur la mort de Budja Mabe ? - Pauvres congolais, ça applaudit tout et bêtement, j'en ai fais allusion dans Alias Kabila, ses pros et ses anti- du 19 décembre dernier. J'ai, dans cette même lettre, tout comme dans d'autres, posé cette question :" Que faut-il encore que Kanambe fasse qu'il n'a pas encore fait pour que les congolais réagissent vigoureusement ? "
Non, les comportements des congolais ont déjà atteint les limites du tolérable et on ne doit tout de même pas tous mourir à cause de ces inconscients et ces mauvaises pésanteurs.
Si chez moi le " Mukwanga amu muenzulula " reste une boutade, je pense que le " congolais doit être repensé, réinventé et recréé " doit être pris au sérieux, sinon nous allons tous disparaître de cette planète avant l'heure, ensemble bien entendu avec le Congo.
 Revenons aux voeux et disons :
À quoi ça sert donc de présenter les " voeux les meilleurs ..." aux inconscients qui, malgré tout ce qu'on leur dit, passent tous leurs temps à boire, à crier Bonana,......comme
Comme s'ils ne souffraient pas,
Comme s'ils n'avaient pas vu plus de 10 millions d'autres congolais tuer par Alias Kabila,
Comme s'ils n'avaient pas vu Alias Kabila tuer Budja Mabe, Bapuwa,  Mwamba, Samba Kaputo, Franck Ngyke, Floribert Cebeya, Fidèle Bazana, Serge Maheshe, Armand Tungulu, des milliers des combattants à Kin et dans toutes les villes du pays.....,
Comme s'ils n'avaient pas vu Alias Kabila vendre le Congo, Comme s'ils avaient eau, courant électrique, route, hôpitaux, écoles, salaire, travail, comme s'ils..., comme s'ils...!
Non, il n'y a pas de " meilleurs voeux " de ma part , j'en connais la quintessence et je ne me vois pas jeter les bonnes graines dans les endroits les plus arides et ce n'est pas le plus grand révolutionnaire, le plus grand combattant de la justice, ce Jésus, qui me contredira, lui qui, à travers Matthieu 7. 6, a dit :" Ne donnez pas les choses saintes aux chiens et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent "
Chers compatriotes,
Vous vous souviendrez qu'en date du 03 janvier 2013, j'ai écrit un réquisitoire contre les représentants de l'UDPS en Europe et en Amérique. Ça fait aujourd'hui une année, qu'est-ce qu'ils ont fait pour changer, pour s'améliorer ou conduire le parti en vrai ordre de bataille ? - Qu'est-ce que les cadres et autres membres de leurs fédés ont fait pour les réveiller ? - Qu'a fait la hiérarchie ? - Qu'a fait l'UDPS ? - Qu'ont fait tous les anti-Alias Kabila ? - Qu'ont fait les vrais congolais ?
Si une chose a été faite, c'est bien chanter à la cigale : " Zongisa ye na Rwanda " et entretemps, les temps, les mois, les années passent et repassent pour ne plus jamais revenir.
Les "zongisa ye na Rwanda, Kabila dégage, tout comme les marches...et les élections " ne le feront jamais partir...
Le " Avant l'indépendance = à l'après l'indépendance " de Émile Jansens d'un certain 04 juillet 1960 reste d'actualité et je le réactualise en disant " Avant 2011 = à après 2011 " sans peur dans la mesure où il n'y a plus de Force Publique pour réagir contre et qu'il n'y a que ces fameuses inconscientes Fardc kanambisées et rwandalisées. Il n'y a pas non plus des politiciens et des congolais consciencieux pour protester vigoureusement, mais plutôt des diplômés inconscients qui ne savent que crier, boire et ne se battre que quand ils sentent l'odeur de l'argent en l'air et quel argent ?
- Leur propre argent volé, blanchi et transformé en perdiem, en cadeau et en don par ce criminel de Alias Kabila qui n'avait que ses bottes de jardinier quand il est entré au Congo et c'est cet argent qui fait courir ces politiciens comme des enfants.
C'est cet argent pour lequel ces intellectuels bradés des grands et des plusieurs diplômes de toutes les grandes universités du monde rampent, se mettent à genou et lèchent le cul. - C'est dégoûtant à en vomir !
Et mon voisin d'en face qui sait tout sur tout Kin de me dire qu'il n'y a pas que ça qu'elles font ces âmes en ruine, elles lui offrent leurs filles, soeurs et femmes en cadeau le jour qu'elles ne sont pas allées consulter les féticheurs et autres marabouts pour se maintenir... et c'est avec ces monstres que l'UDPS et les anti-alias Kabila se battent en utilisant la non-violence.!
Réveillez-vous donc, bon sang !
Si on ne tente rien, cet enfant de la rue va nous tuer tous !
Vous cadres de l'UDPS, vous combattants anti-Kanambe et vous les vrais congolais, l'heure est grave, il n'y a plus à tergiverser, mettez-vous au travail pour trouver des stratégies beaucoup plus rigoureuses et adaptées pour mettre cet énergumène hors d'état de nuire avant juin 2014.
On change l'équipe qui ne gagne pas et qui n'a jamais gagné.
" Ne pas changer l'équipe qui gagne " veut aussi dire " Changer l'équipe qui ne gagne pas. " - Mais dans tous les deux cas, pour une raison ou pour une autre, on peut remplacer certains joueurs.
Cela étant, je n'arrive toujours pas à comprendre quelle est cette conviction qu'a l'UDPS à s'accrocher à la non-violence qui a démontré toutes ses faiblesses et ses limites ! Oui, il y a eu plusieurs structurations, permutations, remplacements, mais si rien ne marche, ce qu'il y a problème au niveau de la fameuse méthode de la non-violence. Elle a certes fait son temps, mais aujourd'hui elle a déjà atteint sa date de péremption et il faut sans délai la retirer de la circulation et la remplacer par des méthodes à la mesure du mal causé aux congolais. Continuer à utiliser ce paracétamol pour guerir cette peste noire et ce dangereux choléra, c'est être complice des ennemis du Congo.
Ata boza ba démocrates, ata bozo respecter batu, bino moko bozomona te que votre non-violence est passive et par conséquent eza neti kanda ya ngungi liboso ya nzoku.
Si vous ne voulez pas de la violence et que vous tenez à votre non-violence, rendez-la au moins active, offensive et même provocatrice pour faire bouger les lignes des fronts.
Pourquoi faut-il toujours subir les événements, pourquoi, pourquoi et pourquoi ?
- N'y a-t-il donc pas parmi vous-là des  stratèges capables de mettre sur pied des actions d'anticipation et de surprise ?
- Après tout boza na ba places wana pour faire quoi ? - Boza ba mibali ya ndenge nini ?
- Dans nos bleds, il suffisait qu'on crie :" On nous tue, n'y a-t-il pas d'hommes par ici ? ( batushipi, mu musoku emu kamwena baluma anyi ? ) " pour voir Tshisuaka sortir avec un couteau, Mongo avec une flèche, Munongo avec un gourdin, Kasereka avec un lance-pierre, Matuidi avec un bâton et entretemps un Babadi est déjà là avec son lokolé ( tshiondo ) pour appeler, pousser et encourager ses blédards à lutter. Ah ! On dirait que c'est ce que je fais, mais qui m'entend seulement ? - Tous les Mukendi, Tshisuaka, Mongo, Nzuzi, Nsimba, Munongo, Kasereka, Matuidi, Songolo, Mpaka...sont là à attendre que Étienne Tshisekedi leur montre comment faire les enfants, comme le dit si bien une sagesse luba :" Quand on vous marie, il ne faut pas attendre qu'on vous montre comment faire les enfants "
Mais si vous ne voulez pas non plus de cette non-violence active, offensive et provocatrice, passez donc à la " se faire violence "
Qu'entend-t-on par la violence appelle la violence ?
- Cela veut dire qu'il y a eu violence  de la part de Alias Kabila et de ses hommes sur les congolais et que cette violence ne peut qu'engendrer une réaction violente venant des victimes congolaises, c'est normal non !
Pourquoi ne dit-on pas que la violence appelle la non-violence ?
- On ne le dira jamais car l'homme a naturellement un instinct de conservation de sa vie et ne peut à aucun instant abandonner sa vie entre les mains des criminels sans réagir vigoureusement, même les bébés et les animaux ne le font jamais. - Avouez tout simplement que vous avez peur et partez et laissez la place à ceux qui ont des vertèbres.
Je viens de lire Arthur Kalombo et je le cite : " Avoir peur de la violence ne vous épargne pas de la violence des autres. " - Qu'est-ce qu'il a raison ce sacré Arthur !
- Avec Alias Kabila, marche ou pas marche, tant que vous êtes vrai congolais, tant que vous ne léchez pas ses bottes, il vous attendra à tous les tournants du Congo et dès que vous pointez votre nez, il vous abat sans sommation, sans pitié et avec un grand plaisir.
J'ai lu sur ce net des gens qui s'adressent aux victimes de alias Kabila en leur disant qu'eux, ils sont lumumbistes et qu'ils ne peuvent pas admettre l'appel à la violence.
Ça c'est des bêtises et même injure à Patrice Lumumba qui doit se tordre des douleurs dans sa tombe. Je me demande bien de quel Lumumba parlent-ils ces gens, de celui qui crachait la vérité en face ou de celui qui n'hésitait pas à utiliser les manières fortes pour faire triompher le nationalisme .
J'ai lu aussi d'autres condamner les combattants en disant : " Nous nous sommes des bantus et nous avons le respect de la vie humaine. " - Soyons sérieux et je veux qu'on me dise, quel est ce peuple ici sur terre qui ne respecte pas la vie humaine, dites-le-moi ?
- Non messieurs, ne tentez pas de décourager les combattants pour laisser alias Kabila commettre tranquillement ses crimes. Ici sur terre tous les peuples du monde respectent la vie humaine sauf les monstres comme les alias Kabila et collabos. - Même ceux-là qui tournent en chantant et dansant autour d'un cadavre, c'est leur façon de pleurer. Nous sommes des bantous, nous sommes des bantous...espèces des invertébrés et flatteurs, allez à tous les diables !
J'ai lu encore d'autres dire : " Non, nous on ne peut pas faire ça, ces histoires de machette, c'est pas de notre culture et que c'est une culture qui vient du Rwanda " - Encore une autre bêtise. - Savent-ils au moins, ces gens, comment on acquiert une culture ? - Peuvent-ils au moins nous dire si nos arrières-grands-parents n'ont pas recouru aux armes blanches pour sauver leurs villages ? - Ah mon Dieu, qu'est-ce que tu attends pour me donner la force de Hércule pour que je nettoie le Congo de toutes ces salatés ?
Qui veut la non-violence prépare la violence ( Sic Arthur Kalombo )
Préparer la violence, c'est se mettre en ordre de bataille, c'est résister, c'est se défendre et la meilleure manière de se défendre c'est d'attaquer alias Kabila et collabos à la fois dans la " non-violence active, provocatrice et offensive ", dans la " se faire violence " et aussi dans la " violence ", ce seul langage qu'ils comprennent et respectent.
 
Comment donc chasser alias Kabila et collabos ?
 
On ne peut jamais chasser ce garçon si on n'a pas ces 2 choses présentes continuellement en esprit :
1. Nous avons à faire aux monstres qui pour eux, nous sommes des ennemis à éliminer politiquement et surtout physiquement parce que nous tenons à la démocratie, au bien-être des congolais et au développement du Congo, ces choses qu'ils haïssent à mort. .
2. Nous devons, si nous tenons à notre vie, trouver individuellement et collectivement, avec nos moyens de bord, nos propres mécanismes d'auto-défense et aussi et surtout d'attaque contre ces ennemis du Congo. Ou on s'assume ou on se consume !
Soki tolati déjà biloko oyo mibale, c'est-à-dire, toza  déjà prêts pona bitumba qui seront engagés sur 3 fronts, allant du plus simple au plus coriace :
1. Front de la " Se faire violence "
Celui-ci concerne tout le monde et surtout ceux qui croient qu'ils ne sont pas assez coriaces pour affronter la milice et les kulunas kanambistes.
Qu'en est-il ? - Se faire violence c'est refuser de consommer certains produits dont les propriétaires sont de près ou de loin en collaboration avec le pouvoir. En bref, il s'agit de l'embargo :
De la bière Skol, Primus....
Des matchs de foot....
Des concerts dits mondains et religieux comme on le fait si bien en Europe.
Des cultes des certains pasteurs.
Des magasins et boutiques de tous les collabos ( à ne pas fréquenter )...
- Savez-vous ce qui se passe à Butembo ? - Toutes les boutiques n'appartiennent qu'aux originaires et les originaires n'entrent que dans les boutiques des originaires. Les non-originaires qui avaient le malheur de s'essayer dans le secteur ont vite déchanté et fermé boutique faute de la clientèle. 
Vous pouvez élargir la liste...
2. Front de la " Non-violence "
Tout le monde peut encore aller à ce front quand il s'agit encore des marches et autres actions non-violentes et passives comme vous les faites souvent, mais il faut déjà quitter ce terrain pour la non-violence active, offensive et provocatrice qui est du domaine de ceux qui ont encore des jambes solides. Comme je l'ai dit plus haut, le Congo étant en deuil, la marche peut s'organiser à tout moment ( comme qui dirait à l'occasion de rien ) et surtout sans la demande d'autorisationTout doit être un prétexte pour marcher...d'ailleurs avec raison car rien ne marche au Congo.
À part ces marches, il faut aussi :
- Créer un climat de peur sans discontinu en jetant des tracts de ménace et d'intimidation dans des lieux sensibles...
Que les stratèges de toutes les structures locales, nationales et de la diaspora essayent de completer la liste avec d'autres actions beaucoup plus actives...
 
3. Front de la " Réaction à la mesure du mal ", appelé " Violence " par les mauvaises langues de la kanambie.
C'est ici qu'il faut dire à ces vrais congolas-là, à qui on fait croire quand ils se défendent, qu'ils sont devenus intolérants et qu'ils utilisent la même violence qu'ils condamnent, de ne pas se culpabiliser et qu'ils sont dans leurs droits.
Donc, réagir à la mesure du mal, ce n'est pas de la violence, c'est réagir contre la violence, c'est rendre justice et c'est un instinct naturel de la conservation de la vie reconnu par la nature.- Ces gens-là vous accusent de violence pour vous avoir et vous prendre au mot. Ne pas réagir contre la violence, c'est tomber dans leur piège, comme ça eux, vont continuer à commettre tranquillement leurs crimes. - Ne cédez pas aux cris de sirène chers compatriotes, il y va de notre vie, eza pe likambo ya mabelé.
Alors pona mabelé na biso, toutes les fédés au Congo doivent s'organiser en interne :
- Chercher et dénicher des élements qu'on appelera " défenseurs du peuple " pour des actions fortes :
- Fabrication des cocktail molotov, lances-pierres...
- Production des  Mbasu, Foudre, Abeilles, Masenda, Kansonda, Fonoli. et autres spécialités made Congo pour neutraliser ces ennemis du Congo,
- Enlèvement des enfants des hommes au pouvoir ( eux-mêmes si c'est possible ), Plastiquage de leurs résidences et véhicules...
- Que tous ceux qui ont certains contacts dans ces certains milieux fassent tout pour trouver des armes, des encadreurs et des parrains qui puissent nous aider à nous débarrasser de ce petit voyou et j'en profite pour condamner avec toute mon énergie tous ces gens qui ont fait capoter le " traité de Nice " et tous ceux qui l'ont condamné. Ils ont bel et bien joué le jeu de Alias Kabila, qu'on ne l'oublie pas de notre mémoire !
Que les stratèges veuillent bien me completer...
Pour réaliser toutes ces choses, les stratégies doivent être arrêtées au niveau de chaque fédé et on doit désigner une personne qui peut être capable de les coordonner si le président n'a pas de compétence en la matière, mais rien ne peut se faire à son insu sauf si on estime qu'il peut trahir.
Concernant les fédés de l'extérieur ( diaspora ), elles doivent :
- Beaucoup plus miser sur le travail de lobbing auprès des décideurs politiques nationaux et locaux, des professeurs d'universités, des ONGs, du Vatican, des prêtres...de leurs pays d'accueil,
- Pousser leurs enfants à créer des mouvements de sensibilisation de leurs camarades pour qu'ils prennent fait et cause de notre situation,
- Fabriquer des papiers de sensibilisation et d'explication ( Ex. On est ici chez vous parce que vos propres autorités encouragent le dictateur congolais avec qui ils volent tout pour leurs propres intérêts et quand nous réagissons on nous persécute... ) de la population de leurs pays d'accueil en faisant du porte à porte ou déposer dans des boîtes à lettre,
- Sponsoriser, informer, conseiller et parrainer les fédés, sections...de base qui sont au Congo,
Que les stratèges puissent bien me completer...
C'est ici qu'il faut demander au secrétariat national de l'UDPS chargé de l'extérieur de jouer pleinement le rôle de coordination. Une coordination dynamique et surtout secrète. Dans des fédés où il y a bien des problèmes de sensibilité, il faut essayer non de les affronter, mais de les contourner discrètement.
Chers tous,
Ceci n'est pas une formule magique, c'est des choses bien connues de tous mais auxquelles, malheureusement on ne recourt pas par pénurie de volonté, d'intelligence, de stratégie et des vertèbres. Voilà pourquoi je veux bien joindre ma voix et ma plume DÉCOR nonciatrice- Courageuse- Révolutionnaire ) aux minorités qui pensent que sans cette formule, le Congo et les congolais disparaîtront comme l'ont été certains empires et certains peuples dont l'histoire nous a parlé. Travaillons donc main dans la main et tous les jours pour pousser et encourager les congolais à s'investir dans cette lutte active, offensive et rigoureuse.
Espérant que les derniers événements relatifs à l'assassinat du commandant Ndala Mamadou, tué au camp Tshatshi par les hommes de Alias Kabila ( quelque soit l'endroit, camp Tshatshi ou Beni, Ndala Mamadou a été tué par Kanambe ) et du massacre des jeunes gens nous présentés comme des terroristes à la solde de Joseph Mukungubila vont réveiller les consciences des congolais, je vous prie d'agréer, chers compatriotes, l'expression de mes sentiments patriotiques.
 

 
 
 
Jean-Pierre Mbelu, analyste politique congolais commente l'actualité de la semaine: le syndrome du larbin. Pourquoi le procès Chebeya va-t-il rebondir ?
 
           
La RDC a perdu plus 3 milliards USD à la DGDA au Katanga

Zoé Kabila détourne 3 milliards USD à la DGDA au Katanga sous son contrôle : (le montant équivaut à la moitié du budget du pays)
Un rapport sur les pertes des recettes dues au trésor public à la Direction générale des douanes et assises au Katanga (DGDA), a été présenté mardi 14 janvier 2014 à Kinshasa par la coalition « Publiez que vous payez à la RDC » et les ONG de la société civile.
Ce rapport résulte d'une mission d'enquête dépêchée à Lubumbashi dans cette régie financière par le parquet général de la république. Il fait état de la perte de plus de 3 milliards de dollars pour l'Etat congolais dans la période allant de 2008 à 2013.
Pour le président de l'Ashado, Jean Claude Katende, un memo a été adressé au premier ministre sur ce détournement pour que les auteurs soient sanctionnés.
 
voir le video
 
La conjuration des expansionnistes et des pilleurs au détriment de la RD Congo
« Pour la Monusco[1], un plan de réintégration des soldats de l'ancienne rébellion en dehors de leurs communautés d'origine n'est pas viable », peut-on lire dans un article publié dans le site de l'Agence d'information (AI)[2] intitulé Les arrière-pensées gouvernementales de la démobilisation du M23. Et les auteurs de l'article de préciser que « le M23 ne l'acceptera pas et les risques de nouvelles tensions ne sont pas à prendre à la légère ». Rappelons que les différentes tentatives du Rwanda de bloquer la publication, en raison des accusations de soutien au Mouvement du 23 Mars (M23), n'ont pas empêché la transmission du rapport des experts des Nations Unies sur la République Démocratique du Congo, le 23 janvier dernier, au Conseil de sécurité.
 
Le désarmement et du M23
D'après l'Agence d'information, dont la seule raison d'être consiste à surveiller la première intervention offensive des Nations Unies sur le sol congolais, « le plan gouvernemental [congolais] de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des combattants de l'Armée révolutionnaire congolaise (ARC), aile militaire du M23, suscite craintes et perplexités au sein de l'appareil onusien à Kinshasa ». Il paraîtrait que, aux dires d'un officiel de la Monusco lors d'une réunion en date du 21 janvier dernier présidée par le général Abdallah Wafi en présence de nombreux diplomates, « le plan DDR conçu par les autorités congolaises, et sur lequel les fonctionnaires de l'Agence nationale de renseignements (ANR) ont la haute main, ressemble davantage à un projet de déportation qu'à un processus de démobilisation ».
D'aucuns n'ignorent que, dans le passé, les accords ayant été conclus par le gouvernement congolais avec les différents groupes armés n'ont jamais abouti à la moindre résolution des conflits qui ne cessent de déstabiliser la région du Kivu. Au contraire, ils ont facilité le noyautage des institutions étatiques et servi de chantage à d'autres menaces de rébellion.
Personne n'ignore non plus que l'objectif des présidents rwandais et ougandais, en l'occurrence Paul Kagamé et Yoweri Kaguta Museveni, consiste à administrer de manière autonome le Nord-Kivu[3]. Après la débandade militaire de leurs poulains du M23, dans un premier temps, le Rwanda et l'Ouganda essaient d'obtenir par tous les moyens leur maintien dans le Kivu dans l'optique d'aboutir tacitement au fédéralisme. La réussite de cette opération permettra d'exporter, dans un second temps, des populations burundaises, rwandaises et ougandaises dans la région tant convoitée, afin d'y organiser un référendum populaire en vue de l'autodétermination. Enfin, tout le monde a à l'esprit le calendrier relatif à la mainmise par les pays frontaliers, du point de vue foncier dans l'optique d'un démembrement d'une portion de la République Démocratique du Congo[4].
 
La connaissance de la vérité
On ne doit pas avoir la mémoire courte. Il semble bien que certaines personnes ont pris les armes, à l'Est de la République Démocratique du Congo, pour assurer la protection des leurs proches ethniquement parlant et défendre leurs intérêts au détriment de la Nation Congolaise. Ainsi ont-ils remis en cause l'insertion et l'intégration d'un bon nombre d'entre eux, qui se considèrent sincèrement comme des citoyens congolais, et mis en cause l'intégrité du territoire national. Face aux millions de morts et à la souffrance humaine, on ne doit pas s'amuser à se draper de la toge de l'avocat du diable. Sauf si on considère les actes ayant occasionné plus de 8 millions de morts et des violences sexuelles, sans compter les autres violations des droits fondamentaux de la personne humaine, comme des simples errements. Un banal détail de l'histoire, si l'on veut. On ne peut pas faire abstraction de la vérité, par rapport à ce qui se passe dans la région du Kivu, si l'on tient réellement à proposer des solutions salutaires.
« Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire », préconisait à juste titre Jean Jaurès, tout en conseillant d'avoir « une
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[Message tronqué]  



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« Il attend de chaque Congolais, d'accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n'y a pas de liberté, sans justice il n'y a pas de dignité, et sans indépendance il n'y a pas d'hommes libres. » - Patrice Emery Lumumba –

« Si cette prise de conscience pouvait faire tache d'huile ! Un peuple bien informé, bien formé (ou se formant à partir de la lecture des faits) et sagement organisé en force d'auto-défense populaire est « la meilleure arme de destruction massive » contre les politiques impérialistes. Celles-ci ne triomphent longtemps que là où l'obscurantisme et l'obscurité sont entretenus. » - Jean-Pierre Mbelu –

"En effet, depuis sa création en 1885 par les politiciens colonialistes européens, le Congo continue d'être une vache au lait dont seule une très petite fraction des congolais jouit de ses richesses. La majorité des congolais souffrent terriblement.

Ceux qui se soucient du bien-être de la majorité de congolais se posent souvent la question de savoir pourquoi tant de problèmes au Congo? Quand est-ce que le Congo va-t-il décoller? A quand la fin de la crise politique, sociale et économique ?

Ces questions sont importantes, car pour soigner une maladie il faut en connaitre les causes. Parfois, il nous faut saisir notre courage avec nos deux mains et saisir le taureau par ses cornes pour interroger le passé. Interroger le passé pour comprendre le présent afin de préparer l'avenir de nos enfants est un exercice obligatoire.
Faute de faire un diagnostic correct, nous risquons de tourner en rond alors que les années passent et que le monde mondialisé et compétitif ne cesse de nous apporter de nouveaux défis qui compromettent notre survie.

Examiner le passé ne veut pas dire que l'administration coloniale belge porte seule la responsabilité de tous les maux que nous sommes en train de vivre. Notre culture joue une plus grande part dans notre stagnation. Je vais le démontrer brièvement dans cet article. Cet examen du passé voudrait rétablir la responsabilité et insister que seuls les congolais doivent se sentir les premiers responsables à rechercher les voies et les moyens de trouver des solutions à leurs problèmes. Celui qui veut résoudre les problèmes du Congo sans examiner le passé ressemble à un charlatan qui pose son oreille sur le ventre du patient pour diagnostiquer les maux de ventre chroniques dont souffre ce dernier." - Mzee Lombe Mwembo -

Les Amis de Jean-Pierre Mbelu (Facebook)
«Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants ; c'est l'indifférence des bons.» - Martin Luther King -

"La solution des problèmes congolais sera confrontée à la résistance des occidentaux non par simple méchanceté, mais par la tendance naturelle humaine de conserver ses acquis. A tout cela, ajouter les difficultés financières qu'exigent toute reforme et surtout les désirs de vautours du monde mondialisé qui regardent le Congo comme un gâteau trop facile à se partager. Peut-être que ceux ou celles qui veulent voir et comprendre les problèmes du Congo ne sont pas encore né(es)." - Mzee Lombe Mwembo -

« Un fait est sûr : " Les petits restes, les minorités organisées et les autres ascètes du provisoire Congolais luttent sur plusieurs fronts. Un temps viendra où ils vont étonner le monde entier." » - Jean-Pierre Mbelu -

« Je sais et je sens au fond de moi même que tôt ou tard mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu'il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur. » - Patrice Emery Lumumba -

«  J'aime cette Terre plus que tout le reste au monde. Un homme qui n'aimerait pas la tombe de son père serait pire qu'un animal sauvage. »  -  Chef Joseph Indien Nez Percé -

VIVE LE CONGO LIBRE, UNI & PROSPERE.

Visitez nous sur http://www.kongolibre.over-blog.com/



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« Il attend de chaque Congolais, d'accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n'y a pas de liberté, sans justice il n'y a pas de dignité, et sans indépendance il n'y a pas d'hommes libres. » - Patrice Emery Lumumba –

« Si cette prise de conscience pouvait faire tache d'huile ! Un peuple bien informé, bien formé (ou se formant à partir de la lecture des faits) et sagement organisé en force d'auto-défense populaire est « la meilleure arme de destruction massive » contre les politiques impérialistes. Celles-ci ne triomphent longtemps que là où l'obscurantisme et l'obscurité sont entretenus. » - Jean-Pierre Mbelu –

"En effet, depuis sa création en 1885 par les politiciens colonialistes européens, le Congo continue d'être une vache au lait dont seule une très petite fraction des congolais jouit de ses richesses. La majorité des congolais souffrent terriblement.

Ceux qui se soucient du bien-être de la majorité de congolais se posent souvent la question de savoir pourquoi tant de problèmes au Congo? Quand est-ce que le Congo va-t-il décoller? A quand la fin de la crise politique, sociale et économique ?

Ces questions sont importantes, car pour soigner une maladie il faut en connaitre les causes. Parfois, il nous faut saisir notre courage avec nos deux mains et saisir le taureau par ses cornes pour interroger le passé. Interroger le passé pour comprendre le présent afin de préparer l'avenir de nos enfants est un exercice obligatoire.
Faute de faire un diagnostic correct, nous risquons de tourner en rond alors que les années passent et que le monde mondialisé et compétitif ne cesse de nous apporter de nouveaux défis qui compromettent notre survie.

Examiner le passé ne veut pas dire que l'administration coloniale belge porte seule la responsabilité de tous les maux que nous sommes en train de vivre. Notre culture joue une plus grande part dans notre stagnation. Je vais le démontrer brièvement dans cet article. Cet examen du passé voudrait rétablir la responsabilité et insister que seuls les congolais doivent se sentir les premiers responsables à rechercher les voies et les moyens de trouver des solutions à leurs problèmes. Celui qui veut résoudre les problèmes du Congo sans examiner le passé ressemble à un charlatan qui pose son oreille sur le ventre du patient pour diagnostiquer les maux de ventre chroniques dont souffre ce dernier." - Mzee Lombe Mwembo -

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